La bête qui avait été Hans comatait dans sa cage depuis des heures, passant du stade de rage brutal où il se projetait de toute ses forces contres les barreaux aux stades d"épuisement où il dormait rouler en boule dans sa cage minuscule.
Il était derrière le cabanon entre le bâtiments et le barrage, à l'abris de tous regard, quelques grognement puissant résonnait parfois dans le coin sombre. Un milicien avait été affecté à la surveillance, plus pour empêcher que quelqu'un voie la bête que pour garder Hans.
Les yeux haineux du monstre s'ouvrirent dévoilant ses pupilles pourpre. A la vue du milicien tirant sur une cigarette à dix mètres de là la faim et la rage se décuplèrent. Poussant un terrible grognement le marteau des meutes se jeta contres les barreaux. Le métal résonna et l'un des barreaux se plia. Les puissant muscles des bras collosaux refèrmèrent leurs prises sur les barres de métal. Pendant dix minutes la respiration sourde et les grincement du métal amplirent l'arrière du cabanon. Inquiet le milicien se leva, ses yeux dilatté par la peur fixés sur le monstre.
Lorsque le premier barreau fut arraché du socle de bois, qui avait couragesement tenu, le milicien sortit son colt. La barre de fer lancé à pleine vitesse se planta devant lui, c'était un deuxième barreau... Le temps de realiser il était déjà trop tard, la gueule de la bête se referma sur la carotide et l'arracha, dans un flot de sang le repas commença...
Moins d'une minutes plus tard la bête était parti vers les rues sombres de la ville....