La fuite de l'Ange

angel alla s assoir sur les toits pour pouvoir reflechir mais il s appercu quil avait oublier valtiore :
excuse moi valtiore , j etait dans mes penser

Valtiore s'était assis près de Angel, son corbeau dans les bras. Il cala sa canne à côté de lui, et tira sa dague. Il contempla le A gravé dessus.
"Ca ne fait rien ...mais dis moi, à quoi penses-tu ?"

Il regardait toujours l'arme blanche qui étincelait d'un éclat pur.

a ma bien aimee et a araniel

(hj je vais bientôt partir hj)

Valtiore soupira. Que pouvait-il dire pour consoler le démon ? Il ne le savait pas. Il posa sa main sur son épaule, et frotta tendrement. Il dit ensuite :

"Tu sais, ce n'est pas en te lamentant que tu pourras te défaire de ce que tu as fais... Dieu sait reconnaitre les siens et je ... je pense que si tu te montres digne de lui, par exemple, en oeuvrant pour lui, tu obtiendras la miséricorde."

Il se sentit impuissant, et dit alors :

"Si tu veux, je sais les paroles qui apaisent ..."

Syfaël cherchait ....cherchait et sentit deux auras dont il s'approcha.

Il aperçut alors Valtiore et Angel assis et les rejoignit d'un coup d'aile.

Le demi-ange avait dans le regard une empreinte de douceur qui contrastait grandement avec la fureur la colère et le trouble que l'on aurait pu y trouver auparavant.

Il les salua:

"Ola!!"

Puis Syfaël se sentit géné par sa façon d'avoir parlé à Angel sur le parvis de l'église:

"Angel....j'aimerais que tu me pardonnes.
Ma conduite et mon ton employé à l'église n'était pas digne de ce que tu mérites....
Je te présente mes excuses....frère!"

Il avait employé le terme pour bien lui faire conprendre que son aura ne signifiait plus rien pour le demi-ange......

Valtiore salua l'ange de la tête, puis se retourna vers Angel. Des larmes coulèrent sur le visage du vampire ... Par deux fois ils avaient mordu ... par deux fois il se damnait... Quelle torture !

"Angel, je vais pour toi prononcer des mots qui j'espère apaiseront ta douleur... c'est stupide, mais c'est tout ce que je pense je peux faire ... pardonne moi"

Il saisit Angel dans ses bras et sentit entre eux un puissant flux d'amitié, de compassion, et de fraternité. Deux fils de la nuit qui n'avaient pas choisi ... L'intensifiant encore plus, il déclama en pleurant :

"Tuha, mirum spargens sonum...Per sepulcra regionum, Coget omnes ante thronum. Mors stupebit et natura, Cum re Surget creatura, Judicanti responsura. Liber scriptus proferetur, In quo totum continetur, Unde mundus judicetur. Judex ergo cum sedebit Quidquid latet, apparebit : Nil inultum remanebit. Quid sum miser tunc dicturus? Quem patronum rogaturus, Cum vix justus sit securus?"

Il s'arrêta et contempla le démon dans les yeux... Celui-ci semblait si triste... si douloureusement torturé ... Valtiore le lacha et se releva, contemplant le ciel. Il ferait tout contre le mal qui tenait la ville. Tout, y compris mourir.

Syfaël fut profondément ému par l'attitude de Valtiore.Il se sentit par contre de trop dans se qui semblait se lier entre les deux êtres.
Il hésita à partir et ne dit mot,troublé par l' apparente sentimentalité qui se degageait du vampire,si différent de ceux qu'il avait cotoyé.Mais il ne put bouger;le discours en latin,bien qu'il fut un mystère pour le demi-ange,eut un écho dans son coeur.Etait-ce le ton de Valtiore,son expression,sa volonté de calmer la souffrance mentale d'Angel?Ou bien était-ce des paroles magiques,issues du temps où la foi était encore?
Cette scène avait fini de plonger Syfaël dans cet élan de coeur qu'il voulait maintenant suivre.
Il les regardait,hébété.

Valtiore étreignait toujours Angel en pleurant quand il sentit le regard brûlant de fascination du demi-ange. Il se releva, essuya ses larmes, puis jeta un regard désespéré vers le ciel.

*Dieu ... Pardonne moi... Dieu ... *

Valtiore retomba à genoux sur le toit, la tête dans ses mains, son corbeau sur son épaule, sa cape flottant autour de lui. Ses cheveux retombaient en mèches rebelles sur son visage sillonné par les larmes. La torture était trop forte... Deux fois il avait pris la vie d'une pauvre victime, et par deux fois ils se détestaient... pire encore, pour la deuxième, il l'avait privée de sa propre mort... Tourmente obscure et vile !

Valtiore haïssait le jour où son père l'avait autorisé à sortir du Manoir, et haïssait le Vampire qui avait posé les yeux sur lui, et se haïssait lui même. Il était jeune, et déjà souillé de deux crimes abominables. Combien de personnes encore allait-il devoir tuer pour sa propre survie? Le jeune vampire gardait la tête entre ses mains, pleurant à chaudes larmes.

"Je trahirais s'il sert le mal ... Je refuse de cautionner notre perte ... et la votre ... Sirion ... pardonnez moi ..."dit il entre ses pleurs, et la voix chevrotante.

Des vers lui revinrent à l'esprit... Il les murmura, comme il faisait quand il était enfant, et qu'il se sentait impuissant :

"Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard
Où l'auguste vertu, ton épouse encor Vierge,
Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !)
Où tout te dira : meurs ! vieux lâche ! il est trop tard"

Mais était il vraiment trop tard ? Valtiore le pensait et était près à mourir...

Syfaël resta un moment devant les deux êtres sans rien pouvoir dire,ni faire.Il n'avait jamais été doué pour apaiser les ames et se trouvait désemparé face aux tourments de Valtiore.

Mais il sentait qu'il était temps de faire corps avec le sentiment qui l'éprouvait pour ,enfin,épouser le destin qu'il venait de se fixer.

Il se pencha vers Valtiore et hésita un instant avnt de poser une main chaleureuse sur son épaule:

"Je ne peux surement pas imaginer la souffrance que tu endures,ami..
Mais je sais moi-même ce que l'esprit peut faire endurer à une âme!

Valtiore!....Dieu nous as mis sur terre pour que nous nous rendions compte de ce qu'est la joie.
Cela n'est bien sur pas évident de la voir et pourtant si simple à la fois.
Tu es un vampire:fils maudit de Dieu,descendant par le pouvoir du sang de l'abominable Caïn dont le geste entraina une colère sans nom de notre seigneur...et votre malédiction.
Mais je crois que le seul mal de Caïn est de ne pas croire lui-même à son possible pardon.....trouve la force de te pardonner Valtiore car là est je pense la seule échapatoire à ton tourment.
Tu es un maudit et bien,regarde la vie dans les yeux et souris de ta condition,pour mieux envoyer paître la Fatalité..."

Syfaël ne se sentait pas du tout à l'aise dans ce rôle.Il avait cherché des paroles réconfortantes mais surtout à mettre en évidence que ,comme il en était maintenant persuadé,le bonheur ne se trouvait pas avec des conditions ou des barrières à franchir autre que soi-même.

Valtiore sursauta quand il sentit la main de l'ange sur son épaule, et se retourna vivement. Les paroles de l'Ange avaient percé son coeur. La perspicacité de Syfaël fit rougir Valtiore. Comment ... qu'importe...

Valtiore se releva, conscient que son instant de panique n'était pas une bonne chose. Il fallait faire front, comme avait dit l'ange. Il se tourna vers le ciel, mit ses mains en signe de prière, fit le signe de la croix, et adressa ces paroles aux cieux :

"Seigneur, vous qui maudissez les impies, et bénissez vos enfants, écoutez moi ... je ne vous demande pas l'extrême onction, et la purge de mes péchers, mais je vous en prie, donnez moi la force de trouver en moi la chose qui apaisera mon tourment ...si insignifiant soit-il"

Les nuages noirs ne bougèrent pas, mais Valtiore sentit son sang bouillir en lui ... enfin du moins si c'était du sang. Il se retourna vers Syfaël, lui sourit, et le regarda ardamment et fixement.

"Si je perds la foi, je donne raison à ceux qui m'ont fait ça. Je ne peux le permettre..."

Valtiore ne savait pas comment remercier le demi-ange. Il se sentit un peu gêné, puis murmura :

"Merci..."

Syfaël fut touché par la réaction du vampire.Il avait du toucher dans le vrai mas ces phrases avaient été on ne peut plus générale et le demi-ange avait déjà comprit que Valtiore souffrait de sa condition à la librairie.

Se forçant lui-même à sourire pour répondre à Valtiore,il ajouta:

"La foi ne se perd pas Valtiore,elle se tourne vers un autre sujet parfois,mais l'on ne peut empecher un coeur de croire...même en le désirant.
...
Et s'il le faut,je viendrais te coller quelques coups de pieds au cul pour te recadrer!!! "

Valtiore sourit et se détendit. Le demi-ange avait raison. Il ne pouvait renier le fait qu'il soit un vampire. Il devait donc s'en accomoder et s'en servir au mieux.

"Ce que je crains, et qui est inévitable, c'est que ma soif ne m'oblige à tuer où à priver de morts des êtres innocents... Mais si c'est le prix à payer pour que le Bien resurgisse en ces lieux, je l'accepte, aussi antinomique cela soit-il..."

Il se baissa pour rattraper sa canne. Une fois de nouveau debout, il fixa intensément le demi-ange. Il aurait voulu en retour apaiser le trouble auquel Syfaël était en proie, mais il savait qu'il ne pouvait rien faire. Valtiore s'inclina.

"Je sais que c'est très maigre en contrepartie, mais je vous prie d'accepter ma gratitude pour votre gentillesse, ma loyauté et ma profonde amitié... Puissions nous un jour nous retrouver sur ces mêmes toits pour contempler la Ville que nous aurons purger..."

Syfaël se rappela d'une conversation menée avec Malvina:

"Mais vous pouvez ne pas tuer,constituez vous une sorte de troupeau que vous rémunèrerz ou autre en contrepartie de leur sang,je sais pas moi,trouve qu'elqu'un qui bosse dans une banque du sang ....."

Puis Valtiore le remercia avec éloquence et Syfaël sourit:

"Je ne peux apaiser les gens pour y tirer autre chose que mon propre bonheur Valtiore.
Voir les gens souffrir m'insupporte alors dis toi que j'ai fait ça pour moi!!!"

Syfaël cette fois sourit vraiment.....Valtiore l'avait aidé sans s'en rendre compte.

"Merci à toi,ami!!!"

Syfaël s'envola.

(Hj:je suis pas là ce soir,allez voir la pub dans le flood,lol JH)

Valtiore sourit en voyant l'ange s'envoler. Pour toi ... et beaucoup pour moi ...

Valtiore se sentit gêné... il avait un profond sens de l'honneur, et se jura en lui même qu'il rendrait à Syfaël ce qu'il lui avait donné. D'un moyen comme d'un autre...

"Tout n'est pas perdu ..."

Valtiore regarda Angel qui était plongé dans ses pensées. Il sourit, pris sa canne, et lui dit :

"Je vais aller clarifier deux où trois choses... Pour avancer, il faut s'élever et observer " dit-il avec un clin d'oeil."N'oublie pas que tu oeuvres pour le bien ...ça fait la différence..."

Il passa furtivement la main dans ses cheveux, puis descendit du toii. Son corbeau s'envola et le suivit. Ils marchèrent promptement, rentrant au repère de Sirion.

il sotit de ces pensee :
je te remerci pour tes parole valtiore .
dit il pendant que le vampire partit .puis recommensa a pensee , ce quil etait entrain de faire ne devait pas avoir lieu . il devait a tout pris eviter cela mais il serait obligeais de faire souffrir mais il etait obligee , et il se souvient du meutre de sa bien aimee et se rappella se qui c est passe ensuite . il devait arreter la machine qui etait en lui , une machine qui quand elle se met a route ne peux s arreter a par avec du sang .puis il decida quil etait temps de partir pour affrontzer ces peur comme son ami faisait et il partit

Le faucon montrait la voie...
Et ces flots d'étoffe suivaient,se mélant aux courants comme l'eau peut épouser une forme,et leur errance complice semblait ainsi prendre l'air d'une douceureuse alliance avec les éléments.

L'oiseau aimait à se ballader avec celui qu'il ne quitterait plus.Il avait bien compris que cet être ne le laisserait pas non plus et chacun portait à l'autre un respect sans borne,un amour que rien ne pourrait détruire....si ce n'est Dieu qui mettra bien un jour la faucheuse sur les ailes de l'animal!!

Ismaël l'avait récupéré un jour qu'il était d'humeur massacrante et le mot est faible...Des braconniers tentaient de gagner leur pain et le fils du vent les croisa.
Que les hommes s'émancipaient de la Nature,Ismaël l'admetait,mais ce qu'il n'avait jamais accepter,c'était que ceux-ci s'adonnent à pervertir la nature...et des salopards qui capturaient des oiseaux pour les vendre à des bourgeois qui avaient les moyens de mettre ces animaux sauvages en cage,cela était suffisant pour qu'Ismaël,dans un mauvais jour,"s'amuse"un peu.
Il avait été cruel ce jour-là,et rares étaient ces fois là!Pauvres malchanceux qu'il furent.
Pendant le massacre,les oiseaux avaient fuis et le tout piti piti faucon qui n'était qu'à peine sevré était par contre resté là,piaillant pour que sa mère revienne,mais l'instinct de survie fut plus fort que l'appel de l'enfant.
Bien sur,Ismaël craqua...et leur amitié naquit ainsi.

Leur jeu était simple:il se fonçaient dessus et s'évitaient au dernier moment,le tout étant de deviner quelle parade utiliserait l' "adversaire".
Parfois,aucun n'évitait l'autre,cherchant à plier l'autre pour lui montrer sa détermination et le forçer à l'éviter.

Au bout d'une heure ou deux,ils étaient épuisés et allèrent se reposer sur le toit d'un immeuble de verre,un groupe d'avocats logait là.
Ismaël,à son bord,laissa flotter sa cape qui appelait encore au vol,comme toujours...et il se mit à penser.

Tout lui tombait du ciel en cette ville;il avait trouvé un logis parfait sans le chercher plus que cela,les soucis d'argent,qu'Ismaël avaient à peine commençé à vouloir réglé,s'étaient évanouies au simple fait d'y penser.....et il y avait Anastasya.
Il y avait bien sur le fait qu'Ismaël commençait à vouloir satisfaire certaines ardeurs et pour cela,le serveur du bar,Max,lui avait proposé des filles de joies,mais l' "ange" préférait faire ça au feeling!!

Etait-ce cette ville?Etait-ce les perles?Ou bien était-ce Dieu qui lui apportait tout ainsi?
Ismaël n'avait jamais autant profité de la providence...il appréciait cela,bien sur,mais il appréhendait le changement de courant.....le chute serait beaucoup plus dur s'il s'habituait.....il fallait rester prudent.