Un petit magasin.

Valtiore, après avoir quitté le lycanthrope et parcouru en courant plusieurs rues sinueuses et insalubres, arriva devant un petit magasin à la vitrine couvert d'un rideau rouge bordeau, et à la porte ouverte. Il observa l'enseigne :

Tout sur tout ! Le magasin le moins cher et le plus compétent de votre ville.

Valtiore sourit et entra. Une vieille dame était au comptoir. il la salua, et lui fit un signe de tête. Il s'avança vers les rayons et se figea sur un article qui attira vivement son attention. Il s'agissait d'une canne. Une canne légère, au pommeau d'argent représentant une rose. Il la prit dans ses mains, et remarqua que la canne renfermait une longue lame. Il sourit, se dirigea vers le comptoir et demanda :

"Combien pour ceci ?

Deux mille.

Deux mille ? C'est beaucoup trop ! Sept cent cinquante, pas plus !

Non. Deux mille.

Mille , mais c'est mon dernier prix

Très bien."


Il tendit l'argent, puis sortit du magasin, marchant avec la canne.

Anastasia entra dans le magasin, un petit tintement accompagnant son entrée. Une vieille dame était assise à une caisse. Elle ne bougea pas, fumant tristement un mégot au bout d'un fume-cigarette.

La jeune demoiselle lui adressa un signe de tête et se dirigea vers les rayonnages qui arboraient une palette d'oeuvres d'art exquises et variées.

Elle s'arrêta devant une lyre de bois vernie.

*Mon dieu, quelle horreur ...heureusement que la mienne n'est pas aussi mal entretenue ...*

Elle avança encore un peu et découvrit derrière un paravent japonais une malle de bois recouverte de cuir. Elle l'ouvrit et ce qu'elle découvrit la fit sourire. Et la fascina.

Il s'agissait d'un étui à violon de cuir noir, fourré de velour rouge. Elle l'ouvrit et la vision d'u stradivarius l'emplit de joie. Elle ne le reconnut pas directement à la signature du luthier, mais plutôt à la forme et à la grâce noble qui s'en dégageait. Elle avait bien connu le luthier de Crémone... Elle prit le violon ainsi que l'archet, puis reposa l'étui. Elle ne bougeait plus, contemplant l'instrument de musique.

Ismaël vit Auron les laisser et Anastasia rentrer dans le magasin(qui n'est donc pas une galerie lol).
Il vida sa pipe et la suivit alors.

Apreçevant la vieille dame,il eut un regard courroucé à son égard quand il la vit fumer.

*Mais il y a des toiles ici...non mais je vous jure,quelle conne!!*

Isma se laissa porter au hasard,jetant un oeil de temps en temps à Anastasia.Il tomba alors devant une toile qu'il connaissait,une reproduction des Trois âges de la vie de Frieidrich.Il connaissait bien cet artiste et ne resta pas plus longtemps que ça devant l'oeuvre.

Il rejoint ensuite Anasatasia et la vit farfouiller dans une malle.Il vit alors son regard posé sur l'instrument et cela lui plut beaucoup.Si belle,il la sentait aussi bien émotive et il adorait cela,lui qui pestait contre les classiques et leur Raison pour ne jurer que par les Romantiques et l'émotion.

*N'est ce pas que les choses sont belles?*

Puis profitant qu'il était seul,il plaça:

"Je vois que vous êtes bien versé dans l'art en général,mon amie.
Mais une chose m'intrigue en vous....
Pourquoi semblez vous tant en vouloir aux hommes?
N'y a t'il jamais eu heureux prétendant?
D'ailleurs,êtes vous....accompagnée?"

Puis,considérant que ses questions pouvaient être trop directes:

"Excusez mon manque de tact,mais je suis de nature curieuse.Considérez que j'ai devant moi une oeuvre qui m'intrigue et dont je ne cherches qu'à perçer le mystère...pour mieux l'apprécier!!"

Anastasia mit le culot du violon entre son coup et son épaule, et avant de jouer, répondit :

" Vous voulez vraiment savoir en quoi je trouve les hommes décevants, voire haïssables ? De toutes façons, je n'ai aucune raison de m'en cacher. Depuis bien longtemps j'ai fréquenté les hommes. Des hommes de toutes sortes, de toutes natures, de tous rangs. Mais jamais je n'ai rencontré un homme qui ne m'ait déçu. Quand ils ne me trompaient pas, ils m'insultaient... la calomnie, c'est la haine des hommes fidèles ... alors forcément, l'opprobre était jetée sur moi ... Toujours les hommes m'ont meurtri ... toujours je leur en tiendrais rancoeur ... "

Elle sourit en inclinant la tête.

"Peu d'hommes comptent vraiment pour moi ... Auron par exemple, est un homme que j'admire et auquel je voue une amitié sans bornes ..."

Elle inspira profondément.

"Je sais que je suis dûre ... Les hommes m'ont si souvent déçu ... mais il est une chose qu'ils ne m'ont jamais prise ... et cette chose, je l'offrirais à celui qui saura me montrer que les hommes ne sont pas tous les mêmes ..."

Ses yeux s'assombrirent d'un voile de mélancolie, et elle fit vibrer l'archet sur les cordes du violon. On eût dit, au fil du morceau de Chopin, que le violon pleurait. Au moins, il pleurait à la place d'Anastasia ...

Auron rentra dans la boutique et posa son regard sur la vieilla dame, puis se dirigea vers Anya et lui tendit le bouquet de roses en écoutant ce qu'elle jouais

"Hum...Je dirais que c'est du Chopin, je me trompe ?"

Il sourit

"Tien voila un beau bouquet de rose blanche pour une fleur bien plus magnifique que toute les fleurs de se monde"

Il esparait que ce bouquet allais plaire a Anya et que ca lui ferais plaisir

Lorsque le dernier sanglot du violon s'évanouit dans les airs, Anastasia reposa la relique instrumentale. Elle contempla les roses.

Un sourire s'esquissa sur ses lèvres mais disparut.

Bien sûr elle en avait reçu des roses ... Bien sûr, elle en avait reçu des présents, des cadeaux, et autres preuves matérielles d'affection ... Elle savait tout ça ... Elle voulut prendre le bouquet et le jeter au sol, le réduire à néant, hurlant que les hommes appatent avec des fleurs, et vous innondent ensuite de leur boue ...

Mais elle se retint. Elle savait qu'Auron n'avait pas d'intention malsaine à son égard. Elle savait que son ami lycanthrope était un peu "brut", et venant de lui, ces roses redoublaient d'éclat. Elle prit le bouquet dans ses mains et enserra Auron de ses bras. Une larme fendit sa joue, et disparut au coin de sa bouche, où frétillait un sourire. Elle se détacha puis dit d'un ton sarcastique.

"Ce violon est desaccordé."

Ismaël l'avait écouté et son coeur s'était quelque peu fendu...
Mais il pensait aussi que là se trouvait un bon défi en soit....et il n'était pas insensible à son charme et cela augmentait son envie de vouloir satisfaire cette pauvre dame,rajoutant un risque car s'il s'eprenait d'elle,il savait bien qu'une certaine souffrance viendrait plus tard.

Et Auron arriva avec son bouquet.Le sourire réapparut sur le visage de l' "ange" et il observa attentivement la réaction d'Anastasia.
Il vit le sourire naitre puis s'effacer,le trouble en elle et l'envie de ne pas décevoir Auron qui lui montrait son "affection" de façon si évidente.
Mais cette situation faisait sourire l' "ange".il ne savait pas si le lykan était toujours comme ça avec elle mais il avait ien l'impression que c'était sa présence qui le poussait à agir si galamment avec elle....et il en userait avec délice!

"Ma foi,cher Auron,vous êtes un brave homme....c'est exactement ce dont elle avait besoin je pense:une preuve d'affection venant d'un ami-il appuya bien ce mot à son intention:AMI.

Vous voyez chère Anastasia,nous ne sommes pas tous des lépreux du sentiment.
De plus,je comprends bien que des hommes ait pu vous déçevoir....mais à ce point!
Vous me semblez forte et assurée dans vos actes.....vous avez dut être bien trop malmenée et j'en suis profondément peiné.
...
Mais ce ne sont que des mots et je vous permets de ne pas me croire."

Il fit une petite révérence et laissa les deux s'étreindre pour se poser devant une reproduction en miniature du Moïse de Michel-Ange.Il aimait beaucoup cette sculpture et l'air soucieux que dégageait ce visage,le regard perdu,prit dans ses pensées.

En entendant les paroles de Isma, Auron fronca les sourcils et serra les poings, il avait une envie intense de le frapper mais devait ce contenir devant Anya, il regarda Isma d'un regard noir, puis ce tourna et regarda une sorte de grosse gourde, pareille que celle qu'il portait sur lui, elle était remplie d'un liquide. Il s'en saisit

"Te voila...Hum...ca fait longtemp que je cherchait une gourde comme ca..."

Il était toujour énervé fasse aux paroles d'Isma et était quelque peu blessé

**Me retenir...Je dois me retenir..**

Anastasia pressa le bras d'Auron, pour lui indiquer de ne pas réagir et de rester soluble dans tout ce qu'il pourrait considérer comme une blessure. Elle s'approcha d'Ismaël.

Elle repensa à la courte tirade d'Ismaël sur les lèpreux du sentiments. Qu'en savait-il lui de comment il réagirait s'il s'éprennait d'une femme. En avait-il jamais aimé ?

"Vous ne pouvez avoir conscience de l'importance néfaste qu'on eut les hommes dans ma vie. Je ne souhaite pas qu'on me plaigne. Je souhaite juste que l'on me respecte. Est-ce trop demandé ? Tant pis. De toutes façons quoiqu'il advienne, je n'ai pas à me blâmer du mal qu'un homme peut me faire, que ce soit intentionellement ou non. Je laisse cela aux autres hommes : on m'accuserait du mal qu'il m'a fait. Donc je préfère encore m'en éloigner."

Elle passa devant les deux hommes et se dirigea vers le comptoir. Elle dit à la femme.

"Je trouve honteux que vous ayez dans ce ... enfin dans cette échoppe une telle relique si mal entretenue. Je serais vous, je ferais réaccorder le stradivarius..."

La femme ne réagit même pas.

"Dites, vous écoutez quand quelqu'un vous parle ? Ou bien êtes vous tellement honteuse de vous même que vous n'osez parler ?"

Aucune réaction. Anastasia sourit narquoisement et repartit en direction des rayons. Elle retrouva le violon si précieux à ses yeux puis entreprit de le réaccorder.
"Il faut tout faire soi-même ...les gens n'ont aucune considération pour les artistes ... Vivement que le théâtre soit en place pour que je puisse redonner des couleurs à cette ... fosse à fumiers de ville !"

Son ton était sarcastique. Elle était relativement énervée. Qui était tout ces hommes pour oser penser à sa place ? Qui étaient ils pour oser prétendre savoir ce qui lui convenaient ? Ils s'octroyaient tous des droits qu'elle même n'avait jamais osé demander ...

Quelle bande de mufles !

Sa colère était visible sur son visage, et une phrase semblait défiler devant ses yeux :

Jamais, plus jamais ...

Ismaël nota bien sur la réaction d'Auron,sa crispation à sa phrase.

*C'est bien ce que je pensais...comme tu dois souffrir mon ami!!
Elle t'aime mais pas assez ou plutôt pas de la façon qu'il faut.Ta fierté animal doit bien en patir...*

Ismaël sortit alors de la contemplation du tableau quand Anastasia l'agressa.Il voulut répondre mais s'y refusa,préférant ne porter sur elle un regard plein de tendresse comme pour lui dire:mais tu ne peux pas m'empécher de vouloir te faire sourire!!!
Il la vit agresser la dame comme pour reporter sa colère et s'asseoir.

Isma s'approcha de la vieille:

"Je veux ce violon gente dame."

"Ben va falloir allonger la monnair monsieur"

Le sourire de la dame s'effaça au bout de quelques minutes de marchandage forcené qui permit à Ismaël d'obtenir le violon pour 500 dollars.Puis Imaël parla tout bas à la vieille femme et la quitta en souriant.

*Bon plus une thune moi maintenant,de quoi bouffer quelques jours et puis finito*

Ismaël sortit enfin de la boutique:

"Le jour se lève bientôt:cela vous dirait un petit déjeuner sur une fin de nuit."

Ismaël savait bien qu'elle enragerait de sa réaction mais il avait fait exprés et comptait bien se servir de ce sentiment pour amplifier une joie future pour elle.Il était content!

Auron regardait la vendeuse et s'approcha d'elle

"Combien pour cette gourde ?"

"1200 do..."

La vendeuse n'avait pas fini ca phrase qu'il la saisit par la gorge

"Vous ne répondez pas a cette femme et vous me répondez a moi ? Cette femme n'est pas n'importe qui c'est celle que J'AIME !!! ALORS on ne lui manque pas de RESPECT !!!!"

Il venait de ce rendre compte de ce qu'il veniat de crier, il posa sa main sur sa bouche

**Merde**

Il se sentait assez mal

Anastasia, trop prise par son travail, ne s'aperçut pas qu'Ismaël était sorti, et n'entendit pas Auron crier. Lorsqu'elle eut fini, quelques minutes après, elle se dirigea vers l'entrée, vit Auron qui parlait avec la vendeuse, et appela son ami.

"Viens, je nous invite au restaurant si vous voulez."

Elle sortit, et rendit son châle à Ismaël, puis ôta le manteau d'Auron. Elle le prit sur le bras et attendit qu'il sortît pour lui rendre.

"La musique m'a réchauffée, et je préfère me ballader ainsi ... même si ma tenue est un peu fraîche ..."

Elle éclata de rire.

"Je vous invite au restaurant, vous venez ?"

Auron remarqua que Anya n'avait rien entendu, il était soulagé, mais il se demandait si elle n'aurait pas dut entendre

"Desolé, je ne peut pas venir...Je dois...rien"

Il s'enfonca dans le magasin

"Je veux ètre seul"

Ismaël prit son challe sans montrer sa déception et passa sa main dérrière son dos pour qu'il réintègre le reste,toujours comme un magicien.

Il dit simplement.

"Avec plaisir mon amie...."

Et Auron dit qu'il ne pouvait venir.Ismaël en fut bien sur ravi mais ne le montra pas non plus.Il se reprépara une pipe et lança à la vendeuse rouvrant la porte:

"Vous pouvez vous en occuper maintenant,merci bien."

"Ce sera fait monsieur"

Ismaël attendit en allumant sa pipe et regardait en l'air s'il aperçevait son faucon.Il ne le voyait pas mais l'oiseau cria à son intention pour se signaler.Ismaël sourit à nouveau.

Anastasia ne fut pas surprise de la réaction d'Auron. Après tout, lui aussi devait se nourir... plus fréquement qu'elle, mais toujours par le crime ...

Elle alla dans la boutique et posa le manteau de Auron sur une chaise.

"Ton manteau est là ! A plus tard !"

D'une démarche noble et langoureuse, elle sortit.

"Eh bien, allons au restaurant ...."

Elle s'était adressée à Ismaël avec un sourire angélique. Elle s'avança vers le restaurant.

Ismaël la regarda faire et ne put s'empecher de fondre à ce sourire qu'elle lui avait adréssé.

Reprenant contenance,il jeta un dernier regard à Auron,regard à la fois triste et malicieux.

"Je vous suis.Je vais rarement au restaurant en si bonne compagnie mais j'ai peur que vous soyez mal vu d'apparaitre en un lieu chic avec moi."

Il avait dit ça sans se déparer de son sourire pour bien montrer qu'il considérait cette invitaion comme un honneur vu le rang qu'elle semblait tenir.
Il leva alors son bras à son intention,une légère pointe d'inquiétude forçée dans le regard.

Auron regardait Isma et Anya, était-ce une bonne chose de le laisser partir avec elle ? Il regardait les rayons attrapant divers objet au passage

"Combien pour tout ca ?"

"Hum...Je vous faite le tout pour 4000 dollars"

Il donna l'argent et partit, emportant le porte-feuille d'un client au passage

Ismaël n'avait toujours pas d'idée mais il passa devant une galerie branchée.Il jugea la virine et jeta un oeil à l'intérieur et le sourire lui revint.Il improviserait et verrait bien où le vent le mènerait.
Il passa dans une petite rue pour "se changer":costume B.C.B.G avec une veste classe imprimée et à capuche,chemise blanche immaculée légèrement ouverte,laissant voir un sac-pendentif qu'Ismaël cacha alors.Il entra dans la galerie.

"Bonjour"Fit-il plein de grandeur.
"Je passais par là et mes yeux furent vite attirer par la qualité du travail que vous exposez ici.....-Ismababa désigna alors une oeuvre,une toile blanche mais peinte en blanc,nuance subtile.....
Comme cela par expemple,tout simplement génial....c'est ce qu'aurais aimé atteindre Malevitch sans le savoir.....car cette toile,permettez-moi de vous expliquer mon point de vue,va beaucoup plus loin je pense que la simple démarche minimaliste de Kasimir...
Oui,je l'appelle ainsi-il pouffa dignement-ce peintre et moi vivont une histoire d'amour esthétique et philosophique,voyez-vous.
Je disais donc qu'il va beaucoup plus loin parce qu'il....qu'il...il n'y a pas de cadre à la toile et cela transcende l'esprit de la peinture lui-même.....faisant sortir l'oeuvre de son contexte pour se suffire à elle-même...n'est-il pas?
La toile,sans cette borne qu'est son cadre,sans cette limite si suffisante,absorbe ce qui l'entoure pour faire du monde lui même son cadre..... Ouuiiiiii!!-il simula une sorte de transe.
La cadre est une limite....mais si l'artiste l'enlève volontairement,l'entourage de la toile en devient le cadre.C'est ainsi que le monde lui-même,le spectateur aussi donc,contribue au sens profond de cette magnifique peinture:nous sommes ce qui limite l'art mais contribuons à son plein essor.
Splendide!!!"

Maxime fit mine d'être éssoufflée et porta son regard sur le propriétaire de la galerie.

"Je suis artiste moi-même...."
Ismaël avait jeté cette tirade dans l'air

Le galériste,pour le plus grand plaisir d'Isma,fut trés intéressé par les propos du dit artiste.Il regardait à présent le tableau blanc et tentait d'analyser les dires propement pompeux d'Ismaël.

Celui se maitrisa pour ne pas rire.

"Mais vous avez entièrement raison monsieur.....monsieur?

"Ismababa,c'est ainsi que je signe mes oeuvres."

"Mais parlez-moi donc de votre travail,vous m'intéressez mon cher.....Ismababa."

"Oh....avec plaisir.
...
Et bien je me suis posé un problème en fait.*oui et quel problème,réfléchis Isma*
N'avez-vous jamais remarqué que l'art se perd*c'est toi qui te perds,c'est toi!*depuis Picasso,voir depuis les romantiques en fait,je trouve que le sujet se retrouve trop....absent*oui...là tu tiens un truc!!*
La peinture d'histoire mon cher ami...ne disaist-on pas à l'époque qu'il était le genre le plus noble?
Et bien je la remets au gout du jour,mon ami,en utilisant les techniques modernes,la vidéo par exemple ou les sculptures de néon.Il suffit de ne travailler que sur l'art lui-même.Il faut que l'artiste se redonne au peuple....à l'histoire!!"

Le galériste applaudit:

Mais c'est que vous m'intéressez encore plus,monsieur Ismababa.
Et vous exposez chez quelqu'un?"

Ismaël prit un air détaché:

"C'est à dire que je me suis retiré du marché de l'art*oups tu as un corps de jeunot Isma!!fais gaffe*
Enfin retiré......je n'ose m'y frotter,je crains de me sentir enfermé...vous me comprenez?"

"Mais bien sûr....et sachez que je ne saurais cloisonner un être tel que vous.Laissez moi être votre.....absence de cadre,hein?"

Ismaël rit à la blague de ce dégénéré:

"Mmmmhhhh,je ne sais pas trop......
Ecoutez,je vous donne ma carte et contactez moi pour une proposition,nous verrons bien.
Nous ferons comme cela,ok?"

Ismaël salua l'homme aprés lui avoir donné sa carte et que celui-ci lui demande de rester,qu'il fallait qu'il passe des coups de fil,qu'il ne devait pas partir maintenant......

"Au revoir donc!!"

*Et hoooooooooooop!!*

Anastasia entra dans le magasin où elle avait trouvé le fabuleux stradivarius. Elle se dirigea directement vers la grosse dame, qui fumait toujours. Un client vint vers elle.

"Bonjour madame ... Vous êtes une habituée ?

A vrai dire non. Mais je cherche quelque chose de précis.

Ah ... quoi donc ?

Je crains que cela ne vous regarde pas, monsieur.

Ah ... les femmes qui ont leurs secrets ! je les trouves très excitantes !"

Anastasia le gifla.

"Je ne vous permets pas. Laissez moi passer."

Il détala dans les rayons. Anya alla voir la grosse dame.

"Bonjour.

B'jour ...

Vous souvenez vous de moi ? j'ai failli vous acheter un violon il y a peu de temps ...

Moui ...

Eh bien je voulais savoir si vous avez dans vos articles exposé une photographie de Rachmaninov ...

Je crois avoir cela .. je vous l'apporte."

Elle alla dans l'arrière salle, et revint avec un grand cadre qu'elle arbora fièrement.

"C'est une originale.

Je sais ...

Comment ça ?

Rien. Voilà ... je vous l'achète.

500 dollars."

Anya tendit les billets et quitta le magasin, le cadre sous le bras, en direction de son domicile.