Nom : Thauley
Prénom : Graham
Surnom : " Le Boucher de Khe Sanh "
Age : 56 ans
Clan : Milice
Race : Humaine
Description physique :
De stature grande et massive, Graham est l’archétype du soldat américain des années soixante dix. Fermier avant d’intégrer les marines, son corps a été façonné pour réaliser des travaux nécessitant une grande force physique. Les années ayant passées ses muscles se sont légèrement ramollis et son ventre c’est quelque peu relâcher donnant naissance a un léger embonpoint. Son visage dur et sévère lui donne une certaine autorité naturelle, son nez écrasé par de nombreux combat renforce un peu plus l’impression d’intransigeance qu’il dégage. Son regard d’une sévérité peu commune prend racine dans ses petits yeux d’un vert d’émeraude. Ses cheveux grisonnants, se dressent autour d’une calvitie naissante preuve évidente que ses plus belles années sont derrière lui.
Style Vestimentaire :
Graham porte en général une tenue assez décontractée composée d'un pantalon assez ample mais qui n'entrave en aucun cas ses mouvements. Une chemise kaki et une veste de cuir noire recouvrent ses larges épaules. Une casquette sombre et des rangers complètent le tout, lui donnant l'apparence d'un vétéran somme toute normale.
Description morale :
De part l’éducation qu’il a reçu entant jeune ainsi que sa participation a la guerre du Vietnam, Graham est extrêmement autoritaire et il n’accepte que très rarement que les ordres soient discutés. Il peut ainsi être capable d’employer une extrême violence pour faire appliquer les directives. Les années passées en prison n’ont en aucun cas arrangé les choses, le renforçant dans son autoritarisme fanatique. Il est, néanmoins, extrêmement discipliné lorsque les ordres viennent de la hiérarchie ce qui faisait de lui un excellent meneur d’hommes. Comme tout homme de sa génération, il ne considère pas la femme comme l’égal de l’homme poussant même dans certaines situations le machisme a son paroxysme.
Un changement s'opère pourtant en lui, ses dents se font de plus en plus longue. Son autoritarisme et son respect de la hiérarchie disparaissent peu a peu laissant place a une ambition qui ne semble pas avoir de limite. Peut être est ce le fait d'être dirigé par une femme qui a accéléré cette évolution, mais le fait est que Graham n'est plus aussi dévoué qu'au moment de ses classes et qu'il travail de plus en plus dans son intérêt plutôt que pour celui de son supérieur Hiérarchique.
Histoire :
Graham Thauley naquit en juin 1948, la date précise a laquelle il vint au monde n'est pas connue avec précision étant donné que ses parents étaient en pleine moissons a ce moment là. Son père n'eut pas le temps de le déclarer durant cette période et lorsqu'il le fit ; le benjamin de la famille Thauley était né depuis environs une semaine. Ses parents étaient des paysans respectables et respectés dans la petite bourgade où depuis des générations ils cultivaient les même parcelles de terres.
Le jeune Graham grandit dans un cadre plus qu'attrayant. Il n'avait pas a se plaindre de son niveau de vie et ses frères tous plus grands que lui, lui apprenaient toutes les choses qu'un jeune homme de l'époque devait savoir. L'éducation que ses parents lui inculquèrent était stricte et se basait beaucoup sur la religion catholique. Tout la famille se rendait tous les dimanche a la messe et ils ne commençaient pas un repas avant d'avoir remercier le seigneur de le leur avoir donné.
Dans le milieu où il vivait on allait rarement a l'école au delà de quatorze ans, l'enseignement scolaire était pour des paysans d'une utilité très réduite et puisque Graham avait la certitude d'avoir une partie de l'exploitation familiale qui lui reviendrait, il n'avait pas besoin d'engranger des connaissances dans l'optique de l'obtention d'un travail dans l'avenir. Cela lui convenait très bien, dans la mesure où il n'était pas très doué pour réfléchir préférant appliquer les directives qu'on pouvait bien lui donner et ce depuis son plus jeune age.
Lorsque Graham pu enfin quitter l'école et rejoindre ses frères dans les champs, un immense bonheur l'envahi ; une satisfaction personnelle, celle de se sentir enfin utile et de participer activement a la vie familiale. Il ne s'économisait pas abattant le travail de plusieurs saisonniers a lui seul. Très vite ses épaules s'élargirent, ses mains devinrent fermes le dotant d'une carrure impressionnante. Les filles de son age ne s'y trompèrent pas, et il devint rapidement l'égérie de la région et le nombre de ses conquêtes finit par être perdue tellement il était impressionnant et surréaliste.
A l'age de dix huit ans, des recruteurs de l'armée vinrent le trouver. Il avaient soit disant besoin d'hommes forts pour aider le monde libre dans sa guerre contre le communisme. Graham se porta instantanément volontaire, soucieux et fiers de pouvoir servir son pays. Son père désapprouvait ce choix mais il le laissa cependant partir, ne souhaitant pas aller contre la volonté de son plus jeune fils. Ses autres descendants reprendraient l'exploitation et de toute manière, Graham ne lui était pas d'une grande utilité pour l'avenir.
C'est donc plein de conviction que le jeune homme arriva a la base de Parris Island pour y recevoir son instruction militaire et ensuite rejoindre le théâtre de opérations. Il n'était pas réellement au courant de ce qui se passait dans le monde ; ne s'y intéressant pas outre mesure lorsqu'il était encore avec ses parents dans la ferme familiale. Graham fut donc surprit d'apprendre qu'une guerre faisait rage depuis près de cinq ans et que de nombreux régiments partaient chaque jour pour pallier aux pertes subies sur le terrain.
Sa simplicité d'esprit et son physique, le firent très vite devenir un très bon élément apprécié par ses supérieurs. Se fut donc, tout naturellement, qu'il fut nommé Sergent de son unité. Ses camarades l'enviaient mais ne lui en voulaient pas. Ils savaient que là où ils allaient, il y avait peu de chances de revenir vivant et d'avoir quelqu'un de fort a leur tête ne pouvait qu'être profitable dans ce genre de situations. C'est ainsi que la cinquième unité du vingt-deuxième régiment de Parris Island, s'envola vers le Viêt-Nam. Le 24 Novembre 1968. Cette escouade n'avait pas reçue de formation spéciale comme il est normalement le cas. L'urgence de la situation sur le front ne laissait pas aux officiers instructeurs le temps de spécialiser les troupes avant de les envoyer en Asie. Ils apprenaient juste aux jeunes recrues comment se servir d'un M-16 et a mourir avec honneur emportant avec eux le plus de vietcong possibles.
Sur le terrain, la réalité était bien différente et les nouveaux arrivants n'avaient pas vraiment le temps de prendre leurs marques. Autour d'eux, tous s'affairaient ; certains transportaient des blessés depuis la jungle adjacente au campement, d'autres tout équipés prenaient s'en allaient au charbon faire leur fête a ses chiens de communistes. Le vingt-deuxième régiment de Parris Island était en faction a Khe Sanh, base américaine au nord de la zone libre proche de l'envahisseur socialiste.
La chaîne de commandement était brisée et peu d'ordres de l'état major parvenaient jusqu'au autorités compétentes du campement. Les actions entreprises dépendaient donc de la bonne appréciation ou des initiatives de gradés présents. Dans cet énorme fourbi, Graham trouva peu a peu ses marques et sa vie de soldat commença réellement. Il ne garde que peu de souvenirs de sa première mission, celle ci n'ayant pas vu le moindre ennemis pointer le bout de son nez et offrir aux recrues le plaisirs de tester leurs armes sur ceux qu'on leur avait appris a haïr.
Les premiers mois passèrent et le nombre des pertes américaines augmentait de manière inquiétante. Graham quant a lui était aux anges, chaque sortie dans la jungle était prétexte a de nombreux massacres et cela lui plaisait de plus en plus. Les généraux en charge du camps virent très rapidement le potentiel du jeune homme et surtout sa propension a exécuter les ordres tels qu'ils soient. Ils le promurent donc capitaine et c'était a lui que revenait la lourde tache de faire parler les civils des environs sur la présence supposée des Vietcongs.
Graham avait une façon bien particulière de faire parler les villageois : il détachait deux unités pour cette lourde tache et chacune d'entre elles était chargée de faire sortir tout les habitants du village sur la place principale. Une fois que tous étaient dehors, il en choisissait au hasard une dizaine qu'il exécutait sans autre forme de procès. Les autres terrifiés n'osaient plus ouvrir la bouche et restait pétrifiés devant tant de violence gratuite. Devant tant de mauvaise volonté de la part de ceux qu'il venait interrogé. Le capitaine zélé employait ensuite les grands moyens, à tour de rôle chaque soldat emmenait une femme dans une maison dans le but de la faire parler et de prendre un minimum de plaisir en même temps. En général cette phase des interrogatoire ne donnait pas d'autres informations que des cris de souffrance et de désespoir.
Une fois que les hommes avaient soulagé leurs pulsions, ils pouvaient s'occuper des villageois masculins qui restaient sur la place. Plusieurs solution s'offraient alors aux marines pour les faire parler : soit ils utilisaient la torture traditionnelle violent et efficace, soit ils en utilisaient une plus psychologique. Les soldats allaient chercher les parents de celui qu'ils interrogeaient et les torturaient ou les violaient sous les yeux du pauvre homme qui finissait pas dire tout ce que les Américains voulaient savoir. Une fois les informations récoltées, Graham et c'est homme mettaient le feu au village et s'en retournaient vers leurs campement.
La plupart des missions d'informations menée par Graham se déroulaient de cette manière et très vite sa réputation de meneur sanguinaire le dépassa. Dans le centre du Vietnam il était connu comme « Le boucher de Khe Sanh ». Sa silhouette tourmentaient les nuits de bon nombres de villageois qui priaient tous les jours le ciel pour que leurs familles soient épargnées. L'état major était bien sur au courant de ces pratiques mais il fermait volontairement les yeux se disant que cela leur ferait peut être gagné la guerre.
Plusieurs années passèrent ainsi et les GI s'enlisaient de plus en plus dans la jungle Vietnamienne. L'opinion publique Américaine commençait a montrer quelques signes d'hostilité refusant d'envoyer sa jeunesse au casse pipe dans une si lointaine contrée. Graham quant a lui continuait comme il avait commencé, sa position dans le camps de Khe Sanh étant de plus en plus confortable. L'armée lui fournissait même des cigares cubains qu'il avait apprit a aimer et dont il ne se séparait plus.
Un jour où il effectuait une mission de reconnaissance en territoire Vietcong. Ils tombèrent, lui et ses hommes sur un regroupement de communistes loyalistes. L'état major avait eu vent de ce soit disant point de rendez-vous et ordonna a ses B-52 de larguer leurs cargaison de Napalm sur la foret. Seulement, ils ignoraient que certains de leurs hommes se trouvaient sur les lieux et les marines de Graham furent touchés de plein fouet le feu qui tombait du ciel. Beaucoup d'entre eux moururent instantanément mais leur capitaine parvint a se relever gravement brûlé sur tout le coté droit de son corps. Il rassembla tous les survivant et les mena jusqu'au campement où ils pourraient recevoir les soins dont ils avaient besoin.
C'est ainsi que Graham quitta le VietNam avec le reste de son unité direction le Cambodge pour y être soignés comme ils le méritaient. La guerre touchait a sa faim, les manifestations pacifistes se multipliaient a Washington et le gouvernement en place finit par ordonner que les troupes présentes en Asie du Sud Est se retirent. C'est alors que commença une véritable inquisition organisée par les organisation anti-guerre. Les officiers coupables de crimes lors de cette période étaient pourchassés et jugés par la cours martiale pour fournir a l'opinion publique des bouc émissaires et clamer sa véhémence.
Graham fit parti de ses hommes et son procès fut retransmit a la télévision et suivit par beaucoup de ses concitoyens. La partie civile voulait faire de lui un exemple et elle le fit comparaître pour crimes de guerre avec circonstances aggravantes. La condamnation pouvait aller jusqu'à la mort et c'est cette issue qui semblait dominer a quelques heures de la fin de la délibération des jurés.
Mais en coulisse, le pentagone tirait des ficelles pour éviter que la peine capitale ne soit prononcée. Après tout l'armée avait cautionné ses pratiques pendant la guerre et lâcher ses soldats de cette manière n'aurait pas été une bonne chose en ces moments de tensions dans la société Américaine.
Le jugement tomba le 8 Février 1974, Graham était condamné a purger trente dans la prison militaire d'Eskehir. Cette annonce ne le surprit pas et il se laissa emmener sans prononcer un seul mot a la horde de journalistes qui se pressait autour de lui.
La prison change nombre de personnes, certaines se tournent vers la religion, d'autres vers l'écriture. Graham lui ne changea pas et durant les trente années qu'il passa derrière les barreaux, il se contenta de survivre obéissant aux ordres que les gardiens lui donnaient. Il n'avait que faire de l'animosité de ses camarades de cellules, ceux ci n'osaient rire dire en sa présence de peur qu'il les envoie a l'infirmerie.
De cette période, il ne garde que très peu de souvenirs, préférant occulter cette partie de sa vie. Graham sortit de prison le 12 Mars 2004, complètement perdu et déphasé par rapport a la société qu'il avait connu avant d'être emprisonné. Se faire une place dans cette société était pour lui impossible et très vite il sombra dans la dépression et dans l'alcool. Il parvenait tout juste a survivre grâce a des petits boulots. Mais sa vie n'était qu'une succession de déceptions et il songea même plusieurs fois au suicide. Mais par chance, il choisit la solution de l'alcool. Tout ce qu'il gagnait était instantanément dépensé dans les bars qu'il écumait chaque soir pour noyer ses problèmes.