Nécropole 7
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Nécropole 7

Une ville corrompue où tout peut arriver...
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -67%
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ ...
Voir le deal
4.99 €

 

 Que notre ombre s'étende . . .

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Que notre ombre s'étende . . . Empty
MessageSujet: Que notre ombre s'étende . . .   Que notre ombre s'étende . . . EmptyJeu 9 Fév - 8:04

Siljine sortit sur le perron de la caserne. Elle prit quelques instants pour inspirer les effluves d'air iodés qui avaient réussies à traverser la ville pour parvenir jusqu'à son entrée ; luttant courageusement tout au long du chemin pour ne pas disparaître face aux attaques incessantes des rejets de monoxyde de carbone et d'odeurs pétrochimiques émanant des diverses zones industrielles et du trafic ambiant.
Tout en saluant ce bon présage, elle sentit sa chevelure se soulever sous son béret militaire,victime de la brise qui ouvrait non seulement la voie aux parfums marins mais également à une couleur rouge - orangée qui baignait la place d'arme du bâtiment sur laquelle la milice s'était rassemblée.
La commissaire passa en revue ses hommes. Leurs armures de maintien de l'ordre, lustrées avec soin, les faisaient ressembler à un groupe de chevalier des temps modernes. Baignés par l'ocre du crépuscule, on avait l'impression de voir naître une invincible armada en route pour braver les éléments et découvrir un nouveau monde.
Une voix hurla :


"Garde à vous !!"

Dans un claquement de tonnerre, la cinquantaine d'hommes rassemblés joignit les talons et dressa la tête en direction de leur chef ; appelant de leur fierté d'être milicien une lueur de tendresse matinée d'orgeuil dans son regard.

"Présenteeez arm' !!"

Le beuglement du sergent appela un nouveau claquement lorsque, gantées de noirs, les doigts serrés, toutes les mains vinrent enserrer la crosse des fusils mitrailleurs luisant d'huile, reposant sur les plastrons, derrière les boucliers anti-émeute en plexiglas. Puis, comme si tout cela n'avait jamais eu lieu, le silence retomba sur la cour et onput à nouveau sentir le vent, caresse taquine entre les miliciens parfaitement immobiles.

Lentement, la gabardine de cuir plaquée sur son corps souligant agréablement la douceur de sa silhouette et le galbe de ses formes; la chef de clan descendit les marches du perron pour arriver devant un pupitre noir comme l'ébène, orné d'un drap de velours de même couleur. Mlle Helloween placa doucement ses mains de chaque côté de l'écritoire puis, après avoir une nouvelle fois planté son regard dans celui de chacun de ses hommes, s'éclaircit la voix avant de leur parler:



" Messieurs !!
Je m'adresse à vous en ce jour sombre, car des heures terribles attendent chacun d'entre nous.

Je sais qui vous êtes !!

Vous êtes les soldats qu'un régime politique affablit a délaissé au profit d'une vague ligne de conduite douceureuse dans laquelle les êtres vils et sournois ont toutes mesures pour exprimer leur travers !! Vous êtes les guerriers bafoués de notre pays, rejetés au prétexte futile que votre soif de justice vous contraignait à repousser les limites de la légalité pour souvegarder le bien du peuple !! Vous êtes des policiers marginaux, ayant fait une force de leurs faiblesses; refusant de vous agenouiller devant l'idole stupide qui , dans sa mairie, n'est en fait que la marionette des clans maffieux qui pourrissent notre belle citée !! Vous êtes les combattants abandonnés de notre mère patrie, refusant de la voir sombrer sous la coupe du vice et des scélérats ; mutés à Necropole pour qu'on entende plus jamais parler de vous !!

Les politiques et les bureaucrates nous ont délaissés !! Ils ont salit notre honneur et par là même, celui de la Justice !! Ils ont voule nous écraser, nous réduire au silence et laisser à la suite de notre passage, le goût amer de la défaite !! Ils auraient eu plus de courage , nos corps ne seraient pus que cendre en cet instant.
Mais la lâcheté et la peur de voir le peuple nous soutenir les a amené à nous envoyer ici, dans l'antichambre de l'Enfer, pressentant avec autant d'astuce que de vulgaires cafards que nous nous cacherions dans ce terrier boueux ; écrasés par les malandrins vicieux aux couteaux aiguisés qui attendent avec impatience de nous égorger, tapis dans les ruelles que leur seule présence méprisable rendent fangeuses !!

SOLDATS !! Ne leur donnons pas raison !!

Désormais, l'heure n'est plus aux larmes !! Nous allons tous nous engager avec la hargne et la férocité qui nous caractérisent, dans le combat acharnés que nous allons mener pour reprendre le pouvoir de cette métropole !! Notre courage et la terreur des scribouillards d'Interpol seront nos meilleurs armes contre les êtres vérolés qui menacent à chque instant d'envahir la couche de nos concitoyens !! C'est avec leurs propres armes que nous allons défier ces malfaisants qui pourrissent chaque jour un peu plus notre agglomération !! désormais, il ne sera plus une rue, une ruelle, un parc ou un bâtiment public où notre nom ne fera pas trembler l'indigent !! Ils fuiront peureusement devant les gyrophares de nos véhiculeset ce sera eux et EUX SEULS qui se terrerons, appelants de leurs voeux les plus cher la rapide délivrance de la mort face à notre cauchemar !!

Tous on cru bon de vivre cachés ?? Je veux au contraire que nous avancions résolumment à visage découvert, comme les justes soldats de la loi que nous sommes !! je veux que nous puissions crier comme une arme , au visage de nos ennemis, notre nom, lorsque mourrant ils nous supplieront !!

Hors notre marché d'armement qui nous donne la possibilité de ficher toux les habitants armés et de reconnaître le juste du salaud, je déclare terminé la vente d'esclave. Nous ne vendrons plus ces personnes nuisibles aux clans adverses pour gagner leur confiance. Nous détruirons par nous même cette racaille malveillante qui pourrit le paysage de notre bonne ville.
Par contre, pour remplacer cette manne substancielle, nous lançerons une vague d'enlèvement et de rançon contre chaque être corrompu de cette agglomération !! Nous ne leur laisserons aucun repos!! Nous les abrutirons de coups jusqu'à ce qu'ils demandent grâce, et, là encore, nous continuerons à frapper !!

L'ére de la terreur débute, mes amis !! Vous avez suivi le commissaire Black lors de son arrivée ; vous m'avez ensuite suivi pour voir la lente dégradation de notre populace... Le combat sera dur, mortel , fastidieux, beaucoup tomberons sans jamais se relever ; mais faites moi confiance et nous atteindrons bientôt le jour de la victoire !!

Frères !! Irez-vous vous cacher dans les bureaux du commissairiat qui s'ecroule de l'autre côté de la rue ?? Ou affronterez vous en homme libre et fier, le combat qui mènera notre unité au sommet du pouvoir de cette ville !!
"


La sueur perlait sur la lèvre supérieure de la commissaire alors qu'elle reprennait son souffle. pendant un instant, il n'y eut rien. Chacun s'absorba dans ses pensées, reprenant un à un les mots du discours de leur dirigeante.
Puis, lentement, un battement sourd s'éleva dans les airs. Les hommes de la milicienne faisaient claquer leurs armes contre leurs boucliers, provoquant une clameur martiale crescendo qui emplit l'air tel un roulement de tambour gigantesque. Ils acceptaient le combat ; ils a suivraient en enfer s'il le fallait, mais jamais il ne la laisserait défaillir.

Un sentiment ému de reconnaissance et de passion passait entre la commissaire et ses hommes. Siljine était ravie. Les yeux embués de larmes, elle regardait avec passion et fermetéces hommes, ses enfants, eux qui la méneraient fidèlement sur les chemins tortueux de la victoire.
Du même geste, Siljine déguaina une dague qui pendait à sa ceinture et trancha prestement la corde qui maintenant le drapeau de leur pays sur le mât des couleurs. Celui-ci s'affaissa lentement, bête blessée à l'agonie, entraînant dans sa chute le nouvel étendard de la milice. L'étoffe de veliur noirgrimpa cers la nuit naissante, dévoilantaux soldats leur nouvel emblème : sur un fond d'ébène, un poing pourpre saignant coiffé d'une couronne d'or semblait défier les étoile.

Immédiatement suivie de ses hommes, la commissaire salua l'ascension de son pavillon.


La force et la victoire... par le sang !!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Que notre ombre s'étende . . . Empty
MessageSujet: Re: Que notre ombre s'étende . . .   Que notre ombre s'étende . . . EmptyLun 8 Mai - 13:18

Depuis quelques heures déjà les miliciens affluaient. Les patrouilles dans la ville rappelé au Q.G.

Enfin la totalité des milicien fut présent, mise à part ceux de garde dans le barrage. 60 hommes armés et équipés. Le sergent Beaurth entouré des gradés de la milice s'adressa aux hommes.


Soldat ! Comme vous l'avez remarqués nous sommes sans nouvelles depuis plusieurs jours de nos supèrieurs. Jusqu'a maintenant je reculai l'échance de m'adresser en ces termes mais il se pourrait qu'ils est péris... Mlle Hellowen notre commisaire de toujours. Qui nous a redonné notre gloire est tombé entre les mains de la putain et de ses larbins ! Vengaence sera fait en temps et en heure ! Le lieutenant qu'il l'accompagné n'a même pas du voir la mort en face. Et le dernier arrivant un de ses monstres fidèle à notre cause aurait du revenir aux point du jour... Vu sa corpulence il est peut être encore vivant étant peu probables qu'il soit tombé sur des ennemis organisé et à même de lui faire du mal...
Mais que se soit bien clair Soldat je ne laisserais personne sur le carreaux eet tous ensemble nous menerons nos recherches ! Pour que comme l'exigeait notre chef : NOTRE OMBRE D'ETENDE !

Alors que les miliciens commentait dans un brouhaha les nouvelles l'un d'eux sortit du rang

En gros on doit attendre d'avoir des chefs pour faire notre boulot. Helloween et tous les autres étaient des bon patron mais si on doit attendre leur retour pour s'amuser alors là on va se faire chier ! Je suis pas d'accord ! Que les huiles menent leurs petites recherche mais nous la troupaille, la chair à canon on va s'amuser un peu... Les villes vont sentir le brulés et le plomb fondu !

Devant l'exclamtion sauvage qui retentit Beaurth ne pus que s'incliner...

La milice se sépara en deux... D'un coté la majorité des hommes qui se dirigeaient vers les rues de la ville. De l'autre une dizaines d'hommes qui prenaient Hélicos et vehicule pour silloner la ville.
Revenir en haut Aller en bas
 
Que notre ombre s'étende . . .
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une ombre devant le barrage
» Une ombre dans la nuit
» Ombre Parmis Les Ombres... [libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nécropole 7 :: La Nécropole et ses Environs ~~[RPG]~~ :: Entrée de la ville (Est - Perle de Paresse) :: Le Passage (Q.G. de la Milice) :: La Planque-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser