Maison de Noost

on peut discuté, ou faire des autres chose..

Jenna souria et leva les sourcils...

-Moui, discuter de quoi ? Faire autres choses ? Oh...comme quoi ?

réané la regarda avec un sourire

discuté de toi par exemple, ou faire chose que tu aime faire...

Jenna fronca alors les sourcils, elle ne savait pas de trop quoi parler, et puis de ce qu'elle aimait faire...valait mieux pas...enfin pas encore...

-Ben je sais pas trop...tu sais déjà pas mal de choses sur moi ! Et puis faire quelque chose que j'aime...ben...j'aime pas grand chose !

Elle ria un peu, mais ce qu'elle venait de dire était un petit mensonge..

alors quel sont les chose que tu aime faire...

Jenna fronca encore les sourcils, il venait de demander la mauvaise question, elle soupira un peu et dit:

-Euh...ce que j'aime faire, alors, j'aime beaucoup faire les magasins, me maquiller...euh...j'aime bien boire, mais je bois pas souvent de l'alcool, juste pour les grandes occasions...euh....j'aime...euh j'aime..non enfin c'est tout !

Jenna était un petit peu génée...heureusement qu'elle ne l'a pas dit !

alors tu aime faire les boutique, un jour on pourra faire les boutique a deux ci tu veux??

Jenna ria, Réané faire les boutiques, sa devait être plutôt comique...

-Oh oui d'accords pourquoi ! Sa doit être marrant tiens de te voir faire les boutiques ! Tu verrais comme je suis complètement folle devant les boutiques !!

réané souria..

réané gliassa uen main dans ces cheveux

je te vois bien devalisé un magasin en une apres midi^^

et moi je porterais tes sacs..

Jenna souria, elle embrassa Réané, elle mit sa main sur son visage...

-Oh oui !! Je suis une grande voleuse de vêtements !!! Et toi tu seras mon complice !

Elle ria.

pas de probléme

réané la pris dans ces bras ..

je te vois pas avec la gagoule, ...

Jenna sourit, c'est vrai que elle avec une cagoule...sa cacherait sa jolie face...

-Oh, tu as raison, mon pauvre visage, sa le cacherait ! C'est bien sa !

Elle ria un peu et embrassa Réané.

réané commenca a l'embrassé doucement...

il caressa son dos... , il lui souffla des mots doux a l'oreil..

Sirion avait suivit le couple jusqu'à la maison de Noost.

*Etrange, c'est là ou j'ai choppé l'abruti et sa pouffiasse...
Ils font peut-être ménage à quatre...*

Il sourit à cette idée, et entreprit de grimper le long du mur.
Il fit corps avec la paroi, et progressa rapidement jusqu'à une fenêtre qui donnait sur la pièce qu'occupait le couple.

Il ne savait si les démons pouvaient sentir une quelconque aura émanant de lui -il doutait même que tous ces petits "quelque chose" qui émanaient de lui puissent être qualifiés d'aura- aussi tenta t-il de masquer ce qu'ils pourraient ressentir venant de lui.
Il était invisible dans la nuit, énorme araignée accrochée à un mur, et écoutait avec amusement les conversation profondément intelligentes qu'entretenaient le couple.

Valtiore avait perdu Sirion dans les ruelles, mais il se souvint brusquement d'une phrase du jeune homme :

"Je suis le frère du propriétaire de la librairie..."

Aussi se dirigea - t - il vers celle-ci. Il aperçut alors un corps qui se déplaçait le long d'un mur et qui finalement s'était arrêté à la hauteur d'une fenêtre. Aux longs cheveux, il reconnut Sirion. Il alla se blottir contre le mur, n'osant pas escalader de peur de tomber, mais attendant son maître.

Valtiore crispait ses mains sur sa canne.

Sirion apperçut Valtiore qui l'avait suivit. Il lâcha la paroi, et poussa avec ses pieds, se propulsant loin du mur. Il effectua un salto dans l'air, et atterrit à côté du jeune vampire, aussi silencieux et leste qu'un chat.
Il adressa un sourire amusé à Valtiore, et lui murmura :

Ils sont en train de parler fringues, destins déchirés, vengeance assouvis, et de se faire des calins ! Très mignon... conclue t-il ironiquement.

Valtiore sourit mais ne dit rien. Il observa la fenêtre avec un regard amusé. Le plaisir restait une belle chose dans l'air viscié...

Il s'approcha de Sirion, puis lui demanda :
"La façon dont elle nous épiait était étrange, non ?"

Sirion sourit largement.

Tout le restaurant avait les yeux rivés sur toi, jeune Algoris ! Alors tu sais, qu'elle te regardait en cachette de son ami n m'étonne que guère !

Puis il réfléchit une seconde, puis haussa les épaules.

Mais je veux bien reconnaitre que moi aussi j'ai eu la sensation que...

Il fronça les soucils, et prit un air songeur.

Valtiore sourit ... Il se sentait flatté ... Il rougit un peu puis se ravisa... Son expression se fit dûre ...
" Une espionne peut être ... mais au service de qui ? "

Valtiore porta sa canne à son coeur, et son corbeau remua sous son manteau noir. Il le fit sortir et celui s'envola, allant se poser sur le rebord de la fenêtre des deux amants.

Sirion secoua la tête.

Elle était dans le restaurant avant nous, ce n'est donc pas une action prémédité, mais pour la suite... peut-être a t-elle songé que notre nature pouvait être bien plus celle d'un inférieur.

Il médita quelques instants puis continua.

Elle et son copain ne semblent pas très malins, mais tout le monde sait que les Nox recrutent le moindre imbécile en manque de baise venu...

Je propose que nous surveillons la suite des évênements, puis nous aviserons... peut-être les suivrons nous s'ils sortent, histoire d'être fixés...

Valtiore écoutait Sirion tout en contemplant son corbeau. Les ombres dansaient dans la nuit et les murs semblaient se parler grâce à elles...

" Je pense pareil ... mais si nous restons là, nous allons nous faire repérer... Je vais laisser mon corbeau ici... A moins que vous n'ayez un meilleur plan..."

Valtiore rougit intensément et fixa ses yeux bleus dans les prunelles de Sirion.

"Je ne suis pas un bon espion ... Je ne sais pas être discret ... vous aviez raison ..."

Valtiore en était pleinement conscient. Son point fort était l'intelligence, pas la discretion... Il maniait mieux les idées que les ombres ...

Sirion ignora la remarque de Valtiore. Il faisait encore nuit noire, et deux vampires -deux ombres- dans un jardin enténebrés étaient aussi visibles qu'un chat noir dans une cave à charbon.

Quel est le lien qui te relie à ton corbeau, demanda t-il en plissant les yeux. Il soupçonnait une quelconque... télépathie, ou complicité muette entre les deux êtres.

Valtiore sursauta à la question de Sirion. Nul ne lui avait jamais posé cette harangue interrogative, et lui s'était toujours gardé de se vanter ... Il avala sa salive puis répondit :

"Ce corbeau est le seul ami que mes parents aient toléré durant mon enfance au manoir Algoris. Le lien qui me relie à lui est d'une nature trouble même pour moi même... Je lui ai sauvé la vie alors qu'il allait périr par le froid ... Depuis il ne me quitte plus, et me voue une loyauté sans borne, semblable à de l'amour... Vous devez rire intérieurement, et je vous comprends ... "

Valtiore inspira, puis souffla :

"Mais cela va encore plus loin ... il me comprend et je le comprend, sans besoin de paroles, ou de pensées. C'est instinctifs. Il souffre, je souffre, je ris, il ris ... J'aime, il aime ... La seule chose que nous ne partagerons jamais, c'est la mort."

Valtiore sourit et gémit tel un enfant.

"Vous me prenez pour un fou, n'est ce pas ?"

La peau de Valtiore, malgré l'obscurité, se faisait quelque peu reluisante, pâle telle le plus pur des linceuls.

Aucun amusement n'apparu sur les traits de Sirion. Celui-ci regardait le jeune vampire avec sérieux, d'un air grave, mais intéressé.
Il eut l'étrange sensation qu'il avait le don de mettre Valtiore mal à l'aise. Pourtant, il avait vu tellement de choses incroyables dans sa vie, et ce avant l'invention de la guillotine, qu'il ne manifestait plus cette moquerie habituelle aux incrédules et aux imbéciles qui croyaient que la magie et le merveilleux ne sont pas de ce monde.

Le vieux vampire secoua la tête.

Non, répondit-il simplement, je te crois.

Il posa sa main sur l'épaule de Valtiore qui semblait honteux, gêné ou avoir peur d'être ridicule, et le secoua gentiment en lui souriant.

Ne pense pas perpétuellement que je ne te croirai pas car ce que tu vit sort un peu de l'ordinaire.
J'ai vus tant de choses merveilleuses et improbables, que je ne doute de rien... Tant que je n'ai pas affaire à un parfait mythomane.

Valtiore se sentit apaisé par la main presque paternelle que Sirion avait posé sur son épaule. Son père lui même n'avait jamais autant manifesté d'attention à l'égard de son fils...

Il sourit et repensa à l'impression que Sirion lui avait lors de leur première et mouvementée rencontre. Valtiore avait bien cru mourir ... Mais il s'était gardé d'exprimer sa peur à l'idée de périr ce soir-là ... Même s'ils haïssaient ses parents le plus proches, il se savait déscendant d'une noble famille, et il devait s'en montrer digne...

Mais au fond, comme lui avait suggérer Sirion, cela n'avait plus d'importance ... Une éternité s'offrait à lui, alors qu'importe ?

Valtiore semblait jubiler. Une brusque envie de faire ses preuves se dessina sur son visage, le vrillant d'un sourire gracieux, accentuant particulièrement sa beauté toute juvénile, malgré les yeux qui exprimaient le plus douloureux des mal-êtres ... Le paradoxe était délicieux.

" Que fait-on désormais ? Je pourrais commencer à réfléchir à divers plans vis à vis de ces démons que sont les Noxs ..."