Le soleil,dont la lumière était filtrée par un vitrail,faisait son office.
Les architectes de l'époque ,artistes tout autant qu'ingénieurs,avaient imaginés que là se trouvait l'oeuvre e Divin.
Colorée par les bouts de verre,les rayons se retrouvaient ainsi épurés,comme si l'image des saints représentés suffisait à purifier du mal...ah!!Quelle belle époque!!Il suffisait de prononcer le mot Dieu pour que la peur se dessine sur les visages.
Mais là,son travail se résumait à assécher la flaque de sang dans laquelle baignait Syfaël,le sang coagulé devenant le linceul de celui qui ne voulait plus souffrir.
Syfaël s'étonna d'entendre son coeur battre et sa poitrine se gnfler encore:quel bel mécanique que le corps humain,pensa t'il.Il y avait là toute la magie nécessaire et suffisante pour pouvoir s'émerveiller chaque jour de la vie....mais l'homme était un blasé,s'habituant de tout pour mieux s'inventer des des régles et se pavaner devant son Dieu,sans le voir,se suffisant de son intelligence dans ce monde qu'il s'était offert..
C'est traversé de ses pensées que l'esprit de Syfaël vit une lumière,une nouvelle fois,une vision lui parvint.
Il était l'homme dont il s'était approprié le corps.,aprés son suicide.
Aprés un bon joint,il s'était détendu,libéré jusqu'au lendemain d'une journée de travail.
Il avait été se promener en ville,juste pour observer les gens.Et il l'a vit Elle.Une belle petite femme dans un tailleur trés froid.Elle n'était pas du tout du style de Brian-car il s'appelait Brian-mais il y avait dans la vie des incohérences,surtout en ce qui concernait les sentiments.
Brian eut honte de lui,mal rasé qu'il était,vétu à la cool d'un pantalon trop court et trop large,d'une chemise froissée et ses éternelles sandales qui le promenaient parfois même en plein hiver.
Mais Brian se fichait pas mal de la peur et de la honte,il s'avança.
Brian avait eu bien rasion car il la détendit comme elle avait eut alors besoin.
A un concert,ils s'embrassèrent et c'est sur l'air d'une chanson que leur amour naquit.
Cela donnait cela:
Et la mer ça s'invente pas,
Et nous on crève à rester là,
Et leur funambule,
Beau qu'il est,
Marchant sur son fil.
Et Charly lisait l'albatros;
Il est mort à marcher sur la Terre...
Et c'est pas fini,on va continuer à tourner,
Et à voler dans les airs,
Et les supermarchés,
Pour nous donner l'air de ne pas rien faire,
Et pour manger...
On va s'aimer encore,
Au large pendant des années!!
J'étais là moi,messieurs!!!!
Et puis y'avait Ginette,
Qui valse en guinguette,
Toujours un air d'avance,
Dés fois qu'on ferme la dernière porte...
C'est pour réver et faire la fête,
Y'a les musiciens sur leur tréteaux!!
Tot ou tard,ça va s'écrouler mais leur histoire:
On s'en fout!!!!
Et y'avait Ginette,
Qui continuait à tourner!!!
Allez Ginette,allez la belle euh!!!!
Et Syfaël reprit conscience.Il comprit sans savoir pourquoi que ses visions de la femme sans visage avaient été illusions de son esprit.Et cela ne lui fit pas mal.
Il sentit les bras de Tahariel et lui fit aussi un étreinte passionée.
Tout son sang retourna en son corps,trés lentement et le demi-ange se sentit plein d'amour pour tout ce qui existait...
L'espoir était là car l'amour qu'avait préché le Christ,que les hommes le veuillent ou non,existait et cela bien au delà de leurs petites vies.
"Il ne me le pardonnerait pas et j'ai bien plus peur que Lui m'engeule pour ainsi faillir dans ma mission."
Syfaël se dressa et releva Tahariel avec douceur.Il sentit que son aura,si belle il y a quelques temps s'était estompé par sa faute....
Il déploya alors la sienne et celle-ci n'avait jamais été aussi pur.Il montrait ainsi à l'ange que son calvaire était terminé,q'uil avait fait l'une des plus belles expérience de sa vie et cela grâce aux perles.
Tahariel pouvait même voir un sourire épanoui comme il n'avait jamais eu l'occasion d'en voir un sur le visage de son fidèle protecteur.
Syfaël s'agenouilla alors devant son maître:
"Pardon,mais il fallait que je sois brisé pour comprendre."
Syfaël se représentait plus qu'il démontrait son apparent bien-être.Il sentait toujours en lui l'empreinte d'une colère sans nom mais il sentait aussi qu'il pouvait la contenir.Cette "boule" faisait maintenant partie de lui et Syfaël ne comprenait pas si c'était d'avoir compris que son aimée n'existait pas,si c'était un effet secondaire des perles comme un cancer démoniaque,ou bein si les deux étaient liées.La mal avait peut être usé de la détresse de Syfaël pour l'éloigner encore plus de son bonheur,en lui montrant que ce qu'il cherchait était vain,pour mieux l'approcher de la falaise du désespoir qu'il cultivait et l'attirer vers la chute..
*Tahariel a peut être raison,je n'aurais pas du pénétrer dans les sous-sols.*