Appart' d'Alvine [Quartier chic]

Alvine, se mouvant avec luxure dans le corps de sa belle Kryshna, dans un engrenage perpétuel parfait et intence, melant douceur, passion, extase, le voici maintenant attiré par la finesse de la gorge de la vampire, le bruit de la palpitation cardiaque de la damnée, en symbiose total avec lui, le tempo de son coeur audible aux oreilles du vampire qui, avec enchanteresse, se rythmaient à ceux d'Alvine.

Sa veine jugulaire se gonflait et s'amincissait rapidement, hypnotisant réellement Alvine, il fixait avec avidité ce sang qui coulait dans les veines de son aimée, savourant ce spectacle quelque temps, attendant que sa compagne émette un gémissement si exitant pour alors confondre plaisir et douleur quand il plongea ses crocs dans le cou de sa somptueuse damnée, dont la voir nue et tout contre lui, caressant sa peau à chaque mouvement de vas et vient, perlant lui aussi de sueur, se délectant de son sang, lentement, très lentement, plus lentement encore que ses précédentes proies, ne laissant pas la pression artériel se laisser aller d'elle même savourant le moindre globule rouge qui lui était offert.

Alvine ne souhaite pas la tuer, ce n'etait la qu'une "prise de sang", il allait lui offrir une étreinte digne de ce nom, avec pour seul maître lui même tenant les reines, rayant virtuellement son ex-maître qui lui avait fait connaitre l'imortalité, étant sur et certain, esperait il en fait, que Kryshna ne pourrait l'abandonner apres cette nuit endiablée en compagnie du démon.

Kryshna était totalement possédée par la douce emprise de l'Extase qui la caressait de ses doigts voluptueux et gourmands, s'insinuant dans chaque parcelle de ce corps aux courbes parfaites, s'accordant avec merveille aux lignes de son partenaire qui, lui aussi, était lié de cette parfaite symbiose avec celle qu'il avait ardemment désiré. Soudain, alors que le plaisir atteignait son apogée et que de la gorge de l'Immortelle s'échappaient cris de jouissance et de plaisir non retenus, une fulgurante douleur lui vrilla le cou, bientôt remplacé par le plaisir suprême de l'Etreinte.

Bien qu'elle comprit ce qui se passait, la Damnée ne pouvait empêcher cette vague de bien être l'envahir, la tirant vers d'étranges lieux inviolés. Le Jardin secret. Elle l'avait déjà vu, il y a bien longtemps, lors de sa première "transformation". L'histoire semblait se repéter maintenant, seul le Maître différait. A l'excitation fit place un sentiment de délire, un égarement total dans un univers imaginaire et inconnu des mortels.

Puis, petit à petit, l'esprit de la Belle revint sur terre, et cette dernière comprit enfin ce qu'il lui arrivait. L'engourdissement se faisait de plus en plus ressentir, et c'est d'une voix endormie et faible qu'elle tenta de s'opposer à la morsure d'Alvine.

"Non...."

L'Eloigement allait en s'agrandissant, et la buveuse de sang sentait ses forces l'abandonner peu à peu, tandis que son sang passait de ses veines à celles de son sembable. D'une voix éteinte, elle reprit dans un sanglot sa supplication.

"Al..Alvine...No..Non....NON!"

Un long hurlement s'échappa de la gorge de Kryshna, sombre plainte aux notes lugubres et d'une incommensurable tristesse, tandis que son corps luisant de sueur et dénué de toute volonté était secoué de tremblements. Impuissante, l'immortelle assista à l'Etreinte de celui qu'elle amait plus que tout mais qu'elle s'efforçait de deéester, des larmes s'échappant de ses yeux et s'écoulant le long de ses joues, douces perles aux morbides reflets.

Le luxueux vampire avait toujours son idée derrière la tête, il ne voulait non pas la tuer et se reppaître du sang de son aimée mais belle est bien forcer Kryshna à trouver nouveau maître. Jaloux de celui qui prit sa place jadis alors qu'il choisit de la laisser partir en vie car au fond de lui il l'aimait malgres ce sadisme qu'il lui témoigne, désormais le damné allait la prendre de force sous son aile bien que son acte n'est qu'un pur symbole de l'emprise qu'il voulait avoir sur elle dasn cette étreinte voluptueusement luxurieuse.

Leur corps ne formant plus qu'un en parfaite osmose, la souffrance qu'épprouvait Kryshna, ses gémissements de plaisir puis de douleur enivrèrent Alvine à un point tel qu'il en jubilerait d'ivresse. Ne lui laissant alors que peu de sang pour survivre, elle devait voir la mort en face pour que l'acte soit concluant, mais le prince de la nuit ne la laisserait pas mourrir, oh que non ! Il se dégagea donc de la jugulaire qui abondait de liquide vermeille si précieux pour toute vie et dit en la regardant dans les yeux.

"Je t'aime Kryshna, tu es mienne à jamais !"

Il s'entailla lui même le coté de sa lèvre inférieur de ses crocs pointu et tranchant et embrassa avec gourmandise sa Kryshna, comme-ci il lui dévorait les lèvres par passion et gout de la belle vampire. Un échange de sang, et l'étreinte arrivera à son terme, c'est ce que veut Alvine, ce qu'il a toujours voulu en croisant Kryshna dans la grande Nécropole, ce qu'il a ardemment révé, fantasmer par le passé alors qu'il s'en était séparé.

Kryshna sentit les battements de son coeur se caler sur ceux de son tortionnaire, son souffle se mêler aux gémissements de ce dernier, son corps se fondre dans une abime sans fond. Un épais brouillard dansant devant ses yeux, la Vampire sentit ses dernières forces la laisser. Maintenant incapable de remuer, ou encore de réfléchir, il ne subsistait en elle que le plaisir engendré par son union avec Alvine qui persistait, ainsi que l'engoument crée par l'Etreinte. Soudain, alors que le néant prenait peu à peu place dans l'esprit de la Damnée, cette dernière sentit les crocs se retirer de sa gorge, et des lèvres se poser sur les siennes. Trop faible pour profiter du baiser, la Lamhiane sentit gouter sur la langue quelques gouttes d'un liquide chaud et recconaissable entre tous...le sang.

Tout d'abord, par fierté, la Belle tenta de se dégager. Puis, finalement, l'ardente caresse du liquide vermeille affluant dans sa bouche la décida, et malgré la réticence qui enserrait son coeur aspira ce fluide si précieux. Une indescirptible sentiment de jouissance et de puissance s'empara de son corps épuisé, et Kryshna aspira d'avantage. Bientôt, le plaisir se fit si intense que se doigts accrochèrent le dos musclé de son partenaire et que ses doigts griffèrent la douce peau. Les battements de son coeur s'accélerant, l'Assassin accentua la pression de sa langue contre celle de son aimé, pressant le sang de pénétrer en elle. Au fur et à mesure, ses caresses se firent plus ardentes tandis qu'une nouvelle fureur s'emparait d'elle, destructrice et délicieuse à la fois tandis qu'une sourde plainte de jouissance montait du torse de Kryshna, ne demandant qu'à sortir.

Alvine toujours "subissant" cette extase intense alors que leur corps se mouvaient tendrement avec passion l'un pour l'autre, sentit alors les ongles de sa belle Kryshna lui transpercer la peau, cette soudaine "violence" intenssifiait ses sens, hâtisait son désir plus encore, dépassant paradoxalement le paroxisme qu'il ressentait déjà, à croire que cette étreinte ne finirait jamais tellement se joue en cette instant un bal de plaisirs interdits.

Entralaçés l'un à l'autre, le vampire tout comme Kryshna, offrait à sa moitié de divines caresses flamboyantes alors qu'il lui offrait son sang. Mais l'immortel semblait en vouloir beaucoup et Alvine aurrait bien voulu lui en offrir d'avantage pour que cet instant soit à jamais éternel, perpétuel sans aucune lassitude. Il voulait toujours être de ce monde avec Kryshna il décida alors de mettre un terme à cet étreinte, de doucement écarter son visage du sien afin de ne pas brusquer les choses, que tout reste tendre et voluptueux.

Il se releva alors, emportant son aimée avec lui, lui assis sur ses talons, elle sur lui, la gardant dans ses bras l'embrassant toujours car il était difficile de se séparer de ses lèvres puis ensuite commença à poser sa bouche sur le coin de celle de Kryshna pour tenter ensuite de s'aventurer dasn son cou saignant encore légèrement, offrant un légé drap couleur vermillon sur leur torse.

Kryshna avait fermé les yeux tandis qu'elle se nourissait du sang de son congenère. Les portes de l'Eternel jardin s'ouvrirent à elle, révelant la morbide beauté de cet endroit dont seuls les Damnés connaissent la splendeur. Une sorte de paradis dirigé par le Diable en personne, qui de ses mains gantées de souffrance caressait le coeur de ses sbires, emplissant de sa douceureuse perfidie l'âme de ses enfants et les ralliant de ce fait à sa sombre destiné. La Vampire connaissait cet endroit pour y avoir pénétré il y a bien longtemps, alors que la jeunesse qu'elle possédait n'était qu'éphemère et que sa misérable existence était vouée à l'inévitable déchéance si commune aux mortels. Cependant, un être lui avait permit de se soustraire à cette incessante répétition et lui avait ouvert les portes de l'Immortalité. Dès lors, elle avait su que sa vie ne serait qu'une multitude de plaisirs luxurieux et pervers, tandis que son âme était rongée par la noirceur de la damnation.

La Belle dévoila de nouveau son regard au monde, et de par ses yeux teintés de rouge perçevait des images dont le ses lui échappait mais dont la grandeur la tourmentait. Finalement, cette transe cessa et les rêves disparurent de la même façon qu'ils étaient apparus, et ce à l'instant où Alvine retira son visage du sien, rompant le doux lien qui s'était formé entre eux. Attirant la Damnée à lui, ce dernier recommenca sa danse sensuelle, couvrant le corps de sa bien aimée de brûlants baisers. Cependant, celle-ci n'en ressentait qu'une faible caresse, un simple voile lui effleurer la peau tandis que tout son être, affaiblit et tremblant, réclamait le doux breuvage qui lui avait été ôté. Faisant appel à ses dernières forces, la Buveuse de sang plongea sa tête vers le cou de son semblable, crocs sortis, et tenta de les planter dans cette tendre chaire dont les effluves l'ennivraient, aveuglant de ce fait le peu de conscience qui restait à l'Assassin qui, jouissant et hurlant de plaisir et de douleur à la fois, la douce Extase se mélangeant à la dangeureuse mais non moins ennivrante Etreinte, signait par son attitude le pacte qui la liait désormais à Alvine.

Ce fut le drâme pour Alvine mais il ne s'en étonna pas pour autant, c'était à prévoir, c'est ce qui arrive avec les êtres voués à devenir de sombre condamné s'abreuvant de sang sans cesse, d'autant plus que son aimée était déjà vampire gourmande. Ce fut une perte de contrôle de la situation, l'un des deux, voir même tout les deux dans un acte desespéré d'Alvine, pouvait y laisser sa peau dans cette symbiose toride mais dangereusement mortel rajoutant plus de piment encore dans cette relation.
Alvine était Kryshna tout comme Kryshna était Alvine dans ces instants où l'on fait don de sois-même l'un à l'autre, par un lien étrange se trouvant comme fusionnés dans cette intense communion de leur corps. L'immortel resentait cette soif, cet appetit, ce gout hypnotisant faisant vibrer leur palais sans cesse. Et cette odeur, un parfum de sexe exitant regnait maintenant dans la petite chambre, entremelé de l'odeur si appetissante de leur sang sur leur corps n'étaient pas pour arranger les choses.

Les yeux d'Alvine prirent alors une apparence démoniaque, rouge, comme ceux de sa moitié. Un aspect étrange, surnaturel alors que les canines du vampire s'hypertrofièrent sous le cou de la douleur suivit du râle de souffrance sortit tout droit de sa gorge. Alvine soupira alors, se relachant doucement comme ressentant soudain appaisement mélé de plaisir non-dissimulé. il carressa alors les jambes puis les fessiers de la belle Kryshna, remontant alors vers son bassin tout en lui mordillant brillèvement l'oreilet et le voici qui délire, lui et sa haine pour dieu il murmura quelques mots provenant d'une prière pour Jesus, parlant de son corps servant de nourriture et de son sang comme boisson pour ses apôtres le tout dans une voix enigmatique, résonnante mais faible, un infime échos ensorcelleur, maléfique :

"Fitque sanguis Christi merum,
Et si sensus deficit,
Ad firmandum cor sincerum
Sola fides sufficit."

Ces paroles provenant d'un vampire ne ferait aucun mal à un autre vampire, il n'est pas porteur de la voix du Christ ni de dieu le père, loin de là... Ses mains emplies de carresses pour Kryshna léchèrent alors le creux de son dos pour remonter doucement aux épaules, se fut ensuite au tour de la nuque de la belle qu'il s'emparra aussitôt jouant de ses pouces pour lui caresser les joues tentant alors difficilement de la dégager de sa veine alors que du sang luisait partout sur leur corps, vision attroce pour certains, vision érotique pour d'autres.

Kryshna s'abreuvait toujours, s'ennivrant du doux parfum de la Mort et de la luxure, son corps frissonnant d'un funeste plaisir. Sa gorge fine et attirante se soulevait au rythme de ses gorgées, se mouvant avec volupté près du cou d'Alvine, nue et découverte à toute attaque. Seulement, le Vampire ne choisit pas cette option qui aurait à coup sûr engendré frisson de plaisir mêlé de douleur. Ses mains, agiles et délicates, se mouvèrent jusqu'au creux du bassin de son aimé, tandis que ses dents mordillaient avec délicatesse l'oreille de sa partenaire, plongée dans la douce transe de l'Etreinte et continuant d'aperçevoir milles choses aux origines inconnues. Soudain, d'étranges mots résonnèrent à ses oreilles, la tirant l'espace d'un court instant de son doux égarement, des paroles au sens clair. La Belle rouvrit alors ses yeux, et dans ceux-ci brillaient la flamme du démon, glaciale et brûlante, douce et violente à la fois, donneuse de vie mais cependant mortelle.

Dans une ultime caresse, le Prince de la Nuit détailla chaque parcelle de son corps, suivit chaque courbe de celui-ci pour finalement se poser avec délicatesse et fermeté sur le visage de la Vampire. Celle-ci, toujours accrochée au cou de son mentor tel l'agneau têtant sa mère, sentit les doigts de son amant excercer une forte pression sur ses joues, l'obligeant à abandonner cette source de cordial si prisée par ceux de son espèce. Dans l'instant qui suivit de geste, l'incommensurable soif qui semblait s'être emparée de l'Assassin de la nuit se tarie et ne laissa pour tout souvenir qu'un sentiment de vide profond, perdition parmi les ténèbres.

L'immortelle leva vers le ciel un regard luisant d'une leure surnaturelle, oscillant entre bleu électrique et vert émeraude, avant de le reposer sur son mentor qu'elle dévisagea comme le voyant pour la première fois. Son visage de tordit dans une expression de fureur tandis qu'elle ne quittait pas des yeux son semblable. Puis, petit à petit, cette colère fit place à la peine et la souffrance. Kryshna poussa un cri de douleur tandis que son corps se pliait en deux. Comme dans un rêve, ses mouvement semblant être ralentis par une invisible mais ô combien puissante force, la buveuse de sang sombra à la renverse, coupant là net le lien qui unissait les deux tueurs, et atterrit délicatement sur les draps devenus vermeille.

La Belle, dans sa chute, sentait en elle une changement s'opérer. L'Etreinte offrait une nouvelle vie, une existence nouvelle, et ce quelque soit l'instant où elle était réalisée. En ce moment même, la Vampire perdait son ancien être au profit d'un nouveau, engendré à partir du sang d'Alvine, contenant force, puissance...et sagesse. Petit à petit, la douleur se ternit, et les spasmes qui secouaient le corps de la jeune Lamihane se calmèrent, jusqu'à n'être plus que de petits tremblements à peine perceptibles par l'oeil humain. La Damnée rouvrit alors ses yeux à l'incroyable beauté, et dans ceux-ci se trouvaient une nouvelle étincelle, différente de toutes les précédentes. Chose étrange alors, son regard se remplit de larmes, et l'une d'elle s'échappa du coffret de cristal où elle se trouvait pour s'en aller mourir sur la peau luminescente de la Vampire, laquelle ne chercha même pas à la retenir. Contenant ses sanglots, elle murmura d'une voix à peine inaudible.

"Alvine..."

Kryshna s'empara du drap couvert de sang et en couvrit son corps aux courbes parfaites, reprenant peu à peu les forces arrachées par l'Etreinte et son voyage dans le Jardin Secret.

L'immortel trouvait dans la souffrance de Kryshna, ses larmes, dans ses sanglots qui menacaient de s'échapper du souffle de la damnée, une sensualité incomparable, elle était si séduisante à ses yeux, attirante à un point qu'une fois à ses côtés il lui serait impossible de s'en séparer. En cet instant, Alvine n'avait aucune envie de se détacher d'elle alors qu'elle tombait à la renverse sur le lit, la contemplant de ses yeux d'un sombre rouge écarlate, l'iris si mytérieux et ensorceleur étaient relever d'ambre dans un océan de flammes entremélées, une gehenne vivante dans l'éclat de son regard, sa douce Kryshna purrifiée de toute trace de cet être infecte qui lui avait volée.

Elle prononça ou plutot murmura son prénom de sa douce voix enchanteresse et Alvine faillit en fondre tant cette douleur qui émanait de Kryshna l'envoutait et c'est sans doute pour celà qu'il lui témoigne sadisme et la taquinne sans arret alors qu'il l'aime de tout son être, où peut être est ce l'idée de se savoir capable d'aimer qui le pousse à lui faire du mal...
Alvine s'en approcha alors que la belle reprennait des forces, il la caressa alors, ses bras suivit de son dos, s'installa à côté d'elle envouté par la sublime créature sur son lit, pret à la prendre dasn ses bras, la soulever comme une jeune mariée et par la suite l'emmener dans la salle de bain.

La respiration de Kryshna s'apaisa lorsqu'elle sentit la présence de son maître à ses côtés. Fermant un instant les yeux, elle les rouvrit et dans ceux-ci brillaient une détermination farouche, agrémentée par une volonté de fer. L'immortelle soupira légèrement au contact de la peau d'Alvine contre la sienne et murmura d'une voix brûlante de vie.

"Je te hais...pourquoi as-tu fais cela? Encore une fois, tu as profité de tout..."

La Vampire se tut, enroulée dans les draps souillés de sang et empestant la mort, attendant la réponse de son compagnon.

...Un jour Alvine finira vraiment par la pousser à bout... à se reveiller en enfer et Kryshna libre comme l'air à se jouer des mortels...
Il se saisit donc d'elle l'emportant dans ses bras tout contre elle, la laissant dans ses draperies imprégnés de sang. Un sourire malsain aux coins des lévres, faisant sentir qu'il était heureux d'avoir ce qu'il voulait depuis toujours, il lui offrit un baisé sur le front tendit qu'il passèrent tout deux la porte de la salle de bain. Il souria alors plus franchement alors qu'il répondit à la belle Kryshna :

"Parce que tu es à moi et à personne d'autre, parce que je te veux pour moi tout seul, parce ce que je veux être ton mentor, parce que je ne veux que ton bien."

Il voulait beaucoup de chose, sa réponse était synonyme de grand caprice... Mais il la tenu soudainement à l'aide d'un bras la déposant alors sur l'imposant évier. Dirrière le dos de Kryshna se trouvait donc un mirroir qui cachait une pharmacie, il en ouvrit la petite porte et en sortit compresses et désinfectant. Il plongea son regard dans le sien, toujours contre elle alors que de ses bras il préparait de quoi soigner son aimée derrière elle.

"Parce que ..."

Alvine avait une folle envie de l'embrasser en cet instant, ses yeux maintenant revennu à une apparence humaine se noyèrent dans les Iris précieux de sa Kryshna. Mais il n'en fit rien, tout allait repartir comme dans leur lit tout à l'heure si il le faisait. Doucement il épongea la blessure, la trace de morsure de la damnée, la regardant par moment dasn un jeu de regards.

Kryshna se perdit dans ses pensées, repassant en elle les vestiges d'un époque passée, doux souvenir de choses révolues. Puis, délicatement, elle se sentit soulevée du lit et emportée par deux bras musclés dans une autre pièce. Malgré elle, la Vampire se colla au torse de son semblable, savourant chaque parcelle de cette peau à la chaleur surnaturelle. Lorsqu'elle sentit sous elle la dure surface du lavabo, elle rouvrit les yeux, et se retrouvant nez à nez avec Alvine rétorqua d'une voix sèche, emplie d'agressivité

"Je n'appartiens à personne. La Mort elle même n'est pas parvenue à m'attirer en son sein, et d'aucun ni réussira. Je refuse de me faire dicter mes gestes par qui que se soit. Même toi!"

Une lueure de défit brilla dans le regard de la Damnée. Lorsque la compresse imbibée d'alcool se posa sur la plaie sanguinolente de son cou, l'Immortelle ne sursauta pas, continuant de provoquer son semblable par ses yeux envoutants. Celui-ci tenta de continuer à parler, et la buveuse de sang esquissa un sourire mauvais devant le trouble dont il faisait preuve.

"Messire le bourreau des coeurs aurait-t-il finit de bafouiller?"

Alors que Kryshna regardait son interlocuteur, certaine de sa superiorité, toute trace de méchanceté disparut de son visage. Elle ouvrit légèrement la bouche, en proie à un grand trouble. Puis, sans prévenir elle posa ses deux mains sur les joues de son mentor et lui offrit un long baiser passioné, dans lequel elle déversa toute la sensualité dont elle était capable. Après quoi, elle mit fin à l'échange et s'écarta de son compagnon tout en reprenant comme si rien ne venait de se passer.

"J'aurais besoin d'un bon bain et de nouveaux vêtements..Sans doute as-tu ça dans tes armoires, en souvenir de tes conquêtes qui pourissent maintenant en enfer?"

Alvine l'écouta alors, sous le charme comme toujours alors qu'il n'affichait ses pensées pour lui donner une certaine carapace provocatrice relevant l'air de défis et le ton sec de Kryshna et arbora une face impénétrable pour qui ne le connaissant pas asser.

Il voulu alors répondre, rediriger les dires de Kryshna quand elle affirmait n'appartennir à personne, que même la mort ne l'avait jamais attirée à elle et que personne n'y réussirait jamais, refusant de se laisser dicter ses gestes par quique se soit même... lui. Mais le voici se retrouvant avec les mains de l'immoretelle sur les joues, coupant son élant à reprendre ses mots. Un long et toride baisé sans suivit et Alvine ne pu s'empecher d'apprecier en jouant de ses lèvres. Sur ce moment qui en fit perdre ses mots à notre vampire, Kryshna reprit alors, demandant bain et vêtements propres.

Alvine sourit alors, exibant ses belles canines blanche qui le différenciait lui et ses semblables des humains. Il lui mordilla alors le nez lui offrit quelques caresses tendres dans le bas du dos et ses hanches et répondit :

"N'empeche tu as beau être ma propriété, je ne t'ais jamais donné d'ordre."

*... ^^ *

Il s'en sépara alors, ouvrant les armoires de dessous lévier voici serviettes, gel douche, vêtement féminins à droite et vêtements masculins à gauche qui se découvrit ! Il regarda alors sa belle Kryshna d'un air prestigieux, lui tendit une main pour l'inviter à dessendre de lévier où elle était assise et ajouta:

"Môdame, vous voici servie."

Allait il être jeté de la salle de bain ou au contraire allait il y être toujours inviter alors que cette gente dame s'apprete à se séparer de tout se sang sur elle ? Alvine voulait savoir, de toute façon il a sa petite idée sur comment réagir pour taquinner de plus belle Kryshna.

Kryshna ferma les yeux lorsqu'Alvine lui mordilla le bout du nez, un sourire illuminant son doux visage, sourire dévoilant une partie de ses canines. Puis, le Prince des Tenèbres commença à chercher de quoi contenter sa dulcinée, et cette dernière en profita pour lui répondre.

"Heureusement que tu n'as jamais tenté de me dominer...Tu ne serais sans doute plus là pour en parler..."

La Vampire se leva alors et se baissa pour choisir ses vêtements. Après un minutieux examen, elle tenait sa tenue. Celle-ci se composait d'un bustier blanc au décolleté plongeant, agrémentée d'un pantalon de jean noir, moulant à la perfection les formes sans failles de la Damnée. Après quoi, celle-ci se dirigea vers la douche, et après avoir ouvert l'eau laissa tomber au sol le drap qui la recouvrait, laissant aperçevoir sa sublime nudité.

"N'en profites pas pour te rincer l'oeil comme tu sais si bien le faire..."

La buveuse de sang s'engouffra alors dans la cabine et se positionna sous le jet. L'eau ne tarda pas à couler sur ses épaules, mouillant ses cheveux, et lavant Kryshna du sang dont elle était couverte.

Alvine souria alors ne se génant certainement pas pour la contempler de bas en haut se préparer à prendre une douche.

"Oui d'accords."

Dit il toujours avec ce sourire alors qu'il n'en faisait toujours rien... regardant sa douce Kryshna laisser au sol le drap imprégné de sang. L'immortel fit un pas en avant, puis deux silencieusement et entra alors en même que Kryshna dans la cabine de douche !
Lui aussi était en avait besoin, cela prendrait moins de temps et tout deux avaient chose à faire dehors ! L'eau débarassa alors la douce peau du vampire de tout ce sang, laissant à leur corps une cascade couleur écarlate qui s'échapait par la fine grille blanche de la douche. Alvine passa alors le plat de son index sur le dos de la vampire d'une caresse allant du bas vers le haut à travers cette eau chaude entre la belle damnée et lui placé tout contre elle.

"Kryshna, viendras tu en ville avec moi une fois que nous serons prèt ? Je suis certains que dehors des mortels n'attendent qu'actions et terreur dans leur petites vies misérables... Ils ont besoin d'évasions il parrait..."

Kryshna savourait la brûlure de l'eau cascadant sur ses fines épaules, nettoyant sa douce peau du délicat liquide vermillon s'échappant de la surface de son corps pour aller mourir dans la grille de la douche, teintant sur son passage les blancs carreaux de sa funèbre signature. Puis, un frisson parcourut la damnée lorsque les doigts de son compagnon effleurèrent la courbure de son dos, fnissant leur course au commencement de sa nuque. La Vampire se tourna alors lentement vers son Tendre et lui déposa un timtide baiser sur ses délicates lèvres. Après quoi elle se débarassa minutieusement de toute la saleté accumulée et sortit de la cabine de douche. S'emparant d'une serviette propre, elle s'en enroula et répondit enfin à son comparse.

"Je viendrai. J'ai à visiter cet étrange monde, à redécouvrir ce qui m'a été soustrait lors de ma première renaissance. De plus, j'ai une grande envie de m'amuser et les mortels feront parfaitement l'affaire...Nous les feront rêver plus qu'ils n'ont eut l'occasion de le faire dans leur misérable existence."

La Buveuse de sang laissa choir à terre ce qui recouvrait son sublime corps, et enfila les sous-vêtements posés sur sa tenue. Après quoi, elle revêtit le pantalon qui soulignait la courbure de son fessier à la perfection, et passa sans mal le bustier qui mit immédiatement sa poitrine en valeur. Après quoi, elle peigna soigneusement ses longs cheveux et se tourna vers Alvine.

"Cela te convient-il? Si tu avais un manteau ou quelque chose d'équivalent cela serait parfait. Et également une arme. Je crains avoir laissé la mienne au Bar des Nox..."

Alvine sortit à son tour de la douche. Il se sécha alors rapidement, passant sur sa peau sa serviette blanche qui débarassait la peau du vampire de toute trace d'humidité alors qu'il écoutait silencieusement sa compagne, savourant ses instants, sachant pertinament qu'une fois dehors ses manières seront tellement dégentées qu'il pourrait même la perdre....

De suite Alvine se dirigea vers l'armoire, y sortant alors de quoi s'habiller. De noir, comme d'habitude, enfilant alors un pantallon ainsi qu'un sweet à longue manche qu'il retroussa aussitôt laissant appercevoir ses avant bras. Il se recoiffa alors, un peu de gel sur les cheveux et le voici parré à sortir avec sa dulcinée en quête de terreur et d'horreur à propager.

"Cela me convient mon ange."

Il la saisit alors par les haches d'un bras et lui offrit un baisé dans le cou et reprit alors :

"Tu as le choix, un neuf millimètres ou un couteau jusqu'a ce qu'on te trouve une arme. Je ne possède que cela pour le moment, peut être qu'un bref passage à l'armurerie t'équiperait avant de rendre la vie de celui qui nous tombera entre le main similaire à un véritable enfer."

La Vampire détaillait avec envie la moindre parcelle du corps d'Alvine, savourant la vision de cet enfant d'Adam, né de la côte de Dieu mais elevé par Satan. Tout son être reflétait une sublime prestance, quoique recouverte par cette ombre permanente qui planait incessament au dessus de lui, tel la Mort plane au dessus du champ de bataile, raflant de ses griffes les âmes perdues pour les emmener dans son royaume de souffrance et leur faire partager son éternelle damnation. L'immortelle, en admirant Alvine, voyait défiler en son esprit nombre de souvenirs appartenants au passé, sombres mais tellement excitants. Toutes ces nuits utilisées au profit du vice et de la luxure, durant lesquelles leur corps entrelacées se mouvaient au rythme du chant du démon, luisants des pleurs des damnés et d'où émanait la triste senteur de leurs pêchés lui revenaient en mémoire. Bien que tout ceci fut loin, et que bien des choses se soient déroulées entre temps, la buveuse de sang s'en souvenait très nettement, ainsi que du plaisir qu'elle ressentait alors. Tant de dévotion, de plaisir et d'attirance contenus dans une même personne que cela en était trop. Souvent, lors de ces torrides nuits où les anges refermaient leurs ailes et pleuraient des larmes de sang devant l'insoutenable spectacle qui leur était présenté, Kryshna s'était questionnée sur l'utilité de son existence. Longtemps elle avait errée dans les méandres du doute et de la perdition, avant de saisir l'infime lueure qui s'était présentée à elle. Alors elle avait su qu'elle tenait la corde, et avec l'aide d'Alvine s'était hissée hors de l'eau...pour replonger dans les flammes. Mais cette tourmente lui avait plu, et elle s'était offerte à l'étreinte de la Damnation, inconsciente des risques qui l'entouraient. Finalement, à force de marcher sur un pont de corde, celui-ci avait cédé sous le poid de ses fautes, la précipitant dans la sombre Eternité...Sa Damnation éternelle, son Jardin Secret...Ce beau jardin, dont la vue lui était restée comme s'il avait s'agit de celui d'Eden, la hantait à présent qu'elle y été retournée. Les Vampires ne le voient qu'une fois, et rare sont ceux qui survivent à une seconde visite. Souvent les Damnés, hypnotisés par la magnificience de cet endroit y perdaient leur raison, folâtrant parmi les diables et les vénéneuses fleurs du Néant, s'accouplant aux succubes ressemblant aux Nymphes et maudissants le jour qui fit la nuit sur cette douce terre. Puis, à force de rêver ils s'égaraient et sombraient dans les méandres des enfers, dévorés par la douleur de leur perdition et la souffrance de leurs condition.

Kryshna secoua la tête et poussa un profond soupir. L'homme qui se tenait devant elle, douce réplique des enfants de Lucifer, était-il son sauveur, ou celui qui l'anéantirait? Quoiqu'il en soit, la Vampire savait que ce jour n'était pas encore arrivé, et que beaucoup de printemps défileraient encore avant que cela ne se fasse.

"Je ne suis pas un ange, mais l'archange déchu qui signera l'anéhantissement de l'éspèce humaine."

Un étrange sourire étira les fines lèvres de l'Immortelle et celle-ci ferma les yeux, savourant avec plaisir le contact des lèvres de son mentor, effleurant la douce peau de son cou, ainsi que le délicat contact des mains de ce dernier sur ses hanches. Ses yeux se plongèrent dans les siens, et l'espace d'un instant l'on pu y voir briller la flamme de la haine, scintillant au milieu d'un océan de perversité. Finalement, l'éclat du regard de la Belle changea, et ne resta que pour tout souvenir de son éternelle présence en cette terre qu'un éclair bleuté surnaturel.

"Je préfère le couteau..J'ai toujours eu un faible pour les armes blanches. Rien ne me plaît plus que d'aperçevoir le sang couler le long de ma lame, et d'entendre les râles d'agonies de ces piètres imitations de notre Père alors qu'ils sentent leur dernier souffle les abandonner..."

La Vampire laissa échapper un rire emplit de méchanceté avant de déposer un autre baiser sur les lèvres de son amant, caressant du bout de ses doigts fins la délicate peau de ce dernier. Après quoi elle reprit.

"Allons-y. Il serait dommage que les festivités soient écourtées..."

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