Le Hall de réception.

[Tout le monde poste ici en premier pour entrer ou sortir ^^! C'est un grand vestibule de la taille d'un hall de réception de chez Maxim's, mais presque indépendant du véritable corps de la banque.]

Alexandre, après avoir longuement pris le temps, c'est à dire trois jours d'installer ses affaires dans son nouvelle appartement, gravit avec un sourire narquois les marches qui menaient aux hautes baies vitrées blindées de la Banque. Il pénètra dans le hall, et, malette sous le bras, s'annonça d'un simple : "Bonjour."

Les rares employés présents ici tournèrent la tête vers lui. Certains pouffèrent, d'autres furent intrigués par son grand éventail noir. Mais il s'en moquait éperduement.

Il se présenta à la réceptionniste.

"Bonjour. Je souhaiterais voir votre employeur. J'ai un rendez vous avec lui et un dossier à lui remettre. "

[HJ > Si le chef des Changeurs pouvaient se manifester :s < HJ ]

[le chef des changeurs ne se manifestera surement pas ! ^^]

Seth qui était partit chercher à boire, était passé par le hall, et un jeune homme venait d'arriver...
Il le salua d'un petit signe de tête, et fit:

-Bonjour ! Notre employeur ? Euh...

Même lui ne savait pas où il était, après avoir enfermé DarkSlayer il était partit et puis voila !

-Bah euh...c'est pourquoi ?

Alexandre toisa les deux employés, puis soupira. Quand on lui disait que la situation était catastrophique, il ne s'attendait pas du tout à ce genre d'imprévu. Mais soit. Il allait s'en occuper.

"Eh bien on m'a envoyé de Paris pour venir aider votre employeur à réajuster les taux bancaires, à reclassifier les comptes, à ... Hum, en d'autres termes, à sauver cette Banque de la faillitte."

Il s'appuya sur sa jambe gauche, attendant la réponse de son vis à vis. Son sourire mesquin s'était dessiné comme il avait parlé.

Seth semblait étonné, mais bon si quelqu'un l'avait appelé de Paris il n'allait pas le virer comme ça !

-De Paris ?!

Paris le faisait un peu rêver, enfin bref, il ne fallait pas le laisser comme ça, à attendre, si il était là eh bien il y aurait quelque chose à faire !

-Ouais ok...bah...euh...venez ! Enfin vous voulez que je vous emmeène dans un bureau ? Et ce sera le votre !

Alexandre ne voulait pas perdre de temps. Et comme son vis à vis avait l'air gentillet comme un âne, mais mignon comme tout, il décida d'être sympathique, mais clair dès le départ. Aussi c'est sur un ton vif et incisif qu'il poursuivit :

"Ecoutez, je n'ai pas fait quatre jours de voyages sans escales pour ne pas parvenir à mes fins. Menez moi à votre employeur."

Il eut soudaint un éclair de compassion, qui se mua en salve de compréhension. Le pauvre employé n'avait apparement aucune idée d'où était son patron.

"S'il n'est pas ici, dites moi où je peux le joindre. S'il a quitté l'entreprise, il va falloi réagir vite. Vous comprenez ?"

Seth se gratta la tête, où était Spinello ? Aucune idée ! Il était partit comme ça, volatiliser !

-Mais...je sais pas où il est...

Fit il d'une petite voix....

*Merde...*

-Bah euh...

Non, rien ne lui venait en tête ! Il ne savait vraiment pas comment faire !

-Mais personne ne sait où il est, ça fait un bail qu'on l'a pas vu quand même ! Alors bah je sais pas moi ! Ouais oausi je comprends...

Enfin c'est ce qu'il croyait ! Mais il ne devait surement pas comprendre....

Alexandre soupira. Mais dans quoi était-il tombé ? Peu lui importait, il avait sauvé des entreprises dans des situations plus désatreuses. Il décida donc de faire appel à son esprit pour trouver une solution. Ô limbes lymphatiques !

"Bon, écoutez moi. Qui tient les rennes de cette banque quand votre patron n'est pas là ? Il doit bien y avoir un second, non ? Menez moi à lui."

Il prit sa malette, son éventail, et se tourna vers le jeune homme. Son sourire narquois ne fléchissait pas, mais son air imposait le plus grand sérieux.

Seth semblait totalement perdu, personne ne tenait les rennes de la banque en ce moment...effectivement après ça il remarqua que personne ne dirigeait la banque !!

-Ah !! Mais personne !!!

Il s'approcha du garçon, et demanda un petit sourire affiché sur son ivsage:

-Vous...?

Alexandre parut quelque peu surpris, mais son expression inflexible revint rapidement affermir ses traits. Non, il ne serait jamais dit que lui pouvait être pris au dépourvu.

"Eh bien ! Quelle triste situation ! Il va falloir que je prévienne mes supérieurs ... Enfin si le téléphone existe dans cette ville !"

Puis il remarqua que Seth s'avançait en souriant. Il demanda, avec une pointe d'ironie mêlé de douceur. :

"Précisez moi votre nom et votre grade ici."

Seth se dirigeait déjà vers les bureaux mais l'homme lui parlait encore, et il fallait bien qu'il réponde, il se retourna donc et fit:

-Oui, oui ! Le téléphone existe ici ! Vous nous prenez pour qui !?

Il se mit à rire, et répondit:

-Je suis euh...sous-chef avec Pollux..un autre gars qui bosse ici ! Et je m'appelle euh....Seth !

Alexandre sourit. Il avait fait mouche. Cela était parfait. Après tout, il et ils n'avaient guère de temps à perdre.

"Je vous suis"

Il avait hâte de pouvoir travailler.

Alexandre était remonté en passant par son bureau, pour retrouver son éventail.

Il s'adressa à l'ensemble du personnel :

"Je vais à l'aéroport. Transférez mes appels sur mon portable."

Il quitta le batiment.

Alexandre revint dans le hall, satisfait de ce qu'il avait jusque là accompli, suivi des dix personnes qui allaient désormais travailler pour lui.

Il se tourna vers eux, et tendit son éventail par devant lui.

" Vous connaissez votre travail. Vous savez ce que j'attends de vous. Bien, maintenant, faites ce que vous avez à faire. Allez tout d'abord remplir les registres de profession auprès de l'hôtesse d'accueil."

Il se retourna, et sortit du bâtiment, puis reprit le même taxi, et se rendit vers le centre ville. Il était temps de se sustenter.

Un jeune homme s'approcha de lui, une pile de dossier sous le bras. Il demanda alors, l'air faussement inquisiteur.

"Bonjour, monsieur, je peux peut-être vous renseigner ?"

Au même moment, la voix nasillarde d'une guichetière résonna à travers les hauts-parleurs plafonniers :

" NOUS RAPPELONS A NOS AIMABLES CLIENTS QU ' IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE STATIONNER DANS LE HALL SANS RAISON VALABLE. Merci de votre compréhension."

Il répondit alors, l'air jovial et l'oeil brillant.

"Bien entendu ! Alors vous prenez ce couloir ci, et vous allez trouver facilement le bureau de monsieur Alexandre CanterChase. C'est le président directeur général de notre Banque. Je ne vous accompagne pas, j'ai du travail ... Au plaisir !"

Et le jeune homme disparut dans un sombre couloir.

Son éventail noir virevoltant dans l'air, le jeune Alexandre croisa un vieil homme qui s'inclina face à lui, et couina.

"J'ai les dix permis de port d'armes, monsieur ..."

Quand Alexandre apprit la somme exorbitante qu'ils avaient exigé, ces petits cartons de papiers, il se promit de renvoyer le soir même le vieux bonhomme grinçant.

Il fit venir un Légionnaire, leur chef, Marc.

"Suivez moi. Vous allez me conduire en ville."

Et ils quittèrent la banque, après avoir distribué les permis de port d'armes.