Cellule de haute sécurité

Une cellule sans barreaux, juste quatre murs dans les profondeurs... Deux vieux milicien y monte la garde.

Rick et les changeurs arrivèrent. Le milicien fit ouvrir la porte où l'on jeta sans ménagements la fée.

J'invite votre chef à prendre contact avec Mlle Helloween sous peu...

Seth remercia le milicien pour sa rapidité d'execution.

" Je vous laisse ce courrier à l'intention de Mlle Helloween. Je dois vous avertir que cette "personne" ne doit être en aucun brutalisée...voir pire. Elle est très précieuse aux yeux de mon patron et probablement à ceux prochainement de votre supérieure. Il va s'en dire que s'il devait y avoir le moindre problème avec le colis, vous auriez de sacrés ennuis.
D'ailleurs, puis-je connaitre votre noms et matricule ainsi que ceux de ces gardiens ? "

Rick pris la lettre qu'il rangea dans la poche de son uniforme.

Je m'appelle Rick, quand au deux gardien n'ayez rien à craindre. Rick leur fit signe d'ouvrir la bouche. Les deux hommes n'avaient plus de langue... Des anciens esclave à nous... Si ils avaient une langue leurs voix serait peu masculine....

Faery n'avait pas l'impression de ne pas être brutalisée... Elle avait le visage tuméfié, du sang sur ses vêtements et son visage, les yeux rougis et cernés, et cela faisait deux fois qu'on la projettait brutalement contre le sol.
Mais cette fois, elle resta passablement silencieuse, laissant juste échapper un faible gémissement en se relevant... Elle alla s'asseoir dans un coin de la cellule, trop sombre à son gout... quitter un coffre pour se retrouver enfermée entre quatre murs...
Elle regarda sa jupe, dont l'ourlet était déjà défait... Elle se souvint avoir laissé son stylet à la banque...
°oh... j'suis maudite, c'est ça???°

Le garde du corps approuva d'un signe de tête en voyant que les deux vieux miliciens ne possédaient plus l'usage de la parole et plus de...d'après ce Rick.

" Très bien. " conclut-il

Il jeta un dernier regard désinvolte à la fée avant de repartir. Elle allait être entre de bonnes mains.

Faery se leva, regardant autour d'elle, charchant le moindre interstice, la moindre entrée d'air... De l'air... juste un peu d'air... Un simple courrant d'air pourrait lui permettre de calmer ce stress grandissant en elle, de sècher son visage, de respirer librement...
Sa poitrine était compressée sous le poids de sa solutide, de son emprissonement...
Incapable de trouver de quoi faire l'affaire, incapable de trouver la moindre fissure entre ces quatre murs, Faery se rassit, silencieuse. Comme une idiote, elle avait abandonné son jeu de cartes et son arme aux changeurs...

Elle soupira. Il ne lui restait rien, elle était seule.

Puis elle ouvrit la bouche, restant immobile, et, sans savoir exactement pourquoi, se mit à chanter. Elle aimait chanter autant que lire eet apprendre. Non. Ce n'était pas elle, qui aimait tout cela, c'était l'autre. L'autre qui passait son temps à lire... Ce n'était pas elle qui chantait, ce n'était pas sa voix qui s'élevait... Tout en continuant de chanter, faery sourit. L'autre était toujours là... Faible, et sans voix, mais elle était là...

3 milicien l'air féroce et le carrure charpenté entrèrent dans la salle. les cerbères ouvrirent la cellule. les 3 hommes tressaillirent en découvrant les ailes mais ne dirent mot et s'emparèrent avec brutalité de la jeune femme. Direction la surface et le camion et ses cages étroites...

Vu la taille de ses ailes c'est mal barré pour le camion... Faudra prendre une caisse...

Faery se laissa emporter, mais trésailli lorsqu'ils parlèrent de "caisse"... Elle se débattit du mieux qu'elle pu, refusant de se retrouver enfermée une nouvelle fois, terrorrisée par la perspective de ce nouveau manque d'air, de ces ténèbres étoufantes...

NON! Pas de caisses! pas de coffres! non!