douce rêverie

Naelle était assise sur un banc entre les différents terrains. C'était un mignon carré de verdure qu'elle avait découvert par hasard. Elle rattacha sa veste à sa taille. L'air commençait à se réchauffer en ce début de journée. Elle regarda sa montre. Il était déjà 7h15 et elle n'avait ni dormi ni mangé. De toute façon elle n'avait pas faim. Elle soupira. Une douce brise s'était levée, caressant le visage de la jeune femme. Elle ferma les yeux et profita de ce moment. Ses cheveux volletaient au vent, comme portés par quelques papillons. Un étrange sourire fleurit sur ses lèvres. Il ne manquait plus qu'une chose ici pour que ça soit presque le paradis, une présence amicale. Une ombre de tristesse et de sollitude passa dans ses yeux qu'elle referma tout de suite. Elle espérait que la santé du père Clarence s'était améliorée et que ce genre de crises ne recommenceraient pas.

La jeune fille dormait sur le banc d'où elle avait regardé jouer les enfants. Désormais ceux-ci dormaient près de leur charrettes de déménagement. La vieille dame avait recherché quelques instants les "déserteurs", mais ceux-ci étaient partis loin, très loin... et c'était si fatigant pour elle, à son age, de s'affoller ainsi. Désormais ils dormaient, un long sommeil pour "oublier" le temps d'une nuit, leur désespoir...

L'ancienne patiente de l'hopital se réveilla, quelques instants, elle avait sentie une présence qui s'approchait du parc... Une présence comme la sienne, une aura de "vide". Un autre avatar....

Elle se leva donc et, marchant lentement vers une autre sortie, pour s'éloigner de cette autre présence, car elle n'avait pas encore trouvé ceux qui protégeaient la perle de paresse.

Et se faisant, elle passa devant un banc où se trouvait une étrange humaine...


édit tahariel : Pourquoi personne ne prend en compte l'horaire indiqué en haut de l'index ? C'est l'aube ! Il est pas 20h45...
Autre chose : t'étais pas avec le prêtre en même temps ? On peut pas faire deux topics à la fois tu sais Naelle...

(hrp: désolée j'ai rectifié pour l'heure... et pour l'ordre chronologique j'ai fait e mon mieux... encore désolée )

La jeune femme entendit vaguement une personne se rapprocher. Elle rouvrit les yeux et regarda vers la personne qui s'avançait. C'était une vieille dame. Elle paraissait lasse et fatiguée. Elle passa devant elle. Naelle se leva et voulu l'interpeller mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle la regarda partir en silence et se rassit en soupirant. Elle n'avait rien ressentit, aucun sentiments, rien... Comme si ce n'était pas un être vivant. Naelle du bien reconnaitre que ça lui avait fait un choc. C'était la première fois qu'elle se retrouvait conffronter à une phénomène comme cela. Elle tourna une dernière fois la tete vers la femme qui biurqua à droite pur disparaitre derrière des buissons. Naelle soupira et laissa sa tete retomber sur le banc. Le ciel commençait à se colorer de mille et une couleurs, ça lu faisiat penser à un paysage éphémère, une autre dimension, tellement belle et tellement fragile... Une fois encore, elle aurait aimé que quelqu'un soit là avec elle à admirer, n'importe qui, même un animal... Ici elle avait le sentiment d'être seul dans un monde qui n'était pas le sien... Mais elle avait elle meme choisi de rester dans cette ville alors il fallait qu'elle soit à la heuteur.

Après avoir passé encore quelques instants assise à ne plus bouger sur son banc, la jeune femme décida de se trouver un abri pour la nuit prochaine. Elle n'avait pas encore envie de dormir dehors... Surtout qu'il faisait assez froid... Malheureusement, elle ne savait pas où il y avait encore des maisons innoccupées. Elle se souvint du quartier qu'elle avait visité plus tôt... Enfin visiter était un grand mot, elle s'était perdue et aait du demander son chemin...

Elle se leva etd'un pas lent commença à marcher vers le quartier en question, en espérant qu'il y avait encore quelques maisons de libres... Malgré le fait que la température augmentait en même temps que le soleil ne monte dans le ciel, un petit nuage de fumée se formait à chaque expiration, montrant la fraicheur du temps.

Elle sortit du parc...