Ruelles

Kyojiro ne s'arrétat pas, se libérent de la main sur son épaule....Malgrés son sale était il voulait se battre...aprés tout...c'est SA fierté qui venait de prendre un coup.....

il continua de s'avancer vers Saki en grognant...Puis sans crier gare lui sauta dessus, laissant la marque de ses griffes sur le visage de la louve....

Louanna, soudain, sans crier gare, bondit au milieu de la mêlée. Dans son élan, elle renverse les deux loups qui tombent, écartés l'un de l'autre. Elle se place au milieu, retrousse ses babines et grogne. Elle les regarde chacun son tour.

"Ca suffit maintenant. On n'est pas dans une arène. Des humains pourraient arriver. Plutôt que de gâcher vos forces à vous battre bêtement, vous devriez les conserver pour chasser."

Elle continue de grogner tout en gardant son corps immobile. Seule sa tête est animée. Ses oreilles sont couchées en arrière. et ses babines remuent au rythme de ses grognements féroces.

"GRRRRRRRRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR"

Isma avait beaucoup de mal à se retenir mais il préférait que cela parte vraiment pour intervenir.

*Mais c'est quoi ces loups de pacotilles......ou plutot ces louves car il n'y qu'elle qui empechent la fete de se faire...!*

Isma sentit sa robe vibrer.....il voulait agir et gouter le sang lui aussi.

Saki regarda Louanna.
Tu aurais pu t'abstenir d'intervenir... Mais tu as raison sur ce point. Des humains pourraient arriver... Surtout avec la détonations des coups de feu qui ont tués cet homme.

Regardant Kyojiro.
Remercie-la, car elle t'as evitée une autre défaite.

Il lanca dédaigneusement

"maintenant tu recul evant les louveteaux?....t'es pathétique....."

il se laissa retomber sur ses quattres pattes et grogna contre Saki, fixant Louanna....Puis il laissa tous ce beaux monde, partant vers plus loin....

Louanna, voyant que le combt est fini, cesse de grogner. Quand elle voit Kyo partir, elle se dit qu'il ne vaudrait mieux pas le laisser seul, aussi, le suit-elle en trotinant, Lianon sur les talons.

Saki n'avais plus de raison de rester là.
Elle partit prête à chasser de nouveau.

Allons-y.

Celui qui traine encore à cette heure de la nuit dans les rues aura peu de chance de voir le jour se lever.
Elle n'avait qu'une envie : TUER !

Jaina termina son festin sans se soucier du reste, elle devait boire le sang et mordre la chair avant que le tout ne refroidisse de trop. Quelque chose la stoppa: elle n'avait plus faim, bien loin de là, sa rage de déchiqueter et pourfendre la chair l'avait emporté sur la simple sensation de faim.
Elle se releva donc puis regarda quelques instants le cadavre. Elle n'avait pas repris conscience et regagna sa forme humaine, resserant sa ceinture pour ne pas perdre son baggy. Elle recupera ensuite sa veste en cuir sous le carton, elle la boutonna après l'avoir enfilée.
Elle s'asseilla ensuite non loin du cadavre et s'alluma une clope, toujours pas consciente de la gravité de son acte.

"Tu es la proie et moi le prédateur, tu es mort et je t'ai tué. Tu n'es rien, du betail, un repas comme un autre...Hé oui c'est la dure loi de la vie!"

Ismaël assista donc à la fin de la joute qui ne fut malheureusement qu'orale.

*Et bien quel piètre Lykans ils me font...ils manqueraient plus qu'ils deviennent malins.*

Mais isma remarque juste une petite chose qui l'amusa profondément:le loup de Louanna qui suivait une louve....

*Mmmhhhh.....tu n'auras pas gardé ton secret bien longtemps*

Isma posa ensuite son attantion sur celle qui restait et la regardait finir son "repas",amusé...

*c'est peut être la plus sauvage de tous....à ce que j'ai vu en tout cas*

Dans un souffle,Isma prit la voie des airs et quitta ce lieu.

Jaina finissait sa cigarette silencieusement, en regardant sa victime. Personne ne venait, et c'était tant mieux car elle l'aurait tué. Elle n'était pas elle-même, le vice s'était emparé d'elle, comme près des egouts, dans la matinée. Le diable arrivait a prendre posssession d'elle sans qu'elle ne s'en rendre compte, il s'imitiait dans ses manières lentement pour qu'elle ne s'en aperçoive pas, jusqu'à entièrement prendre controle de son être, ce qui était plus facile lorsqu'elle avait sa forme hybride, l'animal docile se laissant prendre dans le filet du malin.
Mais maintenant qu'elle avait repris forme humaine, et consceince peu a peu, il séclipsait discretement pour ne laisser aucune trace en elle de sa futile présence, due aux radiations des perles. Il reviendrait lors de sa prochaine migraine, mais elle ne le savait pas. Maintenant elle avait regagné sa conscience totale, une larme coula sur sa joue en voyant son oeuvre, qu'elle mettait par deduction sur le dos de sa lycanthropie, sans réellement savoir quelle était la cause de cette cruauté sanguinaire et sadique. Elle se leva et jeta son megot.

"Pourquoi je fais ça? Pourquoi je tue, et pourquoi ces migraines? Quand ce mal cessera-t-il enfin? J'en ai assez de me comporter de la sorte, il faut détruire les perles!"

Elle commença a s'éloigner, ne songeant même plus a se demander où étaient passés les autres, elle ne revait que d'un monde en paix, de n'avoir jamais connu ni mort ni cruauté, ni l'existence de créatures barbares comme elle en avait plus. Elle voulait retourner dans sa tendre enfance, jusqu'à ses 8 ans, où elle vivait paisiblement avec sa famille...
Elle quitta les ruelles, tout en songeant à tout et a rien...

Auron regarda autour de lui, il avait vu une jolie scène

"Mmmhh, Sympa ses Lykans..."

Il partit

Auron suivait Anya

"On va ou ?"

Il regardait au alentours, sur ses gardes

Anastasia marchait devant, rose blanche dans les ténèbres de la nuit. Elle s'avança vers un pâté de maison.

"Ah ... je ne sais plus par où est le théâtre ... bon ... essayons par là ..."

Elle adressa un sourire en coin à Auron.

Auron continua de la suivre en silence

**Si belle...**

Anastasia entendit d'étrange bruit en provenance d'une maison. Elle s'y dirigea, précèdant Auron.

"Il se passe de drôle de choses par ici ... allons voir ..."

Elle entra dans la maison.

[maison d'Ismaël]

Anastasia sortait du "petit nid" d'Ismaël quand elle vit un faucon qui le survolait. Elle passa outre cette curiosité. Après tout, n'avait-elle pas vu, en Inde, un tigre se coucher au pieds d'une simple mendiante ? N'avait elle pas vu, en Roumanie, des ours semblant rire avec des enfants ? Elle avait tant vu de choses qui l'avaient émerveillée ... Mais une seule chose ne l'émerveiller plus. Une chose que toute femme se devrait de rechercher. Mais à quoi bon chercher ce qui nous déçoit le plus ?

"Quelle belle nuit ... s'il n'y avait pas toutes ces lumières artificielles, on pourrait observer l'étoile qui, selon le poète, a ouvert là voie à notre cher Verlaine ..."

Elle soupira de bonheur.

"Avançons donc ..."

Auron suivit Anya

"On va ou ?"

La perpètuelle question d'Auron...

Puis il se tourna vers Isma

"Je me nomme Auron"

**Sympa ce type...Mais je me demande pourquoi, Pour Anya ? Est-il tombé amoureux ? Ou alors il le fait comme ca, ou c'est pour nous soutirer quelque chose...Je le saurait bien assez tôt**

Il se tourna vers Anya

Ismaël nota donc le nom du Lykan et écouta Anastasia.Il aurait aimé savoir de qui elle parlait mais ne le savait pas,il le demanda donc simplement.
Ismaël continuait de fumer sa pipe et observait les rues environnantes qu'il était en train de découvrir.

La nuit touchait à sa fin et l'ambiance s'était rafraichi.Il détacha alors un pan de sa cape pour le poser sur les épaules d'Anastasia en souriant toujours.Celle-ci était en cashmir,douce comme la soie et chaude comme la laine.Il se trouvait même que la couleur de cette petite étoffe sortie d'on ne pouvait savoir où,comme le magicien sort un pigeon de son chapeau,était parfaitement accordée auc tons de la robe d'Anastasia.

"Pour ma part,une simple errance me suffit,mais si vous avez une envie je suivrais et du moment que notre chère amie se porte mieux qu'il y a deux minutes,tout est pour le mieux pour moi."

Anastasia frémit au contact du merveilleux tissu. Elle ressera ce châle de fortune contre ses épaules. Il était vrai que sa frêle tenue ne la préservait pas du froid, mais après avoir connu la glace des monts chinois, qu'est ce qu'une pâle brise nocturne ?

"Verlaine est un poète français merveilleux..."

Son visage s'arrêta, ainsi que sa phrase, devant une vitrine d'un magasin. Il y était exhibé une merveilleuse statuette représentant la déesse Kali portant son rubis de la mort. Elle aurait juré l'avoir déjà vu quelque part, mais se garda de le dire.

"Nous pourrions entrer là ... ou bien aller dans un endroit où on pourrait regarder le ciel ..."

Elle s'avança vers la vitrine pour mieux observer l'oeuvre d'art.

Auron remarqua ce qu'elle regardait

"Tu la veut ? Je te l'achète...."

Il sourit et la regarda, le petit châle ne devait pas vraiment la réchauffer, il enleva son manteau et lui tendit

"Tien c'est pour toi, prend le..."

Il ne voulait surtout pas qu'elle tombe malade

Ismaël avait entendu Anastasia.Il ne s'y connaissait que trop peu en poésie pour pouvoir relever la discussion mais cela pouvait être une occasion d'apprendre quelque chose et cette percpective embauma son coeur.
De Verlaine,il ne connaissait par coeur que cette strophe:

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue,que j'aime et qui m'aime
Qui n'est,à chaque fois,ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre,et m'aime et me comprend.

(HJ bon y'a peut etre une erreur hein!!!pardon Verlaine JH)

Il vit ensuite Auron poser son manteau sur les épaules d'Anasatasia,laissant ainsi le froid s'occuper plutôt de lui.Il sourit à cet acte:

*Serais tu jaloux mon ami?Et serais-tu épris d'elle?
Cela est facile tu me diras,elle est bien fascinante.*

"Je reconnaitrais que je suis un peu inculte en la matière....Auriez-vous en mémoire une bel stro..."

Et elle parla d'une statue.Tout de suite,Ismaël porta son regard vers l'oeuvre,oubliant même un moment les deux autres.La Déesse au poignard levait la jambe devant eux,envoutante malgré la peur qu'elle pouvait vous donner.Et l'on ne pouvait alors souhaiter que le mort en son nom,pour son plaisir et par sa main si elle daigne se poser sur vous:destruction!!
Ismaël se souvenait qu'il avait eu l'occasion d'assister à un dogme en sa faveur.Mais il n'était à l'époque pas enjoué à l'idée de voir des animaux se faire saigner pour une divinité et ne s'y était pas rendue.Comme il le regretait maintenant et comme il souriait ,appréciant son erreur.

Il restait donc là,à admirer la statue et il leva ensuite les yeux vers le reste de la galerie.Ses yeux allaient en tout sens et il se rendit compte de son impolitesse.Il se redressa et regarda ses compagnons:

"Veuillez bien m'excuser,l'art...plastique est pour moi une source de plaisir constant et je ne peux m'empecher de louer gloire aux artistes pour cette transe qu'ils m'imposent avec leus petites mains...
Les hommes sont des créatures plein de surprises vous ne trouvez pas?"

Il avait prononcé cette dernière phrase san se rendre compte que cela pouvait sous-entendre qu'il n'était pas humain....mais il s'en fichait alors.

"Je veux bien pénétrer dans cet antre oui!Aprés vous"

Anastasia sourit quand Auron passa son manteau sur ses épaules.

"Je vais finir par fondre de chaleur ..."

Elle eut un sourire amusé qu'elle adressa à Ismaël.

"Les humains, certes, mais les hommes ... On peut trouver que fascinant l'inaltérable passion qu'ils emploient quand il s'agit de décevoir les autres, ainsi que les femmes ..."

Elle fit un geste ample de la main.

"Bien que je puisse concevoir que certaines femmes soient d'affreuses garces."

Elle observa la vitrine puis dit alors.

"Non merci Auron ... j'ai suffisament eut à faire de la déesse de la guerre durant ma longue vie ... Mais c'est très gentil de ta part, et sache qu'à défaut du souvenir matériel, il restera le souvenir de se baiser..."

Elle embrassa Auron sur la joue en souriant. Puis se dirigea vers l'entrée de ce qu'elle considérait comme un magasin d'antiquités ... Elle murmurait :

"Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui peut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;
C'est un secret qui prend la bouche pour l'oreille,
Un instant d"infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Un façon d'un peu se respirer le coeur,
Et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme !"