Nom : Vigaj.
Prénom : David.
Age : 24 ans.
Clan : les Red.
Race : humain, vampirisé par la princesse ténébreuse Ayla.
Description physique :
Le visage de David est particulièrement fin et gracieux. Ses lèvres sont délicates et de la même couleur que le reste de son visage. Ses cheveux sont dégradés, plutôt courts et d'une jolie couleur argentée sur laquelle la lumière se reflète parfaitement. Ce qui, lorsqu'il se trouve au soleil, lui donne un côté divin qui va de paire avec son visage séraphique. Ses yeux sont d'un vert émeraude et sont excessivement expressifs. Ils renferment un côté malsain, dément et paranoïaque que David tente tant bien que mal de dissimuler. Sa silhouette est élancée et longiligne. Cependant, ses bras sont puissants et relativement musclés. Son petit côté androgyne fait tout son charme. Néanmoins, il déteste qu'on le protège de trop ; il prétexte qu'il peut très bien s'en sortir sans l'aide de personne.
Tenue vestimentaire :
La plupart du temps, David est vêtu de tenues en cuir noir assez près du corps. Ce qui, incontestablement, met en valeur ses formes harmonieuses. Il n'est ni trop corpulent ni trop mince. Il porte également des gants en cuir qu'il ne quitte quasiment jamais puisqu'il a l'habitude de se déplacer en moto. Il est cependant possible de le voir arborer quelques tenues plus légères comme par exemple des pantalons larges surmontés de t-shirts assez banals, d'une veste en jean foncé et de lunettes noires.
Description morale :
David est un être excessivement orgueilleux qui ne supporte pas l'échec, les critiques et les regards trop insistants. Sauf évidemment si ces derniers sont envieux. Habituellement, il fait exprès de parler trop fort, de faire des grands gestes et d'accentuer son rire. Ainsi, lorsqu'on le croise dans la rue, il peut apparaître comme un homme un peu aliéné, démentiel et beaucoup trop extraverti. En réalité, il cache sa vraie personnalité derrière ces manières qui ne sont pas du tout les siennes. Il est extrêmement curieux, paranoïaque et emprunté. De plus, il effectue chaque soir une sorte de rituel sans lequel il ne peut fermer l'œil de la nuit. Il vérifie à de nombreuses reprises si la porte de son appartement est bien close, il fait en sorte de s'endormir toujours du même côté et boit quotidiennement un verre de lait dans lequel il a mélangé quelques pincées de cannelle et quelques gouttes de fleur d'oranger. Enfin, il s'arrange toujours pour que les volets de sa chambre soient fermés avant la tombée de la nuit. Il a une peur incommensurable des vampires.
Histoire :
David est issu d'une famille très riche mais également très stricte dont il est le seul héritier. Durant son enfance, il a énormément manqué d'affection et, de ce fait, s'est forgé un caractère de solitaire, mais de solitaire conquérant. Il n'a jamais renoncé une seule fois et c'est une de ses plus grandes fiertés. Alors qu'il allait avoir 13 ans, un événement fut en quelque sorte le tournant de sa vie, de sa courte existence plutôt. Ce soir-là, il faisait très froid et surtout la nuit était tombée depuis déjà une heure. Ce qui n'empêcha pas sa mère de lui demander d'aller chercher du pain, qu'elle avait oublié d'acheter pour une fois. David était terrorisée mais il ne pouvait lutter contre cette femme glaciale et autoritaire qui n'était autre que sa propre mère ; pour ainsi dire, cela semblait aberrant de les associer tellement ils paraissaient différents. David finit donc par sortir de chez lui, après avoir enfilé plusieurs pull-overs, endossé un long manteau noir et s'être couvert les mains de ses gants en cuir et son cou d'une longue écharpe qui lui recouvrait même une partie du visage. Il grelottait, mais ce n'était pas uniquement dû à ce froid polaire. Non, il avait vraiment peur. Sa paranoïa reprenait le dessus et à chaque coin de rue, il semblait apercevoir des ombres menaçantes. Pire, il se retournait toutes les cinq minutes, étant persuadé que quelqu'un le suivait. Lorsqu'il arriva enfin à la boulangerie, il se décida à pousser la porte mais celle-ci resta close. En consultant sa montre, il prit conscience qu'il était trop tard et qu'à présent, il devait faire demi-tour, bredouille. Son cœur se mit à battre plus rapidement encore car il venait de s'imaginer la réaction de sa mère ; il devrait affronter son courroux. Avec une imagination aussi fertile que la sienne, il réalisa qu'il pourrait essayer de s'en sortir, prétextant qu'un chien lui avait sauté à la gorge et qu'il s'était débarrassé de lui grâce à la miche de pain qu'il tenait sous le bras. Il ne faudrait alors plus que feinter d'être extrêmement essoufflée ; le tour serait joué. Il décida donc de faire le chemin inverse tout en accélérant vivement le pas. Alors qu'il allait tourner la dernière rue avant de pouvoir longer la grande avenue qui le conduisait à son domicile, il vit une ombre passer à une vitesse vertigineuse mais il ne put l'identifier. Et puis, il préféra penser que, en plus d'être envahie par la paranoïa, il commençait à avoir des hallucinations. Il baissa la tête et fixa le sol, tout en avançant toujours aussi vite. Au moins, s'il ne regardait que la route humide et glissante, il ne serait pas terrifié par les ombres qu'il croyait apercevoir. Il ne devait plus rester beaucoup de chemin à présent mais il était trop apeuré pour oser lever les yeux. Après quelques minutes, il reconnut l'allée qui menait à son domicile. Ainsi, il leva enfin la tête pour pouvoir tourner et ne pas se cogner contre les arbres qui l'entouraient. Au moment où il leva les yeux, il aperçut une grande silhouette dont il ne put même pas identifier le visage. Il recula et émit un petit cri de terreur. L'homme, puisque cela semblait en être un, resta de marbre et lui tendit une main pour l'aider à se relever. David hésita mais finit par la saisir. Alors qu'il pensait être enfin sorti d'affaire, il se retrouva plaqué contre l'homme en question. Les mains de ce dernier lui parcoururent le cou ; elles étaient d'une froideur –bien que la température extérieure avoisinait les zéro degrés- et d'une douceur inhabituelles. David sentit le pouls de son cœur s'accélérer anormalement et il n'eut pas le temps de réaliser ce qui lui arrivait que déjà l'homme qui l'enlaçait plantait ses canines dans la chair de son cou. Ainsi, ce n'était pas un homme qui se tenait en face de lui mais… un vampire ! David essaya tant bien que mal de se débattre mais c'était peine perdue ; il connaissait la puissance surnaturelle de ces êtres damnés. Le vampire lui aspirait le sang et David se sentait défaillir à chaque instant. Il savait qu'il allait mourir mais… il ne savait pas quand exactement. Prendrait-il tout son temps pour le faire souffrir à petit feu ou l'achèverait-il rapidement afin qu'il n'ait pas besoin d'endurer cette souffrance malsaine ? David était à présent partagé entre deux sentiments : une vive douleur et un bonheur intense, une sorte de plaisir pernicieux… Et puis, sans qu'il ne sache pourquoi, le vampire relâcha son étreinte létale. Il le regarda droit dans les yeux et lui dit :
- Pardonne-moi jeune mortel mais ton heure n'est pas venue… Attends-moi encore quelques années, je repasserai te voir. N'oublie jamais mon nom : Lestat.
Le vampire disparut au coin de la rue tandis que David restait pétrifié, ses genoux tombant lourdement sur le sol froid et humide. Il passa sa main à l'endroit où quelques minutes plus tôt, Lestat y avait enfoncé ses dents acérées. Un mince filet de sang dégoulinait encore le long de sa jugulaire ; son écharpe était à présent maculée de tâches vermeilles, mais à peine visibles à cause de la couleur sombre de celle-ci. Un quart d'heure se passa avant que David reprenne ses esprits et qu'il se décide à se relever pour atteindre le domicile familial. Lorsqu'il franchit la porte d'entrée, il aperçut sa mère, les mains sur la taille, tapant bruyamment du pied, un voile de colère recouvrant son visage livide. Les quelques mots qu'elle prononça parvinrent difficilement aux oreilles de David qui, à présent, avait la tête qui tournait. "T'étais où ?", lui dit-elle. David lui répondit par de simples fragments de mots : "vampire… mordre… sang…" et tomba lourdement sur le sol.
Le lendemain matin, il ouvrit les yeux avec difficulté. Il se trouvait désormais dans sa chambre, reconnaissable facilement, même s'il n'était pas encore pleinement conscient, par les rayons de lumière qui filtrait à travers les persiennes. Sa mère lui apporta une tasse de thé bouillant, aux douces fragrances d'orange. Elle passa sa main sur le front de David et, alors qu'elle ne le faisait jamais, vint lui déposer un baiser sur la joue. Elle le regarda tendrement et lui dit :
- Bonjour David, comment te sens-tu à présent ?
Sa voix était outrageusement mielleuse et ce comportement maternel ne lui ressemblait pas. David eut du mal à comprendre mais, par la force des choses, il lui répondit vaguement :
- Je… Je suis désolé pour…
Sa mère lui coupa la parole et lui expliqua qu'après son évanouissement, elle avait appelé un médecin qui avait détecté deux morsures caractéristiques des vampires autour de sa jugulaire. Elle s'était fait beaucoup de soucis pour lui et finalement, elle avait réalisé à quel point elle tenait à lui. Non sans ressentir une certaine émotion face aux mots nouveaux et explicites de sa mère, David versa quelques larmes et la remercia vivement. Cependant, son appréhension face aux créatures ténébreuses n'avait fait qu'augmenter et à présent, il s'inquiétait pour tout et à chaque instant. Plus précisément la nuit lorsque les vampires sortaient de leur crypte… Lestat lui avait dit qu'il était trop jeune mais… quand allait-il revenir ? Cette question le hantait et, comme il n'avait pas vraiment imprimé le visage de son "agresseur", il devint extrêmement suspicieux. Tous ceux qui l'entouraient étaient devenus un danger potentiel…
Particularités :
Son nom de famille est très ancien et signifie "folie" en elfique noir (enfin d'après ce que David a lu dans divers ouvrages fantastiques). Il porte toujours une bague sertie de croix noires qui, selon lui, le protège des esprits ténébreux (qui ne lui sert donc plus à rien après sa vampirisation mais il préfère la conserver...)
Don : psychométrie.
Armes : deux dagues incrustées de pierreries et une longue épée.
[HJ : je ne savais pas si je devais ou non la reposter alors, dans le doute, j'ai préféré le faire =/].
Sujet: David Vigaj 
