Chambre de Lance Vanhorne

Lance monta a l'étage, regardant où il pourrait s'installer. Il s'arrêta devant la porte d'une chambre qui était ouverte, et qui n'était pas occupée. Il entra.

Rien d'extravagant, une petite armoire, un lit qui lui sembla très bas et un pupitre d'écriture avec un tabouret dans un coin et une fenêtre. Il déposa ses armes dans l'entrée, puis s'assied sur le lit.

"Mouais..."

Il se releva puis ouvrit les portes de l'armoire. Elle était vide, mis a part un étui noir d'ébène qui était sur une tablette. Il le prit, et vit que c'était une épée courte dans un fourreau. Un wakizashi, courte épée japonaise de 50 cm légèrement recourbée.

*Ça peut toujours être utile."

Il prit l'arme entre ses mains puis fendit l'air dans le vide, à l'époque, pour être plus "silencieux", il assomait ses cibles avec des bâtons de métal, et avait même appris à utiliser la dague, mais il ne serait sûrement pas habile avec cette épée... quoi qu'avec un peu d'entraînement, il y arriverait peut-être.

*Je demanderai à Anya si je peut la prendre*

Il se déshabilla, se coucha et s'endormit.

Lance se réveilla quelques heures plus tard. Il s'habilla rapidement et vérifia ses armes. Il remarqua qu'une lettre avait été glissée sous la porte. Il l'ouvrit machinalement puis la lut rapidement.

"Grande représentation dramatique... Electre... Bon."

Il vit aussi qu'il y avait un laisser passer dans la lettre. Il les rangea dans sa poche puis s'étira, il irait au théatre, ça lui ferait du bien. Lance accrocha son m14 dans son dos, un beretta dans un holster à son flanc droit et le wakizashi dans son fourreau, accroché à sa ceinture à gauche.

Il était encore tôt, il ne voulait déranger personne donc il ouvrit la fenêtre et s'aggrippa au rebord, puis se laissa tomber, amortissant sa chute en roulant sur le côté.

Il ricana puis dit : "'Fait longtemps que j'avais pas fait ça moi..."

Il quitta le manoir en se dirigeant vers le théâtre, à pied.

Lance entra dans le manoir, saluant poliment les gens présents d'un bref signe de tête, et monta à sa chambre. Quand il entra, il remarqua qu'un téléphone avec un répondeur avait été installé sur le pupitre, il s'en approcha et vit qu'on lui avait laissé un message.

Il l'écouta, puis sortit immédiatement et quitta les lieux avec sa moto...

Lance entra dans sa chambre. Il déposa ses valises près de la porte, puis rangea son m14 dans l'armoire. Il avait toujours son wakizashi le long de sa jambe, ses deux pistolets et son shotgun benneli m4. Il se déshabilla puis s'allongea sur son lit.

Il n'oublierait pas sa mission. Mais qu'est-ce qu'elle était compliquée cette mission... Les informateurs étaient difficilement trouvables, les gens qu'il avait rencontrés ne savaient pas grand chose. Ils ne savaient rien pour dire vrai.

Il s'assied sur la chaise devant le pupitre et nota quelque chose sur une feuille de papier. Quelque chose qu'il ne devait pas oublier. Il sortit.

Lance entra en boitillant. Il était passé à la toilette, où il avait récupéré un désinfectant et des bandages stérilisés. Il referma la porte puis ôta rapidement sa chaussure. Mike ne l'avait pas raté... La balle était entrée dans le milieu du pied, et devait encore s'y trouver.

Lance s'assied sur son lit puis prit des pinces de chirurgien et entreprit d'extraire la balle de son pied. Il rata son coup et la pince se referma au mauvais endroit, lui arrachant un cri de douleur. Il essaya à nouveau et y parvint au bout d'une dizaine de minutes. Lance garda précieusement la balle dans sa poche, tandis qu'il désinfectait sa blessure en serrant les dents.

Au bout d'une autre dizaine de minutes, il avait terminé de bander sa blessure. Il se laissa choir sur son lit et s'endormit.

Lance se réveilla en sueur, il n'osa pas regarder sa blessure qui l'élancait encore et se leva. Il jeta un oeil à l'extérieur, par la fenêtre, et fit une grimace en voyant la tempête de neige.

"C'quoi ce bordel..."

Il fixa longuement le jardin par la fenêtre. Au fond de celui-ci, il y avait une petite croix blanche, marquant le lieu où Mike Torelli avait été enterré. Lance sourit en la voyant puis il s'habilla rapidement. Un vieux T-shirt d'Iron Maiden et son veston de cuir, et des jeans noir troués.

Il vérifia que ses armes étaient toujours rangées dans l'armoire. C'était le cas. Il garda ses deux beretta et quitta la chambre en boitant légèrement.