La mausolée des Algoris

Selene perdit son calme et éclata:

"Non mais je rêve souvenez vous,c'est vous qui m'avez provoqué le premier je n'ai fait que vous répondre,et je n'ai pas du tout peur vous ne sauriez faire peur à une mouche et vous osez me provoquer!!"

Valtiore ne fit pas attention à la remarque et répondit, en s'éloignant :

"C'est vous qui vous énervez ... quelle faiblesse !"

Evidement, il fallait toujours que les malheurs lui tombissent dessus au même moment !

"Je m'énerve mais demandez vous quelle est la cause de mon énervement..."

Selene se retourna vers la tombe de ses parents décidée à ne plus préter attention à cet autre vampire.

Valtiore se retourna, excédé :

"Ecoutez ... je ne cherche pas les ennuis, mais je vous demande une seule chose : laissez moi tranquille !"

Il se replaca devant la mausolée de ses aïeux.

"Ah par-ce que vous croyez que je suis venue pour faire la fête moi aussi je cherche la tranquilité et un moyen de prier en paix."

Valtiore ne releva même pas . Il continua de prier ...

"Confutatis maledictis,

Flammis acribus addictis:

Voca me cum benedictis.

Oro supplex et acclinis,

Cor contritum quasi cinis:

Gere curam mei finis.

Lacrimosa dies illa,

Qua resurget ex favilla

Judicandus homo reus.

Huic ergo parce, Deus:

Pie Jesu Domine Dona eis requiem.

Amen."

Il avait joint ses mains et fermait les yeux. Dieu qu'il était beau !

Selene ferma les yeux à son tour et se mit à prier:

"Mes aïeux bien aimés,
Vous qui fûtes torturés
Dans la terre mére vous reposez
Entrez dans l'éternitée en paix."

*Vous voila chatiés,vous qui vouliez me tuer même quand j'était dans un berceau vous ne me compreniez pas,je veux la liberté,je l'ai obtenue mais à quel prix...le sang."

Valtiore releva la tête, puis alla s'asseoir sur un banc pour réfléchir. Evidemment, il ne pouvait pas aller dans les catacombes et dénoncer les traîtres...ce serait suicidaire. Mais s'il ne faisait rien, Sirion tomberait dans un piège ... Et on l'accuserait lui, lui qui n'était pas son fils...

"Je hais le jour ou j'ai reçu ce baiser de sang ! "hurla Valtiore, oubliant qu'il n'était pas seul"Être un fils de la nuit est une damnation !"

Selene se retourna et se raprocha de l'autre vampire:

"Ne criez pas cela imaginez un instant que l'on vous entende,et puis vous pouvez maudire votre condition cela ne la changera pas,moi aussi je me suis maudite et je n'ai pas changée pour autant."

En disant cela elle essaya de prendre un ton conciliant,ce qui n'etait pas dans sa nature.Elle regarda son confrére attendant une réponse et le vit pensif.

( je me permet une intrusion huhu )

Zackariel vagabondait sans reel but lorsqu'il entendit des écos de voix. Quelqu'un venait de crier, et son odorat canin lui indiquait qu'il ne s'agissait pas d'un humain... Mais d'autre chose. Il se rapprocha aussi silencieusement que sa forme humaine pouvait le lui permettre et observa les deux individus qui se tenaient devant lui, attendant patiament de pouvoir fair son entrée losque cela deviendrait nécéssaire.

Valtiore ne répondit pas, mais se releva et crispa ses mains sur sa canne. Il lança des regards de tout côté, puis dit à la jeune demoiselle :

"Vous ne savez pas ... mais je ne vous en veux pas ... Ainsi vous êtes vous aussi une fille de la nuit ? C'est amusant ..."

Il frémit puis se retourna.

"Je m'appelle Valtiore Algoris, et je crois que quelqu'un nous observe !"

Zack decida qu'il était temp pour lui de fair son entrée lorsque le vampire fit remarquer que quelqu'un les espionnait. C'était risqué pour lui de se montrer ainsi mais pour le moment il ne ressentait aucune menace ou comportement hostile venant d'eux, et dans le pir des cas il pourrait s'enfuir en prenant son apparance lupine.

"Il semblerait que ma présence ne soit pas passé inaperçue...."

Zack s'avança à la lueur de la lune, les ombres cachant partiellement son visage

"Bonsoir"

*simple et précis. Maintenant la suite ne dépendra que d'eux, si ils tentent quelque chose... Je verrai au moment voulut*

Valtiore observa l'inconnu. Une silhouette masculine... D'une beauté incontestable ... Mais qu'importe ... Il s'éloigna de son homologue féminine pour se rapprocher de l'inconnu.

"En effet, vous avez été repéré..." dit Valtiore avec un sourire."Je m'appelle Valtiore, et je suis heureux de rencontrer quelqu'un qui sait ce que "bonnes manières" signifie. Puis-je savoir à qui je m'adresse ?"

Valtiore fit un révérence douceâtre puis continua d'avancer vers son interlocuteur. Il faisait abstraction de ses tourments, et remettait à plus tard sa réflexion...

"Oh, et puis non ça ne fait rien ... Regardez, vous avez là une superbe jeune femme qui doit vous paraître plus alléchante que moi ! Je vous laisse alors, et bonne journée à vous deux... Au plaisir de vous revoir."



Valtiore partit. Il ressentait cruellement l'absence de son corbeau.

Selene se retourna vers l'inconnu et lança:

"Je ne suis pas un objet et le terme alléchant ne me convien pas il n'y a que les proies qui soient alléchantes.Sur ce bonsoir!"

Et elle partie en direction de la sortie du cimetierre sans aucun regard pour l'homme.

Zack ne prit pas la peine de se presenter, le dit Valtiore et la femme partirent avant meme qu'il n'ait put esquisser le moindre geste. D'un certain coté il s'en moquait pas mal, il avait appris dans le peux de discution qu'il avait entendu que ces deux etres étaient de créatures de la nuit.

*Sans doute des vampire... Si c'est le cas il ne sont pas très coriace*

Zackariel jetta un dernier regard à l'endroit ou ils étaient partit avant de s'en aller à son tours. Maintenant il devait se rendre la ou les siens se trouvait... C'etait une question de survit

Anastasia entra dans le cimetière, comme la nuit allait déclinant vers le jour.

Elle traversa plusieurs rangées de tombes et arriva devant la mausolée consacrée pour sa famille.

Elle se ficha devant et contempla les ornements funéraires.

"Si son corps n'est pas retrouvé, il n'aura pas la chance de connaître cette ... tombe ..."

Elle se forçait à ne pas sourire. Pour elle, la mort de Valtiore ne signifiait rien. Il s'était suicidé. Quelle manque d'honneur...

"Puisses tu reposer en paix dans ta misère, cher cousin ..."

Elle sortit du cimetière.

Allan, après avoir longtemps réfléchi à l'autre émeute provoquée par l'homme en noir, entra dans le cimetière, l'air désabusé. Sa malette pendait mollement dans son dos, et l'étui à vilon faisait peine à voir. La statiokynésie l'avait épuisé. Il ne sentait plus ses membres. Il repensa à ses fioles. Par quel miracle tenaient-elles en place ?

Miracle ? Parlons en d'un miracle ! Le seul miracle, c'est que malgré tout, les gens croient encore en Dieu !

Il eut un petit rire, qu'il dissimula en vertu du sérieux de l'endroit, puis laissa échapper un long rire saccadé et ridicule.

Il regarda fixement la tombe de sa seule famille. Famille par adoption !

Il contempla l'emplacement où séjournait sa mère adoptive.

Qu'elle était niaise d'avoir cru qu'il suivrait son exemple ! Qu'elle était stupide de l'avoir cru faible ! Car au final, qui possèdait la fortune Algoris ? Qui avait droit sur tout ce qui atrait à cette famille ? Lui !

Lui ! Le pau...pauvre et frêle Allan. Lui qui était la risée de tout le monde. Lui que l'on portait au mont de l'imbécile.

Ah ! Mais où était les jours enfuis où il courrait les champs de l'Angleterre ? Où sont passés les lieux bénis où on lisait les lettres qu'Oscar Wilde envoya à Lord Alfred Douglas ... Ces jours là ... il aurait tant aimé les revivre ... Il tira son violon, et en extirpa difficilement quelques notes, justes, mais larmoyantes. Il s'arrêta, et tenta de parler à voix haute. Après quelques tentatives médiocres, il y parvint.

"Il me faut un orgue..."

Il repensa au jour où pour la première fois, il avait découvert le merveilleux instrument favori de jean Sébastien Bach ... Qu'il avait aimé en jouer ! Que cet instrument, frêle mais puissant, lui ressemblait !

Il repensa ensuite à Ismaël. Ainsi, sa mère lui avait fait beaucoup d'effet ... L'ange lui en voudrait sans doute de la mort d'Anastasia. mais qu'y pouvait il ?

Allan réfléchit un instant, et de sa bouche sortirent inconsciemment les mots de Jean jacques Rousseau :

"Je serais battu. Soit. Je suis fait pour l'être ..."

Aucune larme n'irrigua ce visage déchiré par la désillusion. Au contraire, un sourire innocent fleurissait çà et là.

Kilik venait de quitter discrètement le parc

"Quel hasard...On se revois ici"

Il sourit

Allan se retourna vers Kilik. Décidément, son oncle avait un sacré don pour retrouver Allan dans des situations où la situation où la solitude était la meilleur chose ...

"Ah, tu es là ..."

Il sourit aussi, puis il se mit face à la tombe. Il baissa la tête.

"Tu sais, je ne t'en veux pas pour tout à l'heure ..."

"Ok...Je m'inquitait...Mais dit moi...Il y a déja tant de mort de la famille Algoris dans cette villa ?"

Il regarda Allan

Allan observa longuement la tombe. Il éclata de rire, cynique, mais protecteur. Le rire ... l'empêchait de pleurer.

"Eh bien, il y a mon cousin Valtiore, ma mère Anastasia, mes oncle et tante les parents de Valtiore ..."

Puis il se retourna, et dit d'un air triste.

"Mais je ne suis pas un Algoris. Ce n'est qu'un nom ! Et il n'influera pas sur ma vie. Jamais un nom n'influera sur ma vie ! "

Il se remémora un passage des Hauts de Hurlevent ...

"Ouai mais tu fait partie un peut de cette famille..."

Il sourit

"Moi j'ai encore une grosse partie de ma famille..."

Il ne souriait plus.

"Je fais partie de cette famille par une stupide adoption. Ma mère adoptive a été tout sauf complaisante avec moi."

Il voulut rire, mais il n'en pouvait plus. Il s'afaissa ettomba par terre. Sa veste se fléchit alors, et son dos, désormais nu, était découvert, laissant reluire au soleil une importante cicatrice qui longeait la colonne vertébrale.

Kilik posa sa main sur le dos de Allan

"Tu est spécial..."

Il passa son autre main dans les cheveux d'Allan

"...Tu est mignon aussi..."

Allan sursauta et se cogna contre la pierre tombale quand Kilik passa sa main dans son dos ... Quand il sentit l'autre main dans ses cheveux, il se releva et se retourna.

"Ne me touche pas à cet endroit là. La douleur ... enfin le souvenir est encore trop vif. Je ... Personne ne doit ... Cette cicatrice ... signifie beaucoup."

Il réajusta sa veste, la reboutonnant. Il avait un peu froid, mais il pouvait facilement oublier cette sensation. Il se plaça derrière le mausolée, en observant minutieusement tous les détails architecturaux. Pourquoi faisait-il ça ? Il n'en avait aucune idée.