Ruelles

Valtiore courait vers ce qu'il pensait être un incendie. Mais quand il arriva devant l'endroit d'où le bruit provenait, il eut une moue de dégout, et son coeur se serra.

Deux hommes d'environ trente ans ricanait devant une maison qui venait d'exploser, et contemplait au sol le corps inerte de deux nourrissons, et le corps ensanglanté et disloqué d'une jeune femme, qui protègeait ses deux petits morts dans ses bras, hurlant à la supplication.

"-Allez laisse toi crever, ça sert à rien, dit l'un d'eux, en pointant sur elle une barre de fer.

-Ouais, et file nous ton argent ! dit l'autres

-Je n'en ai pas, hoqueta la jeune femme."

Valtiore, la rage au coeur et les yeux soudain noir, s'avança vers eux.

"Messieur, dit il, partez, c'est un conseil."

L'homme qui n'était pas armé se retourna vers lui, et recula. Il fit un signe de tête à son collègue, qui s'avança vers Valtiore en brandissant sa barre de fer. vers lui. Valtiore esquiva, tira sa lame et la planta dans le cou du malfrat, qui s'écroula lourdement sur le sol.

L'autre poussa un cri d'effroi.

"Hors de ma vue, s'écria Valtiore sans prendre la peine de se retourner."

L'homme ne se fit pas prier, et décampa derechef. valtiore s'agenouilla près de la dame, et lui dit.

"Vos enfants sont morts ... Je ...je suis désolé..."

Il tira une liasse de billet de sa poche, releva la femme et la lui donna.

"Repartez avec ça, et donnez vous votre chance. Adieu"

Valtiore quitta ainsi la femme, se jurant qu'il mettrait tout ses moyens au service de l'extermination du chaos sur Nécropole. Tout.

Jhon accelairait dans les rues, il roulais a très vive allure pour tester la voiture

"Trop bien cette caisse !"

Valtiore courait dans les ruelles, fuyant les vivants pour ne pas avoir à assouvir sur eux sa faim. Au milieu de la rue il s'arrêta, et se prit la tête dans ses mains.

"Va-t-en ! hurlait il à son corbeau . je ne veux pas que tu souffres par ma faute..."


Il se secoua en tout sens, tiraillé entre instinct et esprit. Son instinct de survie lui murmurait : succombe à ta condition, trouve une proie, et mords là ! tandis que son esprit lui concèdait la souffrance, mais lui demandait de se calmer.

Il hurla en se tirant les joues, puis fuit les yeux fermés,, les larmes coulants sur son visages.

réané arriva dans la ruelles , il alla s'assoier sur une marche de palier...pour y réflechir

*je suis nul, il faut que je sois moin collant.....*

*j'ai une idée*

réané se leva et parti

Syfaël arpentait les rues.
La pluie balayait la poussière et l'odeur changeait peu à peu.....

C'est là que Syfaël tomba sur une galerie d'art fermée mais éclairée.Il se posa quelques instants devant la vitrine et aperçut un tableau dont la représentation résonnait en son âme.

Un éclair déchira l'air mais Syfaël ne le remarqua presque pas.

L'huile représentait une scène en pleine nature.La nature,idéale et équilibrant la composition,donnait une vision qui ne pouvait plus contraster avec Nécropole.
Au fond,une ville tronait;temples à la grecque,colonnades et architecture réfléchie comme pur mieux faire paraitre l'intelligence des hommes se pavanant devant leur propre ingéniosité.
La vie s'affairait tranquillement,des pécheurs au bord d'un lac travaillaient en souriant,un berger surveillait son troupeau.....
Mais quelque chose clochait:le premier plan;le noeud de la toile,mettait en scène deux personnages qui portaient un brancard sur lequel était déposé quelqu'un recouvert de son linceul.
Se dévoilant pour un instant aux yeux des villageois,le duo voulait semble-t'il traverser la toile pour passer d'un bosquet à un autre,ceux-là même qui fermaient la toile en ses bordures;composition classique qui présente la toile comme un univers ensérré sur lui-même.
Mais les villageois n'avaient que faire de ces tristes funérailles et ce Phocion,dont le nom donnait le titre au tableau,n'avait du porter que peu d'estime dans le coeur des villageois.
Syfaël ne s'expliquait pas l'émotion qui le poussait à rester ainsi devant l'huile:il prenait en pitié le général mort pour sa patrie,bien que considéré comme un traitre par les siens.....

Le demi-ange se força ensuite à continuer son chemin,il devait bien y avoir des hommes à libérer de leur fardeau..

Syfaël commençait à avoir froid.Le vent lui fouettait le visage et la pluie l'aveuglait presque.
La faim aussi se faisait sentir et Syfaël appréciait tout cela;il se sentait vivant!!!

De plus,la tempête approchante lui montrait bien que la vie n'était pas grand chose face à la nature qui,juste pour rappeler aux hommes leur petite condition,se dévoilait ainsi parfois dans toute sa grandeur....

Syfaël commença tout de même à se dire qu'il devait penser à s'abriter et c'est à ce moment qu'il se rappela du clochard avec lequel il avait mangé un peu dans une rue commerciale.

Syfaël fut prit d'une panique à l'dée que cet homme était encore dehors avec ce temps.Il partit à sa recherche.

La pluie n'aidait pas la recherche et la nuit non plus.Mais Syfaël n'abandonna pas....
Il chercha le pauvre clochard pendant plus d'une heure et la chance voulut bien,enfin,se pencher sur lui.

L'homme se trouvait sous un porche de magasin.S'abritant de cartons pour que la pluie ne les mouille pa trop,il était avec une amie,se serrant dans leur bras.
Syfaël fut choqué par cette scène:ce couple n'avait pas l'air si malheureux que ça,alors que les gens,eux passaient leur temps à se plaindre de ce qu'il n'avait pas.La misère enseignait-elle le bonheur?

Syfaël s'approcha doucement et il fut gratifié d'un beau sourire quand le clodo le reconnut:

"Et ben chti béni....tu viens nous t'nir la chandelle?"

L'homme rit.

"En fait je me demandais où tu passeris la nuit,gars!!!

Viens donc avec moi...enfin....venez donc."

Syfaël les apporta à l'église.

Kyojiro était sous sa forme hybride....personne ne sortait sous cette tempéte....son pelage devenue plus noir que la nuit était trempé, le sang s'écoulant lentement......

il ricanat

"Tahariel............ah ah ah...."

*la tuer....Saki....Tahariel....Syfaël....TOUS les tuer*

le louveteau marchait dans la rue avec un sourir perver.....les perles le controlait....Satan le controlait....

au grés de ses pas il finit par tomber devant un homme....un prétre apparement....il regarda le lycan avec de grand yeux en hurlant

"aaah....le démon!!!.....VADE RETROS SATANAS!!!!!!"

Kyojiro sourit

*un ennemie du maitre....un seviteur du lache.....tue le.....*

Kyojiro enfonca se sgriffes dans le coeur de l'homme, sa main transpercant de part en part le curé

"aaaaah........."

il retira sa main et le curaillon s'écroula lourdement sur le bitume.....Kyojiro lui reprit sa route, sous la pluie, trempé....

Perché sur le rebord d'une fenêtre, à quelques mètres de son comparse, Fenrir avait observé la scène ; il jugea que c'était le bon moment pour entamer une petite conversation, avec un petit sourire narquois :

"Tu ne sais pas que ce n'est pas bien de jouer avec la nourriture ? Tant qu'à faire de le tuer, fais-toi plaisir. Il parait que la viande de cureton a une saveur particulière. Si tu n'en veux pas, je vais te prendre sa dépouille ; j'ai justement soif de sang, ce soir."

Il sauta dans la ruelle, se retrouvant à quelques pas derrière Kyojiro, à coté du cadavre sanglant.

Il releva légéremen la tête et se tourna vers Fenrir.....le défiant du regard....

"vraiment...vas y sert toi......"

*non.....pas le toucher...pas le tuer....noooooon.....*

Kyojiro demanda dans un grognement, les oreilles dréssé

"c'est Saki qui t'envoie?"

Valtiore traversait les ruelles suivi d'Angel, protégeant le livre sous son manteau de la pluie. Il tentait d'expliquer à Angel ce qui se passait, mais la pluie brouillait ses paroles malgré la courte distance qui les séparaient. Il s'abritait sous un parapluie que Valtiore avait pris, mais celui-ci s'envola sous une rafale. Valtiore pesta puis ils allèrent sous le store d'une boutique.

"Reston là pour l'instant !" cria Valtiore.

Il attendit un peu puis crispa sa main sur sa canne. Il apercevait deux silhouettes dans la rue mais n'aurais su dire de quoi il aurait pu s'agir.

"Tu vois quelques choses ?"demanda-t-il à Angel.

Kyojiro renifla....l'eau brouillait les odeurs....alors il décida de passer outre....regardant Fenrir

*le laisser faire...jouer....la comédie....étre faible devant lui......pour mieux l'assassiner......*

il regarda assez longtemps puis cria:
je crois que ces deux lycantropes
puis il demanda
tu veux aller ou?

Valtiore considèra son interlocuteur. Il répondit :

"Laissons les entre eux alors ..."

Il se dirigea vers une autre boutique, puis traversa la rue. Il ne savait pas si Angel le suivait. Il passa très près mais sans les voir des deux étranges silhouettes. Mais la pluie couvrait ses pas.

oui sauf que, bien que la pluie tomber....un démon qui geule sa s'entend....certe le bruit était étouffé mais bon...

Kyojiro émit un grognement dans la direction des cris

*non....ne rien faire....laisser passer....*

Fenrir ignora les cris.

"Du calme. Pour l'instant, c'est entre toi et moi. Et pour ton information, ce n'est pas Saki qui m'envoie. Si je t'ai suivi, c'est juste pour essayer de te ramener dans le droit chemin. A toi d'interprêter ça comme tu le sens."

Fenrir sortit ses griffes de métal et se les fixa aux mains.

Kyojiro était lui sous forme hybride...il grognat assez méchament enver Fenrir

"le droit chemin? et en quel honneur....t'es pas mon père que je sache.........."

il croisa les bras

"Tu dois fidélité et respect à ton chef de meute."

il lui tourna le dos en soupirant

"si t'es venue pour me dire ca tu peut repartir....j'ai pas besoin de tes lecons de moral...."

il émit un grognement pour appuyer ses paroles...la pluie battante ne le génant pas vraiment....sauf qu'il était trempé......

Fenrir fit un bond prodigieux, pour se placer devant Kyojiro et l'empêcher de partir :

"Je peux savoir où tu comptes aller ?"

il grogna en répondant par une question

"c'est l'inquisition?...."

il ricanat et croisa les bras en signe de défi

"je cherche un moyen de renverser Saki pourquoi?...."

il voulait tester Fenrir...voir comment il réagirait...

Fenrir prit Kyojiro par le col, et le plaqua contre un mur.

"Tu ye rends compte de ce que tu viens de dire ?!"