Bureau principal

Siljine ferma le dossier quelle venait de terminer. Un coup de tampon, une signature. Affaire classée.
Se rejetant en arrière sur sa chaise, elle dessera son foulard et se frotta les yeux.

* Bon sang toute cette paperasse!!*

Elle clôt un instant les yeux en respirant doucement. Elle se leva, s'étira longuement et se saisit de son manteau. En ouvrant la porte, elle s'arrêta un instant à l'entrée de la salle ou tout ses hommes travaillaient. Elle les oberva derrière ses lunettes, défaisant son chignon.

Elle porta deux doigts à sa bouches et donna un coup de sifflet rapide.

"Que quelqu'un me sorte une voiture, j'en ai marre des feuillets administratifs, on va prendre l'air."

Devant les mouvements rapides de ses hommes, son sourire s'élargit. Bon dieu qu'est ce qu'elle les aimaient ses p'tits gars. Elle allait peut être leur payer le café se matin.

Siljine lança son manteau. Sacrée nuit. Elle se retrouvait avec deux fusillades sur les bras, un explosion de boîte de nuit... sans compter les interventions dont elle n'aurait que les rapports le lendemain. .

Elle eut une pensée radieuse pour ses nouvelles "employées" en espérant qu'elles seraient dignes de sa confiance.

Elle pensa un insatnt à ranger un peu le foutoir qui trainait sur son bureau mais sa flemme fut plus forte et elle alla s'asseoir sur son bureau, jambes tendues pour se détendre...

Lorsqu'on frappa à la porte, elle était prête.

"Entrez!!"

L'ex-comateuse entra, elle avait été guidée jusque là par des miliciens.
Elle attendit que ceux-ci partent ou que Siljine les renvoient pour pouvoir parler. Sa tenue était toute droit sortit de celle d'un hopital.

Une fois cela fait, elle pris la parole.
_Bonjour...

Elle bailla puis s'assit sur une chaise.

_Je ferais court. Il existe des êtres dans cette ville dont vous ne soupconnez pas l'existence... Six d'entres eux veulent me tuer car...

Pause pour bailler.
_Car ils sont comme moi, ils essaieront de faire en sorte qu'il n'en reste qu'un... Et pour votre intêret... ou plutôt notre intêret... il vous faudra me protéger... J'ignore à quoi ils ressemblent...les six autres mais...

Nouveau baillement.
_Mais... Ils chercheront à joindre des personnes ayant eux aussi de forts moyens. Et... leur diront la même chose.
Il vous faut...les éliminer.

Et ayant fini cette phrase, elle retomba dans un coma dont elle ne ressortirait que quand elle sentirait que l'on a réellement besoin d'elle. Quand tout aura avancé. Mais là, elle avait fait sa première tache et se devait de prendre du repos.
Après tout n'était-elle pas l'avatar de la perle de paresse?

*C'est quoi ce bordel!!!*

Une jeune femme presque nue qui pénétrait dans son bureau, lui disait qu'elle était en danger qu'il fallait l'aider... puis qui se mettait à dormir comme si de rien était...

Siljine se massa les tempes et appela deux gardes.

" Mettez moi ça quelques parts dans une des chambres. Et prévenez moi dès qu'elle se mettra à reparler. "

Elle avait follement envie de boire quelque chose. Elle résista un instant à la tentation d'appeller Claire et Selkis pour voir ce qu'elles faisaient puis étouffa à son tour un baillement. Depuis que la jeune comateuse lui avait parlée, elle se sentait légèrement groggy... Elle se leva et se dirigea vers le dernier tiroir de son armoire à rangement.

Glenfiddish, 15 ans d'âge... Elle fit chauffer le liquide ambrée avant d'en absorber une gorgée.

* Qu'est ce que cette inconnue avait bien voulu lui dire... Et qu'est ce c'était que cette histoire des "septs"??? *

Claire entra dans le bureau, encore intimidée par l'allure assez coriace et sombre de sa supérieure.

Elle fut un petit peu intriguée par la présence d'une qui dormait ... où du moins le semblait-il, mais elle n'y prêta guère attention. Où plutôt si ... elle s'y sentait attachée.

Elle dit à Siljine.

"Nous avons deux criminels de plus ..."

Devant l'air étrange de Siljine, elle s'arrêta, baissant les yeux.

"Peux me chaut désormais les criminels qui se trouvent dans notre ville, nous allons nous attaquer au mal par la racine... Il y a des fusillade dans notre belle citée, or je ne vois pas nos chiffre de vente augmenter.
Nous allons donc nous attaquer à la base du problème très chère, et relancer notre activité..."

*Au moins, si nous désarmons une partie de cette ville, nous aurons plus de chance de retrouver les personnes qui se déplacent en groupe armé et qui, à l'instar de la demoiselle qui m'a rendue visite, tentent de s'accaparer les rênes du pouvoir...*

Siljine enfila son manteau, l'air sombre, et la mine renfrognée. Elle s'arrêta un insatnt face aux tiroirs de son bureau...

*Et merde!!*

Elle ouvrit violemment le second tiroir et en tira un paquet de tige à moitié entamé. Elle en sortie une qu'elle alluma rageusement. Avec un regard furieux vers sa coéquipière:

"Je ne veux aucun commentaire!!"

Claire ne pouvait savoir que sa supérieure se débattait dans les affres du manque depuis déjà un mois et demi, mais il lui fallait quelqu'un après qui gronder.

"Nous y allons ma grande. "

Elle ferma la porte de son bureau, marcha à travers les pièces du commissarait avec rage , sortit et s'installa rageusement au volant de son véhicule.

" Je veux trois patrouilles de quatres hommes avec moi, et qu'ils se préparent à l'action!!!"

Elle fit vrombir le moteur de sa voiture. Claire à peine installée, elle fit bondir le bolide en direction du centre ville.

Siljine rangea soigneusement son imperméable, sur la paterre qui jouxtait la porte d'entrée de son officine avant de retourner derrière son bureau.
Elle fit prestement disparaître la bouteille et le verre qui réintègrèrent leur place dans le second tiroir en partant du bas de la commode, rajusta sa tenue et mis un peu d'ordre dans les dossiers qui se trouvaient sur la table. Elle s'observa un instant dans son miroir de poche et constata avec plaisir que les évènements de la nuit écoulée ne l'avait pas encore marquée. Elle se trouva plutôt jolie et apprécia de conserver cet avantage face à la forme sombre qui s'avançait de l'autre côté de la porte vitrée portant son nom.
Des coups secs furent donnés contre l'huis.

* Et au premier de ses messieurs...*

"Entrez!

Elle se leva pour acceuillir son visiteur, main tendue, décontractée et chaleureuse, regard d'acier. La partie pouvait s'engagée

Spinello se dirige droit sur la jeune femme, ote son borsalino et s'empare délicatement de la main tendue. Il fait un baise-main.

" Je suis ravie de faire votre connaissance ma chère. Je me présente : Spinello Di Maglio. "

Le bureau de la commissaire n'avait pas le luxe dans lequel il avait l'habitude de travailler. Il trouvait l'endroit décrépit, indigne de la beauté de la " propriètaire " des lieux.

" Permettez moi de vous dire en préambule que vous êtes une femme charmante...."

Siljine garda son sourire le temps qu l'homme d'affaire la salue puis se rassir une fois que son invité fut devant elle. Elle attendit qu'il fasse de même avant de répondre:

"Faisons fi de toute politesse excessive, cher monsieur Spinello. Le temps c'est de l'argent, comme vous pourriez le chanter dans votre profession. Nous savons tout deux la raison de votre présence en ses lieux. Tout du moins je le devine...
D'après mes fiches, votre clan n'est pas actuellement au mieux de sa forme, et vous êtes au courant, je ne le cache pas que le mien se remet de douloureuses blessures suite à la disparition momentanée de sa tête pensante. L'alliance faisant la force, il convient aux faibles de s'allier contre les forts, ou, toutefois de s'entraider...
Voici les bases de ce que je vous propose cher ami. En échange d'une part non négligeable sur les revenus de mes ventes (03 à 04 %) et d'une aide judiciaire et policière dans toutes les affaires dans lesquelles vous pourriez être désigné (chantier mal contrôlé, problème avec vos créancier...); jevous demanderais de m'accorder un droit de consultation sur l'ensemble des comptes que je vous demanderais ainsi que l'autorisation de fermer ceux que j'estimerais necessaire... de plus je souhaiterais que votre établissement dispose d'une somme d'argent conséquente que je pourrais utiliser s'il arrivait un malheur quelconque à mon clan... Une "assurance gratuite" si vous préférez...
Dans le cas ou vous seriez d'acord avec ces propositions, il me semble exhaustif de préciser qu'un pacte de non-agression adviendrait forcément à la suite de notre accord...
Quand pensez vous, très cher... "

Elle s'enfonça dans les profondeur de son fauteuil, les mains jointes au niveau du nez, ses yeux plongés dans les tréfond de l'âme de son vis à vis...

Spinello aimait les femmes directes qui savaient immédiatement ce qu'elles voulaient et la réputation de cette Siljine Helloween n'était pas tronquée.

Il s'assoit dans un fauteuil guère confortable à son goût.

" Je suis entièrement d'accord avec vous sur le 1er point. Nos clans ne sont pas au mieux de leur forme et un pacte de non aggression et d'entre aide serait fort appréciable dans ces moments difficile. "

Spinello fait une moue dubitative.

" Pour ce qui est des termes de votre contrat, disons que 3 ou 4% sur un petit traffic de proximité si je puis m'exprimer ainsi me semble....léger !
Pour le reste, je ne vois pas d'objection pour l'instant.
Il va de soi que ma réponse est tout aussi hative que votre proposition et que je n'aime guère me lancer dans des affaires trop rapidement.

Mais soyez assuré que je reste à votre entière disponibilité en cas de besoin tout comme vous le serez pour moi au cas où..."

Spinello se lève, regarde intensément de ses yeux vairons la commissaire et lui tend sa carte de visite.

" Il est tard ma chère et j'ai tout comme vous beaucoup de travail à terminer. C'est pourquoi je n'abuserai pas de votre temps. Passez donc à mon bureau dans quelques jours pour que nous puissions sceller un accord en bonne et du forme. "

Siljine se leva à son tour puis sera la main tendu par Spinello. Elle le raccompagna à la porte et le salua, l'assurant de sa visite prochaine...

Elle aurait du être folle de ne pas accepter sa proposition tout de suite, mais elle savait qu'il fallait être patient en affaire, financière comme judiciaire.

Ce Spinello, son nom ne lui était pas inconnu et des images de rapports d'iNTERPOL flottait devant ses yeux, se rappellant à ses souvenirs. Elle se rappelait désormais qu'il s'agissait d'une belle crevure, magouilleur comme pas deux, toujours dans les bon coup et s'en sortant régulièrement les mains propres...

*On ne pouvait rêver mieux comme conseiller financier*
Pensa t elle en souriant .

Elle fis un signe à la garde chiourme afin qu'elle fasse entrer le visiteur suivant.
Spinello. Décidément cet histoire d'aliance lui plaisait bien.
Elle se reconcentra sur le sujet, jeune, qui arrivait au niveau de son bureau. Elle lui ouvrit la porte avant même qu'il ne frappe.

"Je vous en prie, prenez place. " lui dit-elle en lui indiquant une chaise.

Un brin surpris, mais ravi, de ne pas même avoir à patienter à la porte, Galineas fit un rapide et discret signe de la main à son garde, lui signifiant de rester à l'extérieur. Celui ci obtempéra et se plaqua contre le mur, les bras devant la poitrine en une posture bien trop belliqueuse au goût de Désiré. Dans un soupir d’exaspération il entra et se dirigea vers le siège désigné par celle qui le recevait.

D'ailleurs il n'avait pas la moindre idée de l'identité de sa présente interlocutrice ormit son nom, mademoiselle Helloween, elle pouvait aussi bien être un sous fifre de plus qu'un dirigeant de la ville, mais à en juger par l'interieur de son bureau, et surtout l'impression oppressante d'autorité qui se dégagé d'elle, Désiré se douta qu'elle devait figurer parmit les plus hautes instances de la milice, ou alors la milice avait une petite fortune pour s'offrir de pareils subalternes. Il attendit qu'elle regagne son siège avant de s'asseoir, autant par politesse forcée que pour mieux la jauger. Mais elle semblait bien au dessus de tout jugement qu'un quidam pourrait se faire d'elle ...
Dés qu’elle fut assise il commença à parler, arborant un sourire qui se voulait agréable et sûr, le sourire de quelqu’un à qui l’on donnerait le paradis sans concessions, si ce sourire n’avait pas était surmonté de deux brasiers braqué sur son interlocutrice.

"Bonjour et ravi de rencontrer le supérieur hiérarchique des hommes que j'ai pus croiser jusqu'alors, mademoiselle Helloween. Rentrons dans le vif du sujet, j'imagine que vous n'avez pas suffisement de temps à perdre pour le gaspiller avec moi. Je suis Syr Galineas, représentant de la famille Galineas, propriétaire de plusieurs sociétés dans divers domaines, et notamment l'import export, qu'il s'agisse de capitaux ou d’autres marchandises, et je pense que la plupart trouveraient leur place et utilité en ces lieux et cette ville. En vérité, dés qu'une demande se créée, nous nous faisons un devoir de fournir une offre, ainsi la loi bien nommée de l'offre et de la demande est respectée, et tous y gagne au passage, comme dans toute entreprise qui se respecte. D'après ce que j'ai pus entendre et juger, c'est votre organisation qui gère toute entrée et sortie de la ville, qu'il s'agisse de bien ou de personnes. Alors nous sommes venu pour vous faire une offre. Votre cité à tout à y gagner, mais surtout votre organisation à beaucoup à recevoir. Comme tout le monde y gagne, si vous facilitiez ces transactions nous y trouverions tous un gain de temps appréciable, et donc nous y gagnerions tous de l'argent, vous y compris bien entendu, et nous avons pour habitude de ne jamais oublier personne. J'ai apportait avec moi de quoi vous convaincre, tant en terme de capitaux que de démonstration. Votre ville est le siège de présences hostile à votre organisation. Vous n'avez pas même besoin d'acquiescer, c'est une évidence qui se voit aussi aisément que le képi sur la tête de vos subordonnés. Dés qu'il y a, à un endroit donné, des forces de l'ordre, cela signifie qu'il y a des forces opposées, peu importe si ces présences nuisibles apparaissent en réponse à la création d'une organisation comme la votre ou si au contraire vous fûtes créé pour vaincre pareille vermine, ce qui compte c'est que votre seule chance de leur faire comprendre qui est le maître des lieux est la force! La Puissance ! Voilà sans doute la seule vérité encore crainte de nos jours. Qu'il s'agisse de la force financière ou de la puissance de frappe et de représailles. Ceux que je représente vous offrent l’occasion d’obtenir cette puissance. Des capitaux, et de quoi avoir une force de représailles plus puissantes encore que celle que vous possédiez jusqu’ici. C'est un commerce, et c'est un pari que nous sommes prés à tenir. Le pari de soutenir votre cause et non une de celle de vos opposant. C'est très simple en fait, nous vous apportons de quoi disposer de cette force dont vous avez besoin, et ce en quantité plus que nécessaire, et nous vous intéressons dans les bénéfices de ces transactions, et en échange nous disposerions d'accords commerciaux privilégiés dans les domaines en lesquels nous exerçons ainsi qu’une sécurité lors de nos échanges et ventes. Notez que j'ai dit "privilégié", et non pas "exhaustif", ainsi vous disposerez toujours d'un contre-pied potentiel si nous venions à vous faire défaut, ce qui n’à aucune chance d’arriver par ailleurs. Si vous vous demandez ce que vous avez à gagner en signant cet accord, en plus de vous citer tout les biens matériels, virtuels, et financiers qui seraient alors votre, je vous demanderait ce que vous auriez à gagner à décliner notre offre ? Pas grand-chose en vérité, et le risque qu’une offre similaire parvienne à se frayer un chemin jusqu’à une faction adverse. Je vous rassure, je ne parle pas là de moi, mais plutôt de certains de nos concurrents qui n’hésiteraient que peu de temps à traiter avec des junkies, des vandales ou des bouchers qui sévissent gratuitement. Ce monde est loin d’être rose, et seul le mal vaincra le mal. D’ailleurs pour vaincre le mal, il faut de l’effectif. Et cela aussi nous somme près à vous en fournir, à commencer par ma personne qui, je l’espère et n’ai aucun doute en la matière, saura trouvé son utilité tant dans la gestion de ces accords, que dans les moments d’actions qui ne manqueraient pas d’apparaître lorsque vos forces décideront de repousser la pourriture de cette ville jusqu’au porte de l’enfer. Capitaux, matériel, et personnel qui enrichissent votre organisation et vous, en échange de quelques accords commerciaux, voilà le genre de proposition qui ne se refuse pas je crois.

Notre offre vous intéresse t'elle ? S'il y a des points que vous souhaitez éclaircir n'hésitez pas."

Le jeune homme venait de parler sans pause aucune, son discourt semblant découler de sa bouche sans qu'il n'ai aucunement besoin d'y réfléchir. Bien loin du texte appris par coeur, il transpirait de certitude et de confiance, à l'entendre ce qu'il proposait était de la plus haute importance et du plus grand intérêt, un atout sans lequel ses futurs clients, et notamment la jeune femme en face de lui, ne pouvaient survivre. Il posa sa mallette sur le deuxième fauteuil de la pièce, l’ouvrit, et en sorti un petit tas de feuilles noircies d’encre de machine à écrire qu’il posa sur le bureau de son interlocutrice, le document semblait tellement saturé de phrases technique et autres formulations alambiquée qu’il devait être incompréhensible même pour les comptables les plus versé dans l’art du déchiffrage de contrats. Seul la dernière page comportait une version plus allégée de tout le contenue, mais elle semblait presque vierge, attendant sans doute les conditions et doléances du client avant d’y apposer sa signature.
Syr Galineas attendis les réactions de la jeune femme, la toisant dans l’espoir de percer ses pensées.

Les yeux de Siljine n'avait pas bougé d'un iota de ceux de son partenaire de conversation pendant tout son discour pro-économiste. Quand il eut terminé, elle patienta quelques secondes avant de demander
"C'est fini?"

Elle se redressa alors sur son siège avant de reposer ses longues mains fine sur les bras du dossier.

"Si je comprend bien, cher monsieur Galineas, vous souhaitez m'apporter votre soutien tant financier que personnel...
Sachez alors que pour le premier, je dispose d'un dévellopement peu commercial, l'attrait financier de la chose n'étant pas forcémemt la force qui me pousse à dévellopper ces "marchés parallèles".
Je vois plutôt l'établissement des options commerciales de mon clan comme de simples ressources nous permettant d'assurer notre subsistance dans le but de faire évoluer mon équipe vers des sphères plus confortable, celles du pouvoir.
Je ne souhaite cependant pas mettre votre demande de côté. Loin s'en faut, je la trouve même extrèmement interessante.
En second lieu, j'aimerais aborder votre demande d'intégration de mon clan. Il va de soi que vos "qualités" physiques n'ont pas, je le crains, le niveau requis pour entrer dans une de mes équipes d'intervention.
(A cette idée, sa lèvre supérieur imice un sourire)
Toutefois, l'honnetetée de cette demande me pousse à ne pas vous laisser de côté. Il semblerait en effet que vos compétences en matière d'économie viennent combler un manque immense dans mon "entreprise".
C'est pour cette raison que je m'empresse d'accepter.
Toutefois je vous mets en garde. Je ne vis pas dans une athmosphère toute calme. Je deteste les personnes qui ne m'obéissent pas au doigt et à l'oeil, les tire au flanc et ceux qui ne se donnent pas à moi au maximum de leurs capacités. Ne venez jamais me dire que vous ne pouvez pas executer ce que je vous demande; car celui qui a de la volonté peut tout.
Enfin, pour finir, je n'ai et n'aurais aucune confiance en vous..."

Elle jette négligemment un oeil sur les papiers qu'il a posé devant elle.

"Ah, au fait, vous pouvez jeter votre torchon. Mes contrats avec mes hommes sont tous d'ordre moral. Je déteste laisser des écrits derrière moi. Je préfère une poignée de main et un regard franc à une signature alambiquée... Je sais qu'on dit que "les paroles s'envolent et les écrits restent"; mais soyez sur que ceux qui ont tenté de m'enlever leur parole ne sont plus en état de vous en faire part."

Elle se renfonce dans son fauteuil, un sourire étrange au lèvres.

*Je dois bien reconnaître au moins que j'aime engager moi-même mon personnel*

Son regard jauge le jeune Galinéas de bas en haut. Elle remarque que derrière la façade du jeune garçon timide engoncé dans ses idéaux de commerce se cache autre chose... Et c'est ça qui l'intéresse.

Ho ... Quelle franchise, elle va droit au but et elle dit ce qu'elle pense ... il ne sera pas facile de la manoeuvrer ...

Désiré parut intrigué lorsqu'elle lui annonça de but en blanc qu'elle ne lui accorderait aucune confiance ... Inconsciemment son sourire se fit plus large, ses yeux se plissant légèrement, surpris et attiré par cette affirmation d'une opposition directe entre eux. Il ne se l'avouait pas réellement mais il était flatté d'un tel attrait pour sa personne, surtout qu'elle devait être bien loin de savoir tout ce qui l'amenait à Nécropole.

"Ravi que notre proposition vous intéresse, et ma proposition propre surtout. Je vais m'empresser de joindre mes supérieurs pour leur faire part de ces directives. Et si vous pouviez m'en apprendre plus sur vos priorité et vos ennuis présent, afin que je puisse les faire mien, je pourrais dés maintenant me plonger dans ma tache. Il me faudrait aussi savoir quel moyen j'aurais pour se faire, et quelle liberté d’action ..."

Il reprit le contrat sur la table et le replaça dans la mallette, de toute manière un contrat ne sert pas à grand chose dans un accord illicite, mais la signature pouvait toujours servir en cas d'ennui ... tant pis, une prochaine fois peut être ...

Krieg s'assis tranquillement sur la chaise. En face de lui la porte du bureau... Il avait ranger son magnum dans son holster sous son suaire.

*Hellowenn... Sa met dans l'ambiance... Une femme à se niveau elle doit ête bien habile ou alors s'allonge facilement.... Mais vu le gabarit de la milice... Je pencherais plutôt sur l'habilité... Mieux vaut se méfier, elle doit être femme à lire dans les coeurs....*

Claire était revenu pour relater ce qu'elle avait vu à Siljine. Mais elle vit que sa patronne était avec quelqu'un, aussi elle attendit, puis remarqua le jeune homme.

Elle alla vers, lui souriant. Après tout, ce n'était pas parcequ'elle travaillait qu'elle ne devait pas faire valoir ce qu'elle avait appris quant aux relations humaines.

"Bonjour, vous attendez quelqu'un ?"

Krieg détailla rapidement la jeune femme qui lui avait adressé la parole, une flic apparament... *Deux femme dans le QG... Decidément....*

Bonjour madame, j'attend en effet votre supérieur, pour entretien....

Le ton était courtois mais les yeux de l'homme détaillait la jeune femme comme si il voulait lire en elle.Il se leva et proposa la chaise à la Claire.

Claire sourit.

"Ah très bien ..."

Elle inclina un peu la tête, laissant libre cours à l'interrogatoire visuel qu'elle appréciait plus qu'elle ne subissait.

Elle plongea ses yeux bleus dans ceux du jeune homme.

"Non non, restez assis. J'attends moi aussi pour voir ma supérieure. Nous la verrons ensemble. Je m'apelle Claire, et je suis heureuse de connaître dans cette ville quelqu'un de très courtois."

Krieg Von Blitz pour vous servire.... La courtoisie n'est bonne que pour les minet et les faibles, je définirais plutôt se comportement comme du respect et du bon sens, si vous êtes ici, c'est que vous êtes forte et les fort domine... Ici je suis faible mais, je l'espère, au sein de la milice je deviendrais un fort...

Krieg se rassit, son examen de la jeune femme fini, il n'avait pas appris grand chose... *Elle à l'habitude qu'on l'observe.... Elle sait quoi montrer....C'est à dire pas grand chose...*

Claire éclata d'un rire cristallin.

"Je vois. Vous espérez donc devenir membre de la Milice."

Elle ferma les yeux un instant. Puis les rouvrit.

"Eh bien bon courage parmi nous, car je suis sûre que Siljine ne refusera pas vos services. Sauf évidement si vous comptez usurper sa place."

*Chose dont moi seule ait le droit ...*

"Quant à votre théorie sur la force ... Elle est bien pensée. "

Le haut pouvoir dans un gang n'est pas dangereux mais dans un organisation telle que la milice elle n'attire que la mort... Ce que bien entendu je ne recherche pas... Permettez cette remarque mais si une femme se trouve à l'un des plus haut postes d'une organisation criminelle ou pas c'est qu'elle est bien plus habile qu'un homme tant au niveau decisions qu'en combat. Je ne provoquerais pas déjà arrivé un conflit ouvert ou pas avec l'une des figures emblématique de Necropole... Mlle Hellowenn m'acceptera je l'espère dans vos rang, depuis que je suis ici je n'ai trouvé nul occasion pour dérouiller mes doigt engourdi par l'inaction.... Ma théorie comme vous dites n'est que l'observation d'une société pouri de l'intèrieur par la corruption... Seul les fort la tourne à leur avantages....

Il avait parlé d'une traite, martelant les mot important d'un mouvement de main. Habile orateur il n'était pas essouflé à la fin de sa tirade et il posa ses yeux vert sur le jeune femme.

"Société pourrie de l'intérieure ... Ma foi ...."

Elle sourit, quelque peu gênée de l'intensité du regard de Krieg.

"Vous êtes perspicace. Et vous avez raison. Seuls les forts peuvent vivre convenablement dans cette jungle. Et seuls eux après peuvent de permettre de s'adonner à l'art. Mais je vous ennuie peut être ..."

Elle eût une moue gênée.

Absolument pas... Les membres de ma...."bande" on étaient abbatus en esseyant de passer le mur.... Ils étaient faibles.... En conséquent mise à part le milicien au barrage je n'ai guère eu l'occasion de discuter avec des personne sensé....

Il vit que l'intensité de son regard gênait la jeune femme, il baissa les yeux. regardant dans le vide.... Mais moi, peut être que je vous ennuie....

Elle sourit.

"Non ce n'est pas ça. C'est juste que vous avez un regard vraiment captivant."

Elle éclata d'un petit rire timide.

"Bon il serait temps que leur rendez vous s'achève ..."

Krieg ne dit rien, pas même un sourire n'effleura ses lèvres. Ses yeux se fixèrent encore plus intensèment sur la jeune femme.

J'en suis désolé.... C'est la première fois qu'on me le dit... Comme vous dites il serait en effet temps que la mllle Hellowenn achève son rendez vous... J'ignore qui est l'invité mais il commence à m'échauffer...