La mausolée des Algoris

"Qui t'a fait cette cicatrice ?"

Il s'approcha d'Allan, presque collé a lui

Allan se déplaça encore, tournant autour des tombes.

"Ma mère .. A quatorze ans ... enfin ma mère adoptive ... elle a essayé de me ... enfin de ... me vampiriser de force ..."

Il détourna le regard, voulant à tout prix cacher ses yeux qui s'embuaient de larmes.

"Tu aurait dut te laisser faire...Un ami vampire m'a dit que c'éait amusant comme vie.."

Il sourit

Allan se retint de gifler Kilik. Il était impulsif, mais il savait se contenir.

"Quoi ? Elle ne m'avait pas laissé le choix ! Alors évidement sous la contrainte, je refuse toujours l'arbitraire "

Il eut un rictus sarccastique.

"Remarque toi, tu es à moitié démon, alors bon ... je doute bien que tout ce qui a trait à la perversité t'attire !"

"A moitié démon..."

Il le regardait

"Quel caractère...Tu devrait devenir boxeur ce serait fun"

Malgré lui, Allan se radoucit et éclata de rire.

"La boxe, c'est un sport de sauvage. Et j'ai d'autres préoccupations plus ... importantes ..."

Il se redressa et se dirigea entre les tombes, les mains dans les poches.

"D'autre chose a faire...Quoi comme chose ?"

Il le regarda longuement

Allan avabçaut toujours, sa malette sur le dos, son étui à violon sur l'épaule.

"Il faut que je réorganises un peu le manoir, et que je m'occupes du théâtre. Je rentre à la maison."

Il se dirigea vers la sortie du cimetière.

*Quelle vie ...*

Allan s'aprocha en courant de la tombe de ses aïeux par procuration, puis s'arrêta brusquement. Il hurla :

"Haaaaaaaaa seigneur ! Maudits soyez vous, Algoris de malheur ! Puissiez vous périr avec votre tombeau !"

Il entreprit de détruire à main nu le tombeau luxueux. Il s'arrêta quand il s'aperçut qu'effectivement, frapper du marbre même poli pouvait faire mal ...

La nuit tombé doucement sur lui, et malgré son lourd manteau noir il grelotait de fureur.

Il contempla ses mains en sang, puis entreprit de chercher un bâton ou un objet dur pour détruire ce tombeau.

Lorsque Allan revint vers la pierre tombale, il avait dans la main un maigre bâton de bois mort. Il frappa le marbre avec, mais cela n'eut aucun effet.

"Même morts, vous trouvez le moyen de me pourrir la vie ! Bande de rapaces infâmes ! Je vous déteste !"

Il devenait comme hystèrique, martelant de ses maigres bras le marbre froid et sombre désormais.

La nuit se refermait sur lui.

"Vous voulez en finir avec nous ... Très bien, je vous ferai échouer ! Même dans la mort, la honte sur vous retentira !"

Il quitta le cimetière, inconscient des ténèbres autour de lui.