Cela fesait plusieurs heures que Ievgueni regardait défiler le paysage a travers la fenetre, bien qu'il ne n'en percoive pas grand chose a cause de la vitesse elevée du train.
Il avait d'ailleurs était obligé de le prendre ce train, n'ayant pas de voiture et l'aeroport de Moscou etant sous le controle de la mafia, il pris la decision de ne pas suivre les conseils de ses amis et de prendre l'express pour la Necropole. Il savait que la ville n'etait pas acceuillante, mais la vie dans la cité russe entièrement ravagée n'etait plus tenable, au moins ici, il savait a quoi s'en tenir, enfin, l'esperait il.
Il ne tarda pas a apercevoir enfin les immeubles délabrés de la peripherie de la Cité des Damnés comme il le commissaire Yochenko s'amusait a l'appeler. Lui n'avait pas voulu venir, pretextant qu'il allait remetre l'ancienne capitale russe sous controle du gouvernement à lui tout seul.... Grand bien lui en fasse, de toute facon, Ievgueni ne l'avait jamais aimé.
Environ une demi-heure plus tard, alors que le soleil commencait a disparaitre derrière les batiments du centre-ville, somme toute assez beau, d'une splendeur terrifiante et dans un style très particulier, mais beau quand même, le train s'arreta a la gare du centre-ville. On entendit sur les quai les annonces de l'arrivée ou du depart d'autres trains.
Ievgueni ne s'etait pas attendu a une ville aussi agité lorsqu'il sortit enfin du grand batiment qui formait la gare. Les rues etaient encombrées par une population dense et héteroclite, pour la plupart semblant pauvres. Foule parfois dispersée par le passage d'un camion de la milice ou bien d'une voiture noire arborant le nom d'une banque.
Il songeai qu'il avait besoin d'un boulot ici, sous peine d'etre a court de liquidité assez rapidement, mais il lui fallait d'abord trouver un endroit où dormir, il ne fesait pas bon dormir les rues dans la Necropole disait le viel adage parvenu un jour a ses oreilles...
[suite a l'hotel]