Devant l'Hôtel de Ville.

Une grande place.

[[Avatar de l'orgueil]]



L'homme s'avançait sur la place qui grouillait des promeneurs du soir. Il souriait cruellement, et contemplait l'Hotel de Ville.

Un jeune enfant vint vers lui. Ce jeune garçon lui demanda :

"Monsieur, vous auriez l'heure ?"

L'homme le toisa méchament.
Une femme qui passait par là s'approcha et dit, influencé par le super charisme de l'Homme.

"N'as tu pas honte, petit insecte, de déambuler parmi les gens respectables ainsi affublé ? N'as tu pas une mère à aller désaouler, petit impudent !"

La mère du petit enfant intervint.

"Pour qui vous prenez vous ? Vous vous estimez mieux que mon fils ? Vous ne lui arrivez pas à la cheville !

Ah ! Eugène (le mari) dis quelques choses !
Dire quoi ? Elle a raison ! Je ne vois pas pourquoi je traîne avec une catin tel que toi. je vaux cent fois mieux."

La jeune femme frappa son époux. Il se rendit. L'enfant commença à taper sa mère, pretextant qu'elle n'avait pas le droit de l'éduquer, qu'il était trop fort pour elle. Autour, des scènes similaires se reproduisaient, chacun se battant avec l'autre parcequ'il lui était supérieur.

L'homme quant à lui, qui souriait sous son chapeau, jouissait de ce sentiment d'orgueil. L'orgueil. Le péché dont on ne peut se défaire que par la mort ... et encore que se donner la mort est un orgueil ....

Hahahahahahaha !

Ramirez se posa nonchallement sur un poteaux électrique...Il eu un peu de mal à garder son équilibre, faut dire que c'est petit ces truc.....

Dans la rue il vit des gens se battre en prétextant étre les meilleurs...Il fut bien sur heureux de sentir cette déferlante d'orgeuil percuter de plein fouet son aura....aaah les perles faisaient quand même du bon boulot....

Et c'est alors qu'il sentit quelque chose d'assez étrange.....comme un vide.....hors rien n'est vide pour l'aura...Il baissa la tête et vit plus bas un homme qui était, il faut le dire, trés stylé...

*hum.....d'habitude....on ne sourit pas comme ca.....et on ne fait pas non plus le vide comme ca....*

L’émeute s’était propagée sur toutes la grand-place. Il faut dire qu’aucune présence des autres perles ne pouvait interférer avec celle de l’orgueil.

L’homme au chapeau noir jubilait, et un sourire affranchissait son visage d’une cruauté interne.

Chaque personne qui se battait contre les autres avait pour but : la rabaisser, et s’asseoir dessus, au sens métaphorique du terme. Un vieillard déshérita et battait avec sa canne son unique fils, car celui-ci était trop menu. Celui-ci esquivait les coups du vieil homme, et lui donnait des coups de poing, lui criant qu’il était un père indigne de lui. Une jeune femme s’était mise à chanter, et exigeait qu’on l’adulât. Certains ne se gênaientt pas pour lui jeter des projectiles divers. Mais elle semblait s’en laver les mains, ce qui importait, c’était sa voix.

L’homme au chapeau noir s’avança vers la mairie, et brusquement, l’émeute s’arrêta. Tous se turent, et soudain, un homme hurla :

« Sus aux virus ! A mort les dirigeants qui n’aboutissent à rien ! La meilleure des villes par le meilleur des peuple ! »

Tous reprirent en chœur cette phrase, et s’amassèrent sur les marches du parvis de l’hôtel de ville, hurlant comme des loups affamés.

Que voulaient-ils ? Que le maire fasse quelques choses pour que la ville soit la meilleure possible.

Etrangement, l’orgueil était devenu collectif.

L'homme se retourna, et vit alors une chose parfaitement surprenante. Un ange. Un ange aux ailes noires. Méfiance.

Josh Gardner sortit de la marié accompagné de ses gardes du corps au même instant, comme attiré par l'être.

Gardner est l'adjoint du maire et ce depuis très longtemps.
Gardner est un homme orgueilleux, comme le montre sa bague de platine a son doigt, ses effets personnels soigné et sa façon d'être.

Encore une émeute?

Gardner fit signe à ses gardes du corps de se dépécher d'aller vers la voiture blindée lui servant de véhicule qui venait au même instant de se garer devant la mairie.

Et Ramirez lui resté debout sur son piquet à regarder l'émeute devant lui.....Il se demandait comment allait réagir le maire et les autres...apparement l'adjoint préféré la fuite....

Ramirez eu un léger sourir et attendit la suite des événement

L'homme recula et se plaça au milieu de la foule. Tous s'étaient rués vers l'adjoint au maire, formant une grande parabole autour de lui.

" Les Nécropoliens veulent des réponses ! Pas des excuses !"

Tous hurlaient.

"Une nouvelle élection !

Vive la Monarchie !

Moi au pouvoir !

Pourquoi le Maire laisse - t - il la ville pourrir !
..."

Toutes ces questions fusaient sans cohérence. Tous commençaient à déballer leurs idéaux politiques, et un grand débat aussi bruyant que sans queue ni tête aboutit. Finalement, la populace se divisa en deux parties. Une allait pour empêcher la fuite de l'adjoint au maire, et l'autre gravissait lentement en hurlant au maire de sortir.

D'autres personnes se joignaient à eux, attirés par le bruit tout d'abord, puis séduites par le super charisme de l'Homme au chapeau noir.

Une vieille bique très bien habillée mais faussement maquillée pestait contre son petit fils qu'elle avait sommé de balayer la grande place.

"La ville doit être propre ! Alors balaie !"

Celui-ci s'effectuait, mais ruminait en lui même des plans machiavéliques pour tuer la vieille.

L'adjoint avait tout juste eut le temps de rejoindre sa voiture blindée que les manifestants l'entourait, empechant tout démarrage.

Ils criaient divers slogans révolutionnaires tout aussi égoistes les uns que les autres sans même écouter son voisin. Gardner se moquait de ces hommes, après tout, ce n'était pas ceux-là, ceux qui lui avaient permis d'être à son poste actuel.

_Chauffeur démarrez!
Le chauffeur obéit, tentant de forcer le passage aux manifestant qui, déja, lancaient divers projectiles sur la voiture heureusement blindée.



Dans le batiment, le maire Liuns ne savait quelle conduite tenir face à cette soudaine émeute, une de plus...

Certains manifestants commencèrent à courir après la voiture blindée, mais au fur et à mesure qu'ils avançaient, ils se rendirent compte qu'il faisait quelques choses de très mal. En effet, l'influence du super charisme de l'homme au chapeau noir s'estompait.

Mais sur la grande place, un homme sur une table de restaurant avait pris la parole.

"Nous allons constituer un groupe de ..."

Mais l'homme en noir s'était éloigné. Et petit à petit, le regard autoritaire de chacun se muait en un regard béat d'incompréhension. L'homme en noir disparut dans une ruelle adjacente. Sa mission avançait bon train si à la moindre tentation, l'égo de chacun s'enflamait.

Ramirez applaudis lentement l'homme en noir qui partait

*eh ben....ca promet......et je sert à quoi moi maintenant.....pfff....Lucifer n'est pas gentil avec moi......pour la peine je n'irais pas le voir en premier à mon retour en enfer....et toc!^^*

oui Ramirez peut avoir parfois, des réactions de gosses, c'est le côté ange qui ressort....néammoins, l'ange déchue déploya ses ailes et décolla, partant de la.....il s'ennuyait ferme....

Dorian s'avançait sur la charmante place, qui lui rappela les vieilles esplanades anglaises, où il avait longtemps discuté avec celui qui avait fondé le dandysme. Pauvre Oscar !

Il s'avança nonchalament jusque devant le grand édifice municipale où siégeait les hautes autorités démocratiques de la Nécropole. Il sourit à cette évocation.

Un corbeau vint se poser sur son épaule.

"Ah, te voilà mon mignon ..."

Il éclata de rire, faisant sursauter une fillette devant lui.

"Tu as peur, ma petite ?"

La fillette acquieça de la tête. Effectivement, Dorian ressentait en elle cette bile infâme qu'on nomme la peur. Il jouissait de cette empathie !

"File alors, je pourrais être un méchant garçon avec toi ..."

Elle ne se fit pas prier. Sur un ordre de son maître, le corbeau s'envola.

Le corbeau eut alors un mouvement de sursaut. Le maître sourit.

"Il semblerait qu'un ange soit en train de choumiquer. Vole mon mignon, je te suis."

Il se dirigea vers les gratte-ciel.