Comme lorsqu'il avait achevé Kamikaz,Syfaël sentait montait en lui une vague de souvenirs......
Il se retrouvait en état d'ange avec celle dont il ne pouvait toujours pas voir le visage...Syfaël la suivait sans parler.
Elle jouait comme une enfant dans l'herbe,avançant en prenant son temps,jouant et appréciant l'attente de Syfaël pour lui,sachant bien que le temps devait se transformer en un grain de sable qui ne voulait pas tomber dans la partie inférieure du sablier.Elle l'ammenait ainsi vers un lieu qu'elle voulait faire découvrir à son ange,souriante,malicieuse..
Et ils y arrivèrent: de loin on aurait pu croire à une montagne vivante,mais en s'approchant,l'on pouvait voir des enfants.Ceux-ci la montait dans une spirale ininterrompue vers son sommet.
Là,les enfants,qui portaient sur leur tête des bacs en osiers,les vidaient de leur contenu en son sommet avant de redescendre par une autre spirale se faufilant dans l'autre.
Les bacs contenaient uen sorte de vapeur argentée qui glissaient de ceux-ci pour se déverser en arabesques gracieux dans le trou qui tronait sur le Mont des Pensées Agréables.
Les hommes,les animaux,tout ce qui pouvait sentir le plaisir engendrait une volute de fumée argentée que les enfants venaient ainsi deverser pour qu'elles se répandent dans les terres du Paradis,par le sol.
C'était cela qui donnait aux arbres de ce monde parfait,aux fleurs,aux rivières....toute la splendeur qui faisait réver les saints de cette Jérusalem Celeste.
La femme arrivait ainsi aux pied du mont et allait se retourner pour annoncer leur arrivée à ce lieu qu'elle voulait lui faire découvrir....
Mais Syfaël reprit conscience.