Cellule n°13

La pièce est exigu, déclenchant presqu'immédiatement une sensation d'oppression chez la personne qui s'y trouve.
Des minons de poussières traînent dans tous les coins, s'accrochant aux dejections humaines et au sang qui a coulé le long des murs de la pièce. Des mots injurieux et des décomptes sont gravés dans le ciment qui recouvre les murs, lesquels ont depuis longtemps perdu leur couleur d'origine.
Une forte odeur d'urine passée, mélée à celle plus rance encore de la transpiration flotte en l'air, accentuant encore le sentiment de clostrauphobie qui peut s'emparer de l'occupant.
Sur un mur, le bas d'une lourde porte de fer laisse transparaître un peu de jour, tandis qu'à l'opposé, un fin rayon de lumière passe par un soupirail, amenant au prisonnier les bruits extérieurs du passage des gardes et des véhicules.

Bienvenue dans la réserve d'esclaves des miliciens. . .

HJ:je vais refaire ce que j'avais écrit)

Bella reprit conscience peu a peu et alla dans un coin du cachot.
La pièce était noir et on n'apercevait qu'un filamant de lumière et elle n'apreciait pas ceci...Elle se secoua les cheveux un peu pour retirer la poussière puis fit la même chose avec sa veste, sa camisole, et ses pantalons


* ou suis-je? *

l'adolescente s'approcha de la porte et regarda par la petite fente casi invisible et vit de la lumière et des pas de personne qui marchait.
Cela lui faisait un peu peur car elle venait de comprendre ce qui lui arrivait et recula tout au fond avant de s'accroupir sur le sol.
bella regarda les écriture sur le mur mais sans vraiment les voirs...

Claquement froid et sec d'une serrure de fer qu'on maltraite.
La porte de la salle s'ouvre en grand sur une ombre noire en uniforme de policier. Il installe une table dans le coin de la pièce et pose dessus un petit ordinateur portable.
Deux autres gardes restent perpetuellement en retrait à surveiller la mignonne créature qui les regarde.

Après avoir allumé une pipe, le secrétaire s'installe à la table.

"Nom ,prénom et raison de ta présence sur notre barrage... Qualité professionnelle... et dépèche toi, y a peu de chance que tu moisisse longtemps ici. . . "

Le fonctionnaire éclata d'un rire gras en continuant de taper sur son clavier. Le tic-tac des touches avait quelque chose de mécanique et d'agaçant.

Il s'arrêta un instant, tirant longuement sur sa cigarette avant de reprendre.

"Ca se pourrait que ça serve... chérie, ça se pourrait...Tu n'étais donc pas au courant qu'il fallait également payer pour sortir. . . Pôv bichette?? T'inquiètes pas va, nous allons trouver un autre moyen de nous rembourser!! "

Il lança une oeillade aux autres qui pouffèrent en se gattant le menton.

"T'inquiète chérie, on va bien s'occuper de toi"

lança l'un d'eux en s'approchant avec une paire de menottes...

"On va aller faire un petit tour tous les trois. . ."

"T'inquiète pas trop chérie, nous allons te ramener en ville... on va même t'emmener boire un verre..."

La paire de menottes claqua sur les poignets de la jeune demoiselle, entaillant légèrement la peau de ses avants bras. Elle put sentir un tiraillement lorsque le geolier tira sur la chaîne, l'entrainant à sa suite. Il s'arrêta devant la porte et le secrétaire lui sortit une fiche avec son pc. Elle était rose bonbon et comportait les renseignement que la jeune fille avait donné.

"Tu donneras ça à celui qui veindra pour la chercher, afin qu'on sache qu'elle est passé chez nous. Les filles, c'est comme le bétail, faut qu'y ait la traçabilité... (puis ce tournant vers Bella) T'inquiète chérie, les bêtes, on ne les marque plus de nos jours!! Je te souhaite bonne chance pour ta prochaine vie et. . . j'espère que tu aimes le sexe!!"

Il partit dans un grand éclat de rire pendant que les deux policiers tiraient Bella dans le couloir.

Attendant dans la pénombre de la pièce suivante, une silhouette sombre attendait les deux policiers, seule une lueur incandescante luisait au niveau de son visage, signe d'une cigarette sur laquelle il tirait quelques bouffées de temps à autres, liberant dans l'air des volutes de fumées blanchatres. Lorsque la porte s'ouvrit, livrant passage à la demoiselle entourée de ses geolier, l'homme se redressa. Il devait escorter la créature, ordre de son chef, pourtant il avait laissé faire les deux policiers, ne s'interressant pas particulièrement à l'administration de ce trafic.

Il s'approcha d'elle et, s'adressant aux policiers :

"C'est bon, je prend le relais, vous pouvez retourner à vos taches, la marchandise est sous controle"

Sur ces paroles il empoigna la chaine acrochée aux mains de Bella. Puis il la toisa quelques instants, jaugeant sa beauté et son caractère d'un air froid.

"Bienvenue en enfer, ma belle."