Bureau de Spinello Di Maglio

Scrooge jeta rapidement un coup d'oeil à sa montre à gousset en or massif puis scruta d'un air pensif l'aube qui illuminait les buildings du quartier d'affaire.

" L'argent, ce que nous savons...et d'autres choses encore. Sachez seulement que je connais mieux que personne les lois qui régissent cette ville. Sans mon aide, votre victoire est inconcevable...Vous gravirez certes des échelons, deviendrez une personnalité respectée et puissante mais jamais à l'abri de vos adversaires. "

Il se lève.

" Je peux vous aider mais rien est gratuit, je ne travaille jamais pour le plaisir. "

L'avare s'approche du bureau et tapotte la malette de ses doigts.

" Je dois vous quitter Mr Di Maglio, lisez attentivement les documents que contient cette malette et arrangez-vous pour que mon projet arrive à terme.
Nous aurons rapidement l'occasion de nous revoir...Du moins, s'il n'y a pas un enième changement de directeur. "

Sans plus un mot, Ebebnezzer Scrooge tourna les talons et sortit du bureau.

Le banquier resta perplexe après le départ de Scrooge se balancant dans son fauteuil en cuir.
Il aurait pris ce vieillard pour un fou s'il n'avait pas eu les carnets de K2 en sa possession. Bien qu'il peinait encore à croire la totalité de ce qu'il lui avait été dit, il en était pas dupe pour autant...

Trop de coincidence...

Oui, il prendrait les mises en garde de Scrooge très au sérieux et ferait son possible pour acquérir toutes les informations nécessaires au sujet de ces " personnes ". Quelqu'en soit le prix, ça faisait longtemps que ce n'était plus un problème pour lui.

Spinello allait ouvrir la mallette laissée par l'avare lorsqu'on toqua à la porte de son bureau. Après un bref " Entrez ", un employé entra, remettant à son supérieur une nouvelle mallette de la part d'un certain Shintaro, Seigneur des Reds.

Il sourit.

Que de mallette en ce début de matinée !

Le banquier allait s'atteler à la lourde tâche de consulter les divers documents que contenaient les deux mallettes lorsque son GMS sonna.

Il décroche.

On n'entend pas grand chose, sinon des murmures.

"Spinello... Jessica..."

Puis un grand bruit creux d'os qui craquent. Des bruits de pas qui semblent s'éloigner, devenant de moins en moins audibles. Puis plus rien.

Il raccroche.

A n'en pas douter, Garrick devait avoir un problème pour venir à bout de sa mission. Connaissant l'homme, il n'aurait pas fait ce genre d'appel si ce n'était pas grave voir pis que ça.

Spinello s'empara des documents, il aurait le temps en chemin de les consulter, pour aller personnellement à la recherche de son subalterne. En voyant le patron quitter son bureau, Pollux lui emboita le pas tout en lui présentant le nouveau chauffeur qu'il avait engagé : Seth, un homme de la trempe du défunt Castor dont le corps gisait encore sans doute dans l'appartement miteux du quartier des plaisirs.

Grâce au GPS dont sont équipés tous les véhicules appartenant à la Banque Changeante, ils devraient facilement retrouver celle de Garrick...

Frappant a la porte, le guichetier attentit une réponse avant de pénétrer dans la bureau. Lorsque la porte d'ouvrit l'homme fit un pas sur le coté et annonça le visiteur.
Akilis entra a son tour dans la piece attendant que l'homme qui lui faisait face l'invite a s'assoir.

Le banquier avait passé de longues semaines à enquêter sur la disparition de Garrick sans avoir pu trouver la moindre piste valable. Délaissant cette tâche qui s'avérait impossible à élucider, il avait alors entrepris de remodeler la Baque Changeante à son image, avait supervisé la mise en place d'un nouveau système de sécurité informatique et renforcé la sécurité aux abords mais aussi à l'intérieur du batiment.

Spinello, tout sourire comme à l'accoutumé lorsqu'il recevait un nouveau client se leva et invita le nouveau venu à prendre place en face de son bureau. Il lui tendit une poigne amicale mais franche.

" Bienvenu dans notre établissement. Spinello Di Maglio pour vous servir.
En quoi puis-je vous être utile ? "

- Paul Akilis murmura l'homme en prennant un siege. Je travail dans l'immobilier et j'ai le projet de rénauver un restaurant en ville que je viens d'acheter... enfin si tout ce passe bien, je serais officielement le proprietaire dans quelques heures...

Akilis marqua une courte pause, il savait que le banquier savait pourquoi il etait la de toute façon...
- J'ai besoin de fair un emprunt... au nom de ma société evidement... le devis des travaux ajouter aux derniers frais s'eleve a 18000$... j'aimerais connaitre vos differentes formules de remboursement avec les taux...

Spinello dut tendre l'oreille pour entendre les paroles de son vis à vis. Il n'était, d'après son attitude et ses dires, peu sûr de lui et de son entreprise.

Le banquier voulut le rabrouer pour voir ce qu'il valait. S'il souhaitait faire affaire avec lui, il devrait se montrer ambitieux. L'italien haissait les faibles, surtout en matière de business.

" Monsieur Pierre Aklilis, parlez distinctement, je vous entend à peine !!!
Vous souhaitez un emprunt de 180 000 dollars ? "

Il s'alluma un Roméo Y Julieta.

" La fumée ne vous dérange pas j'espère ? " lui demanda t'il en lui soufflant le nuage odorant au visage.

En realité Akilis n'étais pas un tendre en affaire... mais sa vampirisation de la veille l'avait un peu secoué. Murmurer etait une technique a lui pour obliger les autres a la fermer et a suivre attentivement si ils voulaient comprendre...
Paul ne broncha pas sous le nuage de fumée, mais il plissa le front:
- A vrai dire, hum... si... ça me dérange.

Akilis se redressa sur sa chaise et rajusta sa cravate:
- Il semblerait que je perde mon temps, monsieur Di Maglia.... Mais je vais quand meme insister: Non je ne veux pas un emprunt de 180 000 dollars... seulement 18 000! Ma voix atteind vos oreilles cette fois?

Akilis continuait à murmurer ses réponses et avait répondu sans détour à ses attaques. Spinello n'était pas dupe, chacun avait sa technique bien précise. Lui préférait être arrogant, franc et beau parleur, d'autres préféraient rester discret, économisant leur salive pour aller à l'essentiel.

" Oups désolé pour la fumée " répondit-il en lui soufflant un nouveau nuage au visage alors qu'il se penchait en avant de tout son long pour tendre l'oreille.

" Insistez, insistez mon brave !! Vous souhaitez donc 18 000 dollars pour la rénovation d'un restaurant ???
Ahhhh !! votre voix atteint enfin mes oreilles !!! "

Un sourire magnifique fendit en deux son visage alors que ses yeux vairons luisaient de malice.

" Il ne devrait pas y avoir de problème, la somme est peu importante et nous pouvons vous proposez des crédits clées en mains....Maglio ! Mon nom est Di Maglio.
Dois-je mettre une bouteille de champagne au frais pour sceller cet accord mon bon ? "

Au second nuage de fumée Akilis se leva de son siege et reprit d'une voix plus claire...
- Je ne suis pas votre bon... ou votre... brave... mais vous....

Akilis soupira avec de faux airs de fataliste:
- ...vous, vous venez de devenir mon banquier.

L'homme sourit enfin a son tour. Finalement Paul appréciait de banquier, qui devait etre beaucoup plus intelligent que ce qui semblait (hum^^)

- va pour le champagne alors... monsieur ... comment déja?

" Di Ma-gli-o ! Je n'ai pas l'impression de chuchotter mes réponses, auriez-vous quelques problèmes audititifs mon cher ? "

Le banquier applaudit à l'annonce de la conclusion du crédit.

" Voilà une affaire rondement menée, sans bla-bla inutile et dans une ambiance cordiale. Je vais de suite imprimer les papiers nécessaires. "

Spinello pianota rapidement sur le clavier de son ordinateur portable et partit chercher deux coupes de champagne pendant que les documents s'imprimaient. Il tendit un verre à son interlocuteur.

" Alors buvons à la réussite de votre entreprise et à ce nouveau restaurant qui s'ouvre en ville. J'ose espérer y avoir une table personnelle, je déteste les clubs sandwichs ! "

Tout en parlant, le sicilien tendit les documents fraichement sortis de l'imprimante ainsi que son Mont blanc à son nouveau débiteur.

- Hum Parfait... murmura Akilis. Puis il releva les yeux vers le banquier et repeta un peu plus fort. Il accepta volontier la coupe de champagne et trinqua a la réussite de sa petite affaire. Apres avoir parcouru les documents du regard et apres avoir signer a differents endroit, Paul retira ses petites lunettes et adressa un large sourir a son créancier:

- Biensure Monsieur Di Maglio que vous aurez votre propre table... J'espere que vous nous honorerez de votre visite aussi souvent que faire se peu.

Apres quelques echanges de politesses et apres avoir terminé les differentes formalités administratives, Akilis se leva de son siege et sera la main de l'homme.

Le banquier savoura une longue gorgée de champagne alors que Mr Akilis s'apprêtait à signer le prêt. Il claqua sa langue que cela fut fait, récupéran les documents et son stylo.

" Je ne manquerais pas de venir me restaurer dans votre établissement. J'aime savoir si mon argent...du moins le votre maintenant est utilisé à bon escient. "

Les dernières politesses d'usage se conclurent sur une poingnée de mains.

" Au plaisir de vous revoir mon cher. " termina Spinello alors qu'il raccompagnait son client vers la sortie.

Le gsm du banquier vibra dans sa poche, il décrocha.
La voix lui expliqua qu'il y avait eu un leger problème au casino, qu'il lui fallait regarder les images de la vidéo-surveillance sur son PC portable, le gérant du Seven sins était déjà prêt pour la visio-conférence.

Spinello, intrigué, agaçé même s'installa et écouta...

L'affaire était sérieuse, des meurtres d'une rare barbarie avaient été commis dans les sous-sols du casino, son auteur ayant pu s'enfuir dans une voiture de sport alors qu'il était poursuivi par les membres de la sécurité.
L'affaire était certes sérieuses mais Spinello se félicita intérieurement que rien n'ait été volé et que ce léger incident n'entâche pas la réputation du lieu nouvellement ouvert. Une prime serait versée aux veuves avec les condoléances d'usages...Le genre de paperasserie dont il avait horreur de s'occuper.
Par chance, le sicilien possédait une photo de très bonne facture de l'auteur des méfaits tirée de la vidéo. Un beau gros plan.
N'ayant aucune confiance dans la police locale et encore moins envers les miliciens qui ne servaient que leur propre intérêt, Spinello fit le choix d'aller voir ce chasseur de primes. Il était prêt à offrir beaucoup pour sa capture, plus mort que vif il va de soi, ayant horreur qu'on dégrade ce qu'il lui appartenait.

Faery arriva devant la porte du bureau. Elle était plutôt mal à l'aise, mais sereine car bientôt, l'autre prendrait les choses en main. Normalement, tout devrait bien se passer... Normalement. Cet emprutn était important, et si elles ne l'obtenaient pas, elles finiraient par crver de faim dans un coin de la ville... merci, faery préférait éviter...
Elle frappa à la porte, légèrement tremblante. Qui sait si ce Di maglio lui laisserait le temps de s'expliquer, de se transfomer, et tout ça...
Si elle avait été sûre que cela ne créerait pas une crise de panique, Faery se serait déjà changée avant d'entrer dans la banque... Mais une paire d'ailes, même de papillon, quand elles sont collées sur el dos de quelqu'un, ça effraye les humains...
° j'espère pour toi que Di Maglio n'est pas cardiaque, ou qu'il en a déjà vu d'autres...°
°d'autres quoi?°
°heum... atta, comment résumer... "légendes urbaines vivantes"...°
°mouais...°

Faery attendait qu'on lui dise d'entrer...

un " entrez " retentissant accueillit le " toc toc " cogné contre la porte.
Spinello était sur le point de partir lorsqu'une employée ( la grosse vilaine d'après la voix ) lui avait signalé l'arrivée d'une jeune femme quelque peu particulière.

Faery entra dans la pièce, fit quelques pas, et resta debout. Pas question de s'asseoir tant qu'elle serait dans cet état... Et si elle salissait ce pauvre fauteuil? Sûre que l'autre en serait fâché...
°l'à vraiment une tronche de mafieux, tu trouves pas?°

Bonjour Monsieur Di... Maglio, c'est ça? Je suis là pour un emprunt, mais au vu de mon apparence, j'ai été gentiment éconduite par une de vos employées. J'aurais, avant tout, une question à vous poser... Croyez vous aux...

La fée eut un sourire un peu désabusé, sûre que l'homme la prendrait pour une folle...

"légendes urbaines" et autres "contes" qui circulent dans la Nécropole?

Le banquier s'attendait à tout sauf à ça. Son employée lui avait signifié que la cliente était particulière mais de là à se retrouver face à une.....SDF ???
Cette allure dépenaillée, cette crasse...Spinello perdit de son sourire charmeur pour une mine des plus renfrognée, mais il consentit tout de même à laisser une chance à cette cliente. Il avait eu loisir de connaître au cours de sa carrière bien des excentriques aux poches pleines de billets.

Savourant son Roméo Y Julieta et un fond de champagne, il écoutait les paroles de son interlocutrice restée debout.

" Je ne crois que difficillement à ce genre d'histoire mais je garde en moi une once de fantaisie. Pourquoi une telle question ? s'enquit-il.

pourquoi? Parce que...

La femme devint floue pendant quelques instants et...
à sa place, toujours dans les mêmes vètements miteux, se trouvait une autre femme... Sans aucun doute de quelques années plus jeune, de longs cheveux blonds légèrement bouclés, coiffés, et propres, qui tombaient en cascade sur ses épaules. Son visage était plus fin, et sa peau couleur de miel, mais, surtout, dans son dos, on pouvait voir deux ailes immenses de papillon...

°t'es sûre de c'que tu fais? sa fantaisie, ça ressemble plutôt à "trouver chaque jour une nouvelle façon de tuer ceux qui le dérangent"...°
°on ne perd rien à essayer. Toi, tu refuse de prendre un bain, comment tu veux qu'on te prète du fric?°

Comme ma heum... Mon double a essayé de vous l'expliquer, nous avons besoin d'un emprunt, à long terme ça va de soi, pour acheter une librairie. Nous n'avons pas trouvé d'autre moyen d'obtenir cet emprunt que de vous révéler notre... particularité. Mais je ne me suis même pas présentée... Faery Unknow, à votre service...

Spinello resta pantois durant la transformation. Surpris, décontenancé par ce changement brutal et inexplicable d'apparence, il restait sur ses gardes, les doigts crispés sur le bouton d'alarme dissimilé dans l'accoudoir de son fauteuil.

Ses yeux vairons luirent d'envie alors qu'apparaissait devant lui une jeune femme d'une grand beauté, sa peau couleur de miel, la paille de sa chevelure s'était transformée en fil d'or, il émanait d'elle une étrange harmonie. Elle était magnifique !!!
Hypnotisé par la douceur de ses traits ou simplement refoulant la réalité, Spinello occulta la présence des deux grandes ailes.

" Enchantée mademoiselle Unknown " balbutia t'il...
" Un emprunt..."

Il tira une longue bouffée sur son cigare, l'odeur et le goût acre de la fumée s'insinuant en lui comme pour tenter de lui faire reprendre ses esprits.

Faery sourit à Di maglio. Elle ne s'était pas attendue à un pareil résultat, mais c'était très bien ainsi.

°tu vois, ça se passe bien..°

Oui, un emprunt. Pour acheter une librairie. Je ne sais pas exactement combien il me faudrait... Peut-être pourriez-vous me renseigner à ce propos...

Faery avait prit une mèche de ses cheveux, et tiraillait dessus. mauvaise habitude... Elle était toujours debout, mais cela ne la dérangeait pas... Elle se trouvait trop petite pour s'abaisser encore plus en s'asseyant dans un fauteuil...

Au travers du nuage de fumée, Spinello aperçut enfin les deux grandes ailes. Il était au courant de pas mal de phénomènes surnaturels capable d'être aperçu en ville d'après sa lecture des carnets de K2 mais jamais il ne se serait douté d'en avoir la présence dans son bureau.

" Mais qu'êtes-vous exactement ? "

Une légère trouille lui tiraillait l'estomac. Etant homme de sang froid et malgré le manque d'assurance qui pouvait être perçue dans sa voix, le sicilien essaya peu à peu de se redonner une consistance. Comme souvent, le cigare était son outil indispensable.

"Dissimulé " derrière les nuages de fumée, Spinello oeuvrait en secret à reprendre le contrôle de lui même.

<HJ> Je pourrais pas poster avant demain dans l'aprèm au plus tard. J'essaierai ds la mesure du possible de me reconnecter aujourd'hui mais je peux pas garantir. Dsl pour l'attente<HJ>

Faery soupira. Visiblement, ils reparleraient de l'emprutn plus tard... Les humaisn sont tellement... Enfin, bon, autant lui expliquer, ça ne servirait à rien d'ignorer sa question...

ce que je suis? on me donne souvent le nom de "fée", à cause de mes aîles, mais je n'en suis pas une... Je suis euh... comment dire... Une créature ailée... bon, en bref, je ne suis pas humaine. l'autre que vous avez vue tantot me sert de camouflage. c'est aps très discret, de ressembler à un papillon...

°tu t'embrouilles, ma grosse!!°

Faery repoussa un peu de fumée d'un geste de la main.... l'air devenait franchement irrespirable...

[hj: aucun problème, c'est gentil de prévenir ^^ à demain]

Pas humaine....Spinello savait que des crétures étranges vivaient au sein de cette ville. Il en avait probablement déjà croisé sans le savoir, leur apparence "normale" étant proche de la perfection.

Voilà donc que se présentait devant lui une "fée", du moins c'était le nom qui la caractérisait le mieux. Un fée qui voulait un crédit pour racheter un librairie. Le banquier enfumait de plus en plus le bureau avec son cigare, son cerveau en pleine ébullation face à de telles confidences, les questions se bousculaient dans sa tête.

" N'avez-vous pas peur de divulguer votre vraie nature ?
Je sais qu'il existe des êtres étranges dans la Nécropole, prêt à assouvir tous leurs vices mais vous...Vous me semblez à priori d'une nature très sociable, confiante. "

Le sicilien l'invita à s'asseoir.

" Vous venez de me divulguer votre secret et je vous en remercie. La confiance entre deux êtres est une chose rare de nos jours, qui plus est lorsqu'il s'agit de faire affaire. Mais n'aviez-vous pas d'autres moyens à votre disposition pour me convaincre de vous prêter cet argent ? "

Voyant que la fumée dérangeait la fée, Spinello posa son cigare dans le cendrier, brassa l'air entre eux de sa main, s'excusant d'un regard pour le désagrément.

Faery s'assit, et sourit au banquier pour le rassurer sur la fumée... cela ne l'indisposait pas tellement... évidemment qu'elle avait peur de dévoiler sa vraie nature... selon ce qu'elle avait lu dans un des livres de la librairie, quelqu'un qui se révèle à un humain pouvait-être... mortellement puni...

Eh bien je n'aurais aps peur tant que vous garderez le secret, Mr Di maglio... Si cela reste entre vous et moi, je ne risque rien.

La fée étant d'un naturel assez naïf et confiant, il lui semblait aller de soi que l'homme resterait silencieux...

et non, je n'ai pas trouvé d'autre moyen de vous convaincre... Mon... heum... double possède une personalité qui lui est propre, et tien à entretenir son image... Elle refuse de se laver... Mais ce n'est pas utile à savoir, si?