15 fils de **** en colère

L'heure tant attendue était enfin arrivée. Les néons du bunker venaenit de clignoter puis de s'éteindre. Seules les lumières de secours datant de la construction du bunker fonctionnaient, probablement alimenté par un groupe électrogène.
Un punk arriva en plein milieu de la grande salle, remplie de tout ce que shadow avait pu rassembler comme sharks. Il confirma que toute la ville était plongée dans le noir. Sans perdre une seconde, Shadow fit son briefing.

"Le moment que l'on attendait tous est arrivé! Nous allons montrés à tous les habitants de cette putain de ville qui nous sommes ! Désormais le simple fait de mentionner notre nom fera frémir les plus audacieux.
Le plan est simple : Vous 5 vous accompagnerez Uglu et suivrez ses ordres. Vous 5 vous venez avec moi.
Et à tous les autres : allez où bon vous semble et faites éclatez votre colère ! Détruisez, brûlez, violez, tuez, faites un maximum de dégâts !
C'est parti !

Plus que simple, le plan était simplissime. Shadow craignait qu'un plan plus élaboré ne leur échappe complètement, car il fallait se rendre à l'évidence, il n'était pas entouré de génie

*Mais ça ira. Pas besoin de génie pour semer le chaos. La colère suffie*

Et effectivement la colère a suffit pour semer le chaos en ville.
Le chef des Sharks s'adressa à ces hommes:

"Je tiens tous à vous féliciter. Nous avons commis des dégâts incommensurable à cette ville et..."

Shadow s'arrêta brusquement. Il venait d'utiliser un mot de plus de 3 syllabes : ces hommes venaient de décrocher. Il repris en hurlant

"Je suis fier de vous les gars ! On a bien montré à cette salope de ville qui en était les maîtres ! Désormais personne n'ignore que les Sharks sont revenus de l'enfer pour foutre la merde ici !"

Pendant que les Sharks hurlèrent pour saluer leur chef, Shadow regarda autour de lui. Uglu et Karl étaient sain et sauf, Kraven ne tarderait pas à rentrer lui aussi. La victoire était donc totale.
Les dégâts infligés à la caserne de pompier et à l'hôpital empêcheraient les secours de faire correctement leur travail.
La destruction de la quasi totalité des commerces du centre ville affaiblirait également la ville d'un point de vue économique. La perte des taxes correspondantes appauvrissera les services administratifs et gênera le bon fonctionnement des institutions comme la police qui verra probablement son budget diminué.
Et enfin, la panique généralisée de la gare centrale restera dans les annales de la longue histoire du crime dans cette ville.

Cette nuit lui avait également apportée de nombreux enseignements.
Tout d'abord les habitants de cette ville étaient bien plus enclins à suivre le chemin de la colère, plutôt que de se rebeller contre les agresseurs. Encore une fois, la police a perdu le peu de crédibilité qu'elle avait jusqu'ici.
Le second enseignement était qu'il était inutile d'être très nombreux pour peser sur la nécropole. Ils n'avaient rencontré aucune opposition ce qui allait dans ce sens. La police n'était décidemment très peu présente ici.

Pendant que ces hommes fêtaient la réussite de leur plan, Shadow lu en détail l'article de journal parlant de la rébellion à la prison.

*Encore une bonne occasion de s'amuser....*

Aqshy avait écouté le bref discours de Shadow, et se dit qu'une tirade un peu plus longue aurait pu être amusante, mais ce petit détail était compensé par le brusque changement de phrase qui s'était produit, juste après la décomposition faciale des pions qui étaient tous présents. Il ne peut s'empêcher d'en sourire. Ces crétins étaient les pires imbéciles que l'on puisse trouver, et n'avaient pour seul qualité que de savoir se battre en était fou de rage, ce qui était au passage la seule condition officielle pour entrer... Mais là n'était pas la question.

Dès que les hurlements de joie de tous ses chiens eurent finis, il s'approcha de Shadow qui lisait tranquillement son journal. Il se planta juste en face de lui.

"Alors, les nouvelles sont bonnes? A ce que j'ai cru comprendre je n'ai pas été le seul à m'être amusé."

Il ricana. Le ton qu'il venait d'employer était celui sur lequel on demanderait à sa mère ce qu'elle vient d'acheter une fois de retour du supermarché du coin. Pour lui, la différence n'était pas loin, si ce n'est qu'au super marché on grillait rarement la viande devant vous.

» fils du lion
» A la recherche de la maison de son fils.