Bureau de Alexandre CanterChase

Seth entra dans un bureau il fit signe au jeune homme d'entrer, puis il sourit un peu bêtement, et fit:

-Voila !

Il fit un grand geste de la main pour présenter le bureau...qui était plutôt chic !

Alexandre pénètra dans le bureau, et un sourire satisfait tira ses lèvres.

"Merci bien. Maintenant, comme il apparait que vous êtes le second du patron ici, il faudrait que vous me dites exactement ce que je dois faire. A moins que vous n'en ayez pas la moindre idée ..."

Il éclata de rire, mais un rire cristallin qui n'insinuait aucune moquerie.

"Voilà mon attestation de Paris. Il y est certifié que j'ai les diplomes recquis, et le grade équivalent à la Banque Nationale de France du grade de votre patron ici. A vous de décider donc de la suite des évènements ... Je peux assurer le remplacement de votre patron à titre temporaire, mais s'il ne revient pas, je devrais prendre des mesures."

Seth alla s'adosser contre un mur, écoutant l'homme parler, que dire ?

-Euh...bah faites ce qui vous semble bon hein !

Il sourit un peu, et regarda l'attestation du garçon, il n'y comprenait rien du tout !

-Ah ouais..ah bah oui c'est bien !

Un petit sourire géné, et fit:

-Bah...faites hein !

Alexandre sourit.

"Bien !"

Il s'installa au bureau, posa sa malette, ainsi que son éventail.

"Bien. Qu'on ne me dérange sous aucun prétexte qui n'ait de rapport avec la banque. Je vais étudier l'affaire. Quant à vous, aller me chercher les actes de propriétés de l'entreprise, et tous les Cvs de tous les employés. Croyez moi, il va y avoir du ménage ! "

Il sourit à l'attention de Seth.

"Vous allez voir ce qu'est le travail bien fait "

Seth se dirigea donc vers la sortie, pour laisser cet homme au travail, mais quelque chose manquait...

-Excusez moi mais...Votre nom ?

Demanda t-il d'un air un peu béat !

Alexandre leva les yeux du bureau.

"M. CanterChase. C'était écrit sur l'attestation, jeune homme ...."

Il éclata de rire puis replongea dans son travail.

Seth exhorbita ses yeux, et en faisant style de rien, il fit:

-Ah ouais, ouais j'avais vu ! Mais c'était pour voir si euh...vous suiviez !

Il rit un peu, géné, et sortit du bureau.

Alexandre soupira quand il fut sorti, puis se mit au travail.

Il observa une pile de dossiers qui semblaient couverte de poussière. Il éclata de rire. Cela allait être une mise en bouche apparement.

Tout d'abord, il classa, archiva, notifia, supprima de nombreux dossiers, et les employés n'eurent pas le temps de souffler avant que tous ne soient terminés.

Le bureau était remis à neuf, et quand Seth revint avec ce que lui avait demandé Alexandre, il fut très surpris. Il déposa les Cvs et les actes de propriétés sur le bureau puis sorti pour aller prendre sa pause.

"Une minute. Seth, j'ai besoin de vous. Vous passerez la poussière dans le hall de réception. Puis vous me porterez ces deux piles de dossiers aux archives. Vous en ferez également un registre. Ensuite vous mettrez ces deux autres piles dans la salle des dossiers en attente. Puis vous téléphonerez à ce numéro et vous direz à qui répondra que vous appelez de la part d'Alexandre CanterChase. Vous raccrocherez, et ils nous rappeleront. Là, vous me les passerez depuis le standard en bas. Est-ce clair ?"

Le jeune homme acquiesça, puis sortit avec une première pile sous les bras.

Alexandre s'attacha à étudier les Cvs. Sur les douzes employés, il en licencia cinq. Il le leur communiqua par le microphone qui diffusait sa voix placide et sarccastique dans tout le bâtiment.
"Une bonne chose de faite. Maintenant, occupons nous du coffre."

Il sortit de son bureau, prenant un téléphone portable avec lui.

Alexandre précéda Siméas dans son bureau. Il s'installa dans son fauteuil, puis fit signe à son éventuel client de s'asseoir.

"Je me nomme Alexandre CanterChase"

Il posa son éventail près de lui, croisa ses mains, et continua :

"Exposez moi clairement votre projet."

Alexandre CanterChase sourit lorsqu'il entendit le mot : vendre. Il prit le papier et l'examina froidement. Oui, cela était en règle. Il posa le papier sur son bureau, et regarda le paquet.

"Eh bien il y a bien une librairie, mais elle n'est pas à vendre. Toutefois je suppose que des locaux commerciaux sont à vendre ça et là."

Il soupira, puis demanda :

"Ce que je peux faire, c'est vous proposer d'aller voir à la Mairie si ces types de locaux sont disponibles. Ou bien de proposer de racheter la librairie. Mais cela ne dépend pas de moi ..."

Il s'arrêta, puis reprit :

"Toutefois ... je pourrais bien ..."

Alexandre avait cette particularité fort agaçante qui était de ne jamais ciller face à quelconque expression de sentiments ou de connivences.

"Eh bien je crois que nous allons nous entendre. Reprenez votre place, et laissez moi vous expliquer. La situation de cette librairie est la suivante : le gérant est également propriétaire, toutefois si nous portons l'affaire devant la Chambre du Commerce, ils se rendront compte que la nouvelle propriétaire n'est pas en mesure d'assurer et son travail. Et vu votre situation professionnelle, il vous sera très facile de racheter cette entreprise. Donc voilà ce que nous pouvons faire : vous allez vous présenter à la mairie, et vous ferez la proposition de rachat des locaux. Vous présenterez également ce papier que je vous signe dès à présent. C'est l'aval de la Banque municipale, si vous voulez, et cela appuiera votre démarche. C'est indispensable .."

Il s'arrêta, puis réfléchit un instant, ou du moins il en fit mine.

"Mais pour que je vous donne ce papier, il me faut de bonnes raisons, ne croyez vous pas ?"

Les yeux d'Alexandre scintillèrent quand il entendit parler de bénéfice.

"Oui je peux vous donner ce papier contre un petit pourcentage sur vos bénéfices ... Disons 15 % cela peut convenir dans un premier temps, après quoi, nous le verrons à la baisse ... ou à la hausse !"

Il éclata de rire, puis rajouta :

"Vous excitez ma curiosité ! Mais si cela doit rester secret, alors je m'en tiendrai là. Je prépare le contrat, si vous voulez bien ?"

Tout en parlant, il tira un papier officiel.

Siméas sourit, un homme bon, enfin au premier abord mais il esperait !!

"Bien 15% ca me va, bien même tres bien même !! Ah M.Canterchasse je promes que quand mon livre sera fini vous serez le premier au courant !!"

Il s'aprocha du directeur de banque et ranga ses papiers dans son veston, il regarda l'homme et dit

"Tres bien allons y pour le contrat !!"


**dsl vraiment pas d'inspiration **

Alexandre institua par écrit l'ensemble du contrat, et le signa de sa plus belle écriture.

Il tendit le stylo à son pair.

"J'aime assez la lecture pour dire que Les Hauts de Hurlevent sont un chef d'oeuvre !"

Il éclata d'un rire cristallin.

[pas grave :p]

Il prit le stylo et a la citation du livre "Les Hauts de Hurlevent" il ria comme le Directeur de Banque mais d'un ton mystérieux...

"Hum, le livre que je vais écrire sera d'un genre tout a fait différent mais n'ayais crainte, personne ne sera décu, j'ai bien dit personne !! Bien ou dois je signer ?"

Alexandre sourit narquoisement.
"Si vous avez l'intention de décrire la vie à la Nécropole, vous allez avoir un best-seller ! C'est ici, là juste à côté de ma signature."

Il se leva et appela une employée.

"Veuillez photocopier un plan de la ville pour monsieur."

Alexandre congédia Martine qui était arrivée.

"Je vois que vous êtes prévoyant. J'apprécie particulièrement. La prochaine fois que nous nous verrons, nous pourrions peut être discuter de l'ouverture d'un compte en mon établissement ? Mais je vous retarde, et j'en suis désolé ! Allez donc à la Mairie accomplir votre affaire. Prenez la recommandation de la banque, c'est la clef !"

Alexandre salua, puis reprit son travail. Au fur et à mesure qu'il répertoriait les dossiers, il s'aperçut d'une incroyable bévue informatique. Mais comment cela était-il possible ?

"Un particulier qui fait un virement de 25 000 $, ça n'est guère courant !"

Il se ravisa toutefois en remarquant que ce particulier était mort depuis cinq ans déjà, et que ce compte était en fait un compte bloqué qui devait revenir à ses petits enfants le jour de leur majorité. Cela suintait le détournement de fond !

"Ah, cette banque est donc infiltrée de part en part ! Très bien."

Mais il remarqua alors, via son ordinateur, qu'il s'agissait là du seul cas véritablement apparent.

"Bien. Je pourvoirai à cela en temps voulu."

Il se leva, et sortit de son bureau.

Alexandre CanterChase, qui était descendu aux sous-sols pour y entreposer quelques dossiers, apparut près de l'homme.

"Lui-même. Si vous voulez bien entrer ..."

Il entra dans le bureau, et fit signe à son vis à vis de suivre.

Il alla s'asseoir, et indiqua un fauteuil à Philippe Von Kreich.

"Et à qui ai-je affaire ?"