Un jeune Homme dans les rues

Eldin avait abandonné son hotel désuet pour profiter de l'après-midi, après une nuit sur le matelas défoncé de sa chamvre, il n'aspirait plus qu'à sortir pour raffermir son dos endoloris.

Attrapant une parka,des mouffles et une écharpe Eldin était sortit de sa chambre, la hall encore empuanti par les effluves de peinture, il n'avait guère prit le temps de faire des civilités.

A présent il arpentait les rues se dirigeant vers ce qui semblait être un des quartiers commerçant de la tentaculaire mégalopole. Evitant les plaques de neige verglassée, Eldin avançait prenant le temps de découvrir les abords de sa demeures aux bouches de l'enfer.


HJ: je posterais sans doute la suite demain, si vous voulez interagir vous avez la soirée

Dans ta grande chance, tu remarque un attroupement de badots autour de quelques voitures de police.

Un accident sûrement.

Si tu t'approche tu pourras remarquer un homme que l'on ramène dans une civière, la tête couverte par le drap blanc. Mort.

La silhouette du cadavre a été dessinée au carrefour. Quelques agents prennent des photos.

Deux voitures carambolée sont retirée par la fourrière.

Cassiel regarda l'accident, ses yeux exprimant la surprise d'un événement qu'il n'avait même pas calculé.

La vie des hommes est si courte qu'un accident n'est guêre gênant.
Le jeune homme avait quelques chose de perturbant, une sorte d'impregnation, d'habitude Cassiel ne s'occupait pas des auras car elle lui apprenait des choses qu'il n'aimait pas, mais le jeune homme était comme baigné dans une aura démoniaque tous en restant humain.
*étrange.*

Si je puis vous déranger quelques instant *Envie de parler moi aujourd'hui.* J'aimerais que nous devisions quelques instant. Il y a quelques temps que je n'ai pus avoir de relation dépassant le simple bonjour.

Au détour d'une ruelle, alors que le padre tentait de s'orienter dans ce labyrinthe méphitique, il aperçu à une vingtaine de mètres devant eux, la chevelure luxuriante et colorée du clown.. Précipitamment, il recula en entraînant à sa suite ses deux amis.

"L'autre put**n de truc zarbi est là bas, avec ses ratiches en bandoulière!! Il y a aussi une armée de policier, alors je ne pense pas qu'il nous saute dessus, mais sait on jamais... "

Il pris une rue adjacente et manquat se cogner dans un étrange couple, deux hommes qui marchaient tranquillement en devisant.

Décidément, ai je perdu l'ouie pour me heurter avec tous les gens de passage.

Soudain Cassiel vit le chapelet pendant au cou du père Clarence.
*Par l'enfer !*
Je suis désolé mon père, je n'ai point regarder devant moi.... Monsieur Eldin, un nom interressant je suis friand d'ethymologie, d'ou vient le votre ?

Par cette habile phrase Cassiel espèrait mettre plusieurs mers entre le prêtre et lui, la dernière confrontation qu'il avait eu avec eux remontait à plus d'un siècle et demie, et là il avait perdu son aimée... *Sofia...* Un prêtre ici ne signifait qu'une chose, il était habilité à vivre dans le chaos de la ville.
Tous en pensant Cassiel tentait de se dérober de la vue du crucifix, qui commencait déjà à le brûler.

Eldin s'approchait du prêtre, le crucifix touchait même sa peau.

Par les feux de l'enfer ! Gémit Cassiel... *Le feu, le sang, la crasse, la poursuite dans les égouts... A leurs trousse des dizaines d'exterminateur du vatican. Sofia... Elle saigne... Fuite... C'est un ordre... Le dernier ordre d'un maître à son éléve... Elle brûle.*
Soyez maudit ! Hurle Cassiel en s'enfuyant...

Il cours vers le clown mais préfere le démon à l'ange... Dans sa tête le crucifix se balance....

Mais arrivé devant le clown il voit son sourire, un sourire carnassier... Les yeux noir du vampire étincèlent de sa folie... Envie de fuire... Envie de se blottir dans la neige et de pleurer....
ASSEZ !!

Laissez moi tranquille murmure t'il en direction du prêtre. Ne m'avez vous pas assez pris !
N'en avez vous pas assez ! Hurle t'il vers un passant qui effrayé s'enfuis.

Oscar avait assuré sa prise sur le bras de Naelle à la vue furtive du clown comme pour la rassurer...et se rassurer. Le padre avait vivement changé de direction et s'était engagé dans une ruelle adjacente ou il percuta de plein fouet un passant.

Celui-ci se mit à murmurer des mots inaubibles tout en fixant l'insigne religieux que le curé portait au cou et se mit à hurler soudainement en courant en direction de ce macabre clown.

Alors que Clarence se relevait avec l'aide d'une tierce personne jusqu'à alors inconnu, Oscar lacha le bras de Naelle et dégaina rapidement l'un de ses berettas en voyant le fou hurlant s'armer d'une barre de fer.

La machoire crispée pour tenter de repousser l'horreur qui le submergeait à la vue du clown, Oscar cracha entre ces dents :

" Tient bon Naelle, ce clown n'est qu'une vulgaire farce. "

Il murmura alors pour lui tout en derrant son maillet qui pendait à sa ceinture :

" Mon bras doit être fort, il ne tremblera cette fois encore. "

Il dégaine alors sa deuxième arme, ote les crans de sécurité et met en joue les deux abominations qui se rapprochaient de leur groupe.

Imperciblement, ses bras tremblaient alors qu'une goutte de sueur perlait le long de sa tempe.

La vieile Ford de Xenon avança lentement dans les rues de la Necropole, malgré le mauvais temps qui s'annonçait.
De la neige... Xenon en avait vu, dans sa vie. Il avait vécut avec, avait dormit recouvert d'elle...

Quand il eut finit de divaguer dans ses pensées, il s'apperçut de la scène à sa droite. Il gara son véhicule non loin de l'action et examina plus attentivement ce qui se passait.

Un homme... Non, un vampire, fesait tourner ce qui semblait être une barre de fer, et à ses côtés... Un démon (il dégageait une aura beaucoup plus forte) dans un accoutrement de clown. Ces deux êtres maléfiques avançaient vers un groupe d'humains... Et ils ne s'avançaient surement pas pour leur offrir des fleurs...

Ses yeux s'ouvrirent plus grands quand il vit qu'un des hommes portait un crusifix.

*Un démon, un vampire, qui veulent éléminer un homme de religion... Je n'ai absolument rien à faire dans ce conflict. Cependant... Je déteste les hommes de religion.*

En effet, il détestait plus que tout la religion. Parce qu'il était un démon, et que c'était dans sa nature, mais aussi parce qu'il avait été élévé à la méthode communiste de l'URSS, et la religion était décrite comme le mal.

Malgré son envie de descendre et de se battre, il resta dans sa camionette, et regarda la scène avec intérêt.

*L'homme enragé se bat, l'homme intelligent regarde, puis se bat.*

Clarence se remis sur pied avec l'aide du jeune homme. Il ne comprit pas bien la reaction de l'autre zuave qui se mit à hurler comme un porc qu'on mène à l'abbattoire.
Ce qu'il trouva agaçant, par contre, c'est que ce gamin se jette dans les pas du clown démoniaque, il allait falloir aller le chercher!!

*Tiens, non, mais ... et merde !!
Et voilà, désormais, on ne peux plus faire un pas sans se coltiner des dingues en armures, des crétins qui fusillent mon église ou brulent avec l'eau bénite de leurs compresses, des clowns baveurs ou des vampires en liquette qui hurlait à la mort parcequ'on les a bousculés. Mais c'est quoi cette citée de Merde !!!!!!!! *

Clarence tourna son regard vers Oscar et remarqua que ce dernier avait déjà sorti ses pétoires. Naelle semblait tétanisée par la peur. Fallait la comprendre la pauvre gosse: elle avait voulu fuir le clown une première fois et leurs pas les ramenaient droit dans la gueule de ce débile au pif rouge.

Avec un soupir de résignation Clarence s'empara des poignées de ses fusil et s'apprêtait à braquer les créatures ignobles qui lui faisaient face lorsqu'il entendit le jeune homme se mettre à appeller à l'aide.

* Deux créatures démoniaques contre quatres humains dont une fille tétanisée et un singe hurleur... Pfffff l'a peut être raison ce con. *

Clarence pointa sa pétoire en l'air et tira un coup de feu pour attirer l'attention sur leur groupe. Ca avait intérêt à marcher, sinon, c'était un petit gachis de cartouche et il n'en avait plus que trois...

Son expérience parlait pour lui. Il savait qu'ils étaient peut être en mesure de battre une créature démoniaque mais deux en même temps ... y'avait peux de chance. En attendant la réaction de policier, il commença à pslmodier : "Et je vous destinerais à l'épée et vous vous courberez tous pour l'égorgement ... Esaïe 65:12"

En train de faire un croquis, un brave pandorre se tourna et observa la scène. Avisant le curé en soutane avec un fusil dans chaque mains, et un homme en cannadienne avec des flingues qui braquait un clown et un jeune homme, il posa sa feuille à dessin et porta sa main sur son pistolet...

avant de reprendre son graphisme.

Et merde, lui était de la brigade accident, il n'avait pas à se méler de cette scène.

Au mieux, ça concernait une patrouille d'intervention, au pire, faudrait voir avec la brigade des homicides. Pis il était pas assez payé pour risquer sa vie aujourd'hui, et puis, et puis...

Il reporta son attention sur les voitures aux gyrophares allumés et commença à tracer le contour de la route pour indiquer l'emplacement des voitures percutées. Il ressera le col de sa doudoune. Bon sang de vent !!

(HJ/ et oui... perle de paresse... looooooool / HJ)

Les appels au secours du jeune homme ainsi que le coup de feu tiré par Clarence, ne semblèrent pas motivés les policiers en faction qui géraient l'accident, à remuer leurs fesses !

Naelle était toujours pétrifiée par la peur que suscitait la vue du truc au pif rouge avec une tête qui fait peur.

Oscar serre davantage ses poings autour des crosses chromées de ses Berettas. Les jointures de ses doigts blanchissent sous l'effet de la pression.

* On est dans la merde...Le combat va être rude et je gage qu'on y perdra des plumes !! *

S'adressant au Padre : " j'espère que ta prière sera exaucée mon ami je compte encore trinquer avec toi de ton excellent scotch. "

Il jette alors un rapide coup d'oeil à Naelle et lui murmure d'un ton qu'il souhaitait le plus rassurant possible.

" t'en fait pas ma gamine, tout va bien se passer ! "

* Je te réserve ma dernière balle au cas où....*

Et d'un ton plus aggressif envers cet inconnu qui hurlait à la mort un appel au secours dont tout le monde se foutait....

" Cesse de gueuler comme un goret qu'on chattre et remue toi garçon...parce qu'on est dans la merde...et jusqu'au cou !!! "

Le clown était au final aussi laid que sa voie était désagréable....

Lorsqu'il ne hurlait pas comme un dément, ce jeune homme avait plutôt des paroles censées.

* L'a pas tort le garçon...*

Il le vit reculer de quelques pas alors que sa main semblait tenir quelque chose dans une poche intérieure de sa parka.

" Si c'est un flingue que tu portes sous ta doudoune mon garçon, il serait plus prudent de le sortir. Un flingue de plus n'est jamais négligeable dans ce genre de situation....

Ils auraient beaucoup de difficultés à gagner ce combat, n'étant au final que de simples êtres de chair et d'os, aussi fragile que de la porcelaine au vue des capacités physiques que possèdaient les démons et autres créatures de leurs acabit.

Oscar se tourne en direction du Padre, tentant sans mot dire de savoir ce qu'il en pensait.

De toute façon, quelque soit la décision de Père Espoir, il le suivrait...jusqu'à la mort sans hésiter et il était certain qu'il en ferait autant pour lui, même s'ils se connaissaientt à peine...

Oscar avait 23 balles prêtes à cribler les corps de ces deux abominations et 2 autres chargeurs dans ses poches...Si la mort ne venait pas tout de suite le faucher.