Danse avec un loup

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 28/02/2006

La haie dissimulait aux yeux des hospitaliers et des improbables noctambules la scène irréelle, une bête fauve chargeant un humain aux traits maladifs affublé d’une lance.

La bête ne se trouvait plus qu’à un ou deux bonds de lui, Il choisit ce moment pour étendre ses rets. Semblable à des vrilles fantasmagoriques ses dernières s’enroulèrent autour des membres du lycanthrope. Libérant sa volonté et la laissant afflué de manière contrôlée à travers ses rets, Il entreprenait d’affaiblir son assaillant. Sa traque le long du sillon sanglant lui avait laissé le temps de reconstituer ses forces. Les différents témoins qu’il avait secouru lui avait fournit en toute ignorance une quantité appréciable d’énergie. La même énergie qui entamait de saper les forces du colosse…

Bandant ses muscles, il faisait mine de se préparer à recevoir la charge de plein fouet, alors même que la pensée ne lui avait pas effleurer l’esprit, aussi robuste soit il, recevoir de plein fouet plus de deux cents livres de muscles lancé dans une charge furieuse aurait été équivalent à s’empaler soit même sur sa lance. Il abandonnait au fauve l’initiative pour s’apprêter et réagir en conséquence.

Le soleil émergea enfin de sa demeure nocture, le jour qui pointait mais ne semblait pas se lever était passer inaperçu pour Hans qui trop occupé par sa proie fut pris de stupeur quand l'astre diurne posa ses feux sur lui. En quelques instant l'immense silhouette de la bête se troubla. Alors que la transformation d'homme en lycan était douleureuse son inverse était fluide et salvatrice... Du moins l'était t'elle quand l'homme n'était pas blessé ni en combat... La stature d'Hans normalement imposante était chêtive en comparaison avec le monstre qu'il l'avait incarné toute la nuit. Pris par les mailles du filet du juge et par ses nombreuses blessures reçu tout au long de la nuit Hans s'effondra à genoux sur l'herbe humide de rosée. Son torse puisssant se soulevait en halètement saccadé. De long filets de sang pourpre coulaient de son oreille et les plombs dans son omoplate lui donnait la nausée. Dans son état humain il résistait assez bien à la douleur mais l'épuisement nocture se fesaient ressentir. A moins que ce ne sois les tentacules du judicateur qui exercaient déjà leurs emprises harrasantes sur l'âme d'Hans.

L'homme à genoux le souffle entrecoupé de râles de douleurs regardait l'air mauvais la creature face à lui....

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Le soleil s’était montré miséricordieux, Il n’aurait pas à lutter contre une bête folle furieuse… Un simple travail d’exécuteur. Il aurait aussi l’occasion d’énoncer son jugement, aussi risible que cela puisse sembler, cela revêtait à ses yeux une importance particulière. Quittant sa pause défensive, il s’approcha du lycanthrope, la lance pointée vers sa poitrine et commença à déclamer d’une voie neutre, fruit de répétition innombrable…

Tu es de ceux qui bafoué nos lois, de ceux pour qui une guerre aux barbaries sans fin ne suffit pas. Tu as choisit de passer outre le ténu rideau qui sépare notre monde de celui des communs. Tu as choisit de te vautré dans leur sang sans égards aux conséquences. J’incarne ses conséquences et je rends le jugement. Ta mort ne rendra pas la vie à tes victimes, elle n’effacera pas les souvenirs de ceux qui virent tes exactions. Elle sera toutefois le tribut. Je ne te porte aucune haine, soit en convaincu, je n’éprouve pas de plaisir à cette besogne. Je t’accorderais une mort aussi prompte que possible… As-tu une dernière volonté ?

En effet, Il n’éprouvais rien de semblable à de la haine, une juste colère animait son bras… Maigre réconfort pour celui qui ne vit que par l’exécution des quelques fous outrepassant la loi. A présent son attention était porté sur les dernière paroles, les derniers actes de celui qui recevrait sans tarder la sentence…

Hans à genoux regardait fixement l'éxecuteur. Les souvenirs confus de la nuit montaient dans son cerveau embrumé par la douleurs. Nu comme un vers il reflechessisait rapidement.

Une Mort de Guerrier ! Laisse moi mourir en te combattant. Laisse moi mourir debout ! Pas à genoux comme une vermine que je ne suis pas ! La rage seul guide mes actes et la raison n'a pas place en mon esprit. Mais ceux uniquement la nuit. L'aube verra la fin de ma rage mais laisse moi combattre une dernières fois ! Laisse moi rejoindre le valhalla !

La voix rauque et cassé Hans se releva tant bien que mal. Son corps habitué aux exces refoulait la douleurs dans les zones asensorielles de son cerveau. Un dernier combat pour le guerrier nordiques...

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Il ressentait presque de la pitié pour ce corps déchiré, cet être ne devait jamais n'être qu'un pion, toutefois il n'était pas question d'exception. Redressant sa lance, Il attendit un instant détaillant l'humain estropié. Finalement pour reprendre d'une voix monocorde:

J'accède à ta requête, mettre fin à ta vie debout ne va pas à l'encontre de mon devoir. Maintenant lève toi et meurt...

Reculant d'un pas, Il laissa l'humain se redresser, rappelant ses vrilles, attendant que ce dernier rétablisse son assiette.

Alastor s'était dirigé vers l'hôpital dans l'idée d'y postuler pour un emploi. Il n'était pas vraiment diplomé mais pendant qu'il exerçait en europe de l'est il s'était fait faire un faux doctorat ukrainien. Pas vraiment un faux de bonne qualité mais suffisant pour faire illusion un moment. Il était donc plutôt détendu lorsqu'il aperçut les deux belligérants, qui n'étaient plus du tout cachés par l'obscurité de la nuit. Il se rapprocha lentement et s'accroupit de l'autre côté de la haie pour espionner le combat.

Hans les yeux flamboyant se releva difficilement mais inexorablement. Son nez écrasé par la nuit de combat huma l'air.
On nous observe et si tu veux que ta mission se mène à bien il serait bon que l'humain las bas s'éloigne...
Hans désignait Alastor caché derrière quelques éléments du décor urbain... La lourde poitrine nue se soulevait dans un rythme tranquille. La rage légendaire du marteau des meutes tapi dans son esprit pour ressortir avec force et violence.

Patience et longueur de temps valent mieux que force et rage disait un proverbe... Il aurait été bon que Hans le connaisse...

Je suis heureux creature ! Heureux... Ma vie s'achèvera tout à l'heure, dans quelques seconde ou minutes mais peu importe le valhalla me sera ouvert... Quoi de plus beau pour un guerrier !

Hans a écrit:: On nous observe et si tu veux que ta mission se mène à bien il serait bon que l'humain las bas s'éloigne...

Alastor se maudit d'avoir été aussi peu discret et s'éloigna d'abord lentement en jetant des coups d'oeil inquiets derrière lui et rejoind l'intérieur du bâtiment hospitalier.

L'odeur de l'étranger se dissipa... Il est parti...

*Maintenant me voici face à ma mort, tachons de lui sourire !*

Hans du haut de son mètre quinze grogna en secouant son crâne chauve. Son corps nus ne ressentait plus la douleur, le sang avait coagulé quasiment partout, son oreille qui manquai le troublait et il saignait encore. Les plombs dans son dos avait du massacrer nombre de tissus. Sa blessure à la cuisse n'était pas non plus très belle mais qu'importe il devait combattre.
*Allez Hans montre aux dieux ce que veut dire le mot mourir*

Le lycanthrope chargea brutalement sans prévenir. Son gros poing près à venir frapper la tête de son juge.

Les dés sont jeté !

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Sa lance en main, Il se laissa encore une fois aller à quelques pensées vagabondes, rare avait été les adversaires suffisament lucide ou déranger pour accepter son jugement sans rechigner. Il ne fit même pas attention à l'humain qui aurait put servir d'excuse au lycanthrope.

Alors qu'il rêvassait encore, l'un des battoirs du colosse vint le cueillir en pleine joue, l'arrachant par la même à ses rêveries ainsi qu'au sol accessoirement... retombant lourdement quelques pas plus loin, le visage endolori, un filet de sang à la comissure des lèvres, Il se redressa rapidement se mettant une nouvelle fois en garde. A ce moment même, il étendit une nouvelle fois ses rets, entitées fantomatiques affluant vers leur cible avides des forces déclinantes du collosse.

L'aura du juge emprisonna rapidement l'immense masse d'Hans mais le guerrier n'y prêta pas attention. Son coup poing l'avait envoyé au sol. Un bon point pour Hans. Il fallait profiter de l'avantage et appliquer la seul technique qu'il connaissait, celle qu'il fesait le mieux. La charge...

Hans se jeta sur l'homme, les bras ouvert pour l'empoigner et le plaquer au sol. Une fois sur le juge il pourrai aviser et peut être vaincre....

Ses grand paluches suivi de près par tout son massif corps chargeaient dans un grognement massif.

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Autant le premier battoir l'avait prit par surprise autant le suivant était attendu de pied ferme. L'allonge du colosse restait supérieur à la sienne d'une bonne dizaine de centimètre, toutefois la lance lui accordait un sérieux avantage, plaçant cette dernière à hauteur du poitrail de la bête, Il assura fermement sa position.

Aprésent la décision du lycanthrope était simple, interrompre sa charge ou s'embrocher sur la lance...

hj: navré de ce retard monstrueux mais le temps m'est vraimment une denrée rare en ce moment...

Hans se doutait à moitié de la réaction de l'être. Que faire....
Le colosse serra les dents et se jeta contre la lance, s'empalant de tous son poids dessus. la pointe lui déchira la peau, forcèrent ses abdos et elle traversa son ventre... La douleur était intense mais elle le fouettait, l'adrenaline pulsait dans ses veines. De sa bouche coulait du sang... Il s'empala, le manche lui tirait les fibres de blessure mais il s'en fichait pour l'instant. Il était arrivé proche de l'être. Ses grandes mains se refermèrent sur la gorge et commencèrent à serrer. Le plus fort possible.

Hans avait encore suffisament de force pour tenir quelques minutes... Deux peut être trois....

Tu ne t'y attendais pas n'est ce pas dit il d'une fois haché et douloureuse.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 28/02/2006

Il fut en effet surppris, la créture en face de lui ne cherchait donc pas à vivre, se jeter ainsi peine perdu dans un combat... Il regardait la scène avec détachement à présent, ses actes, ses pensées tout cela ne l'atteignait plus qu'à travers un voile ténu mais terriblement présent. D'un geste vif il fit tourner la hampe de son arme, fouraillant un peu plus au travers du corps meurtri de la bête. La douleur elle seule aurait tué un humain, un de ces tendres moutons. Mais serait ce le cas de ce démon aux aspects si humain.

La prise sur sa gorge n'était déjà plus aussi puissante que le battoir que lui avait asséner le colosse quelques instants plus tôt, la plaie béante par laquelle se vidait l'homme-loup comme un porc à l'abbatoir ainsi que les rets qui continuait de tarir ses forces tout en apportant une force croissante au lancier. Toutefois s'Il se contentait d'attendre, Il précéderait son gibier dans la mort.

Lachant la lance, ses mains saisir les épais battoir du colosse, dénouer l'étreinte, briser l'étau qui enserrait sa gorge. Exerçant une poigne surprenante pour son allure maladive, le lancier se fit un devoir d'écarter les mains de son agresseur.

Répondant d'une voie haché par la pression de son adversaire:

En effet je ne m'attendais pas à combattre un adversaire renonçant à la vie si facilement.

Hans hurla de douleur lorsque la hampe fourragea son ventre ouvert...
Sa gueule en sang se tendant vers le ciel pour mieux hurler de douleur... Un rugissement monstrueux...
La poigne de l'être lachèrent la lance et vinrent prendre ses mains... La force était immense, et Hans sentit son étreinte se desserrer... Dans un relent de force il s'aggripa au cou en serrant toujours plus fort... Rapprochant son visage et sa bouche grande ouverte pour mordre... Son genou monta dans l'aine de l'être avec lenteur mais assez de force tous de même... La bête sentait ses forces partir à grande vitesse mais il savait pouvoir vaincre... Vaincre dans la mort... Se taire pour garder ses forces...

Respirant bruyamment et gémissant Hans continuait de serrer... rapprochant sa gueule... Les dents sanguinolentes....

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